L’université au cœur de la transformation économique en Afrique centrale
Universitaires et décideurs viennent de mener (15 – 17 novembre) à Douala une réflexion en vue de mettre sur pied les piliers d’une économie plus diversifiée. En effet, deux années après la mise en place de la phase-pilote de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), sa promotion s’étend désormais dans les universités.
D’après la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique centrale (CEA), cette rencontre avait pour objectif «de faire en sorte que les universités, les centres de recherche, les laboratoires que nous avons aujourd’hui soient placés au cœur de toutes les stratégies que nous menons au niveau de nos pays» à l’effet de diversifier l’économie de la sous-région Afrique centrale.
Le séminaire de Douala, apprend-on, fait suite à un constat. «L’Afrique centrale est la seule région du continent qui a aujourd’hui le plus besoin de tirer le meilleur profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) parce que nous n’échangeons que 2% de produits manufacturés. C’est l’occasion ou jamais pour les économies de l’Afrique de prendre à bras le corps la question et de mettre en place dans l’urgence les plans directeurs d’industrialisation et de diversification économique», fait savoir le Dr Adama Coulibaly. À en croire cet économiste de la CEA, l’Afrique centrale n’est pas suffisamment industrialisée pour tirer son épingle du jeu dans l’implémentation de la Zlecaf.
Diane Kenfack