INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Financements : ruée vers les projets intégrateurs

Dans le cadre de son plan stratégique 2017-2021 visant à réduire les coûts des importations agroalimentaires dans la zone Cemac, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) vient de recevoir un appoint financier important.

 

Afreximbank, la banque africaine d’import-export, compte dégager une enveloppe de 500 millions d’euros (soit 328,5 milliards de francs CFA) afin de permettre aux pays de la communauté de rattraper leurs retards en matière d’implémentation des projets intégrateurs. L’accord de financement a été signé le 11 juillet à Abuja (Nigéria), en marge des 25èmes assemblées générales annuelles de cette banque basée au Caire. L’enveloppe aidera «à un avancement plus rapide de plusieurs projets en cours et à venir».

Dans le même sillage, la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea) et la BDEAC ont signé, le samedi 7 juillet, au siège de la banque à Khartoum (Soudan), un accord de financement de 20 millions de dollars (soit un peu plus de 11 milliards de francs CFA). La somme devrait permettre de financer des opérations de commerce entre les pays arabes et les Etats de la Cemac.

Pour le top management de la BDEAC, «la zone Cemac doit se mettre à niveau et se doter des infrastructures et industries pour répondre aux urgences en matière d’intégration régionale». Dans le cadre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (Pdct-Ac), appuyé par la nouvelle stratégie de la Cemac sur les transports, le projet des corridors de connexion des capitales de la Cemac est très peu avancé. Il en est de même du niveau d’interconnexion électrique entre les pays. La déclinaison en projets du nouveau plan énergétique de la Cemac, adopté au sommet extraordinaire de Ndjamena, demeure attendue.

Zacharie Roger Mbarga

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *