Corine Delechat

A Douala, le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a imposé à la chef de mission du FMI (Fonds monétaire international) actuellement au Cameroun pour l’évaluation du programme d’ajustement du pays, le rôle de «procureur fiscal».

Les phrases résumant le lot de plaintes des opérateurs économiques locaux en dit long : «La fiscalité actuelle ne permet pas aux entreprises de créer de la valeur», dixit Célestin Tawamba, le président du Gicam. «Nous sommes dans un système de fiscalité de prédation», est venu appuyer Sanda Oumarou, le premier vice-président du Gicam face au chef de mission du FMI au Cameroun.

Sans prononcer une quelconque sentence, cette économiste a au moins prêté une oreille aux mots. «C’est la parole du secteur qu’ils représentent qui nous intéresse», a dit Corine Delechat. Dans le fond, c’est toute la stratégie communicationnelle du FMI qui est déployée ici. Même si au passage leur auteure a eu du mal à donner des limites à ses dires en enrobant ceux-ci dans une fonction consolante.

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