Cemac-CEA : partenariat pour renforcer la diversification économique
La Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et le Bureau sous régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique viennent de déterminer un cadre de travail commun. L’objet des travaux porte sur la promotion de la diversification économique et l’industrialisation dans la sous-région.
Les 23 et 24 avril à Malabo, les deux équipes ont recherché les voies et moyens pour rendre opérationnel l’accord sur la promotion de la diversification économique et l’industrialisation axée sur la transformation des ressources naturelles en zone Cemac.
Un mémorandum d’entente est en gestation. Il devrait sceller un partenariat encore plus formel. Déjà, les acquis des travaux du comité intergouvernemental des experts et le document-cadre (appelé Consensus de Douala) font office de bases évidentes de travail.
La Cemac, représentée par les commissaires et autres experts, a très bien apprécié la retraite. José Antonio Edjang, commissaire à l’éducation, à la recherche et au développement social, chargé des droits de l’Homme et de la bonne gouvernance, juge qu’«il faut développer des modèles de diversification sectorielle et mettre en place un outil robuste de suivi-évaluation, afin de monitorer les performances».
Le directeur de la planification stratégique, Eya’a Fidèle, lance un appel en estimant que «le capital humain est au cœur du développement. Nous devons former une masse critique de connaissances pointues. Ce qui consolidera la gouvernance, et la transformation économique suivra».
Shey Jones Yembe, commissaire chargé des infrastructures et du développement durable, se préoccupe quant à lui du financement et dit que la Cemac doit «avoir une réflexion en termes de refondation du système bancaire. Notre système bancaire devra financer le processus de diversification».
Zacharie Roger Mbarga
