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Siprome : de l’entrepreneuriat à la beauté

Dans son souci d’apporter sa pierre au développement économique du Cameroun, le Salon international de promotion des entreprises jeunes (Siprome), met en avant les reines de beautés pour aider les jeunes entrepreneurs.

«Il ne suffit plus de dire, je vais faire ceci ou cela pour être Miss, c’est votre projet qui va vous permettre de l’être». Voilà énoncé le principe fondamental de la 3e édition du concours de Miss entrepreneurial jeune. Dans le fond, les promoteurs de ce concept veulent donner une nouvelle dimension au concept de Miss, sans déroger aux critères internationaux. C’est pourquoi, la gagnante doit proposer quelque chose de concret. Il s’agit d’un projet capable d’impacter positivement la société. Notamment, mobiliser les partenaires et les mécènes pour l’accompagnement des projets des jeunes. Pour tout dire, la Miss Siprome doit tirer l’économie camerounaise vers le haut à travers «des voyages d’affaires», bien qu’entièrement financés par Siprome.

Catégories
Pour trier le bon grain de l’ivraie, les organisateurs identifient 5 catégories. Le 15 novembre prochain, les candidates devront donc se démarquer dans l’un des secteurs. Le premier est dénommé «Miss Project». Ici, la beauté est accompagnée par le projet qui aura un fort impact en termes de plus-value pour la jeunesse. Le deuxième quant à lui s’intitule «Miss social project» et devra avoir un projet à fort impact social. À cela, s’ajoute «Miss patriotique». L’objectif étant de faire preuve de patriotisme. Tandis que «Miss social network» doit être bien plus qu’une simple influenceuse. Elle doit attirer les investisseurs. Pour finir, il y a également «Miss métier» dont la faculté première repose sur l’aptitude de la candidate à faire usage de ses mains pour produire quelque chose.

Parrainé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, ce concours de reine de beauté, est ouvert aux jeunes femmes titulaires d’un baccalauréat, mesurant au moins 1,68 m. En plus de cela, il faut être de bonne moralité et savoir parler au moins une langue officielle du Cameroun.

André Gromyko Balla

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