La résurgence de Boko Haram préoccupe l’Afrique centrale

Face au dynamisme retrouvé de la nébuleuse terroriste islamiste Boko Haram, l’Afrique centrale tente de se prémunir.

Une stratégie de lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC) est en adoption par l’ensemble des 11 États et les structures opérationnelles de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Aujourd’hui concrètement, seuls la République centrafricaine (avec deux décrets de mise en œuvre de la stratégie de lutte contre les APLC) et le Burundi (avec le Plan national de lutte contre le terrorisme) ont marqué des avancées. La 47e réunion du Comité consultatif permanent de l’ONU chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), tenue du 3 au 7 décembre 2018 à N’Djamena au Tchad, a permis un échange de vues entre les experts en sécurité d’une part et les ministres des Affaires étrangères d’autre part.

Situation
Quelques jours auparavant, le sommet extraordinaire de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) a achevé de convaincre sur la préoccupation qu’ont les États sur les nouvelles menées de la secte islamiste. Illustration faite avec les nouveaux enlèvements, les attaques nouvelles au Cameroun, au Tchad et au Niger. L’organisation hydrodiplomatique a d’ailleurs changé de stratégie, en mettant désormais l’accent sur la coopération opérationnelle, notamment en matière d’information et de renseignement. L’Afrique centrale, pour sa part, mise sur l’adoption des stratégies nationales par les États.

 

Zacharie Roger Mbarga

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