Réunion de coordination semestrielle de l’UA: la faim comme plat de résistance

Le défi de la faim en Afrique était inscrit le 17 juillet dernier à Lusaka, au menu de la quatrième réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA).

Les travaux ont réuni autour du Sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’institution continentale, plusieurs chefs d’État. Felix Tshisékédi en faisait partie. Le président de la République Démocratique du Congo (RDC) occupait cependant un siège autour de la table en qualité de président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC. C’est à ce titre qu’il a défendu la position de la sous-région concernant la sécurité alimentaire et nutritionnelle des pays africains.

La problématique apparaît en effet comme une urgence pour toutes les Communautés économiques régionales du continent, à l’exemple de la CEEAC. Au point de remettre au goût du jour l’exigence de la concrétisation de «l’idéal de l’intégration régionale», plaide le président congolais. Surtout dans un contexte marqué par la persistance des effets de la pandémie de Covid-19 et par la gravité de ceux liés à la guerre en Ukraine.

Felix Tshisékédi s’appuie dans son plaidoyer sur l’expérience et le niveau d’intégration dans les trois grands ensembles sous-régionaux auxquels la RDC appartient. À savoir, la CEEAC, la SADC, et la CEPGL. Le dirigeant déplore «le faible taux de ratification des accords (existant en matière de marché commun, Ndlr) par les États membres». Puisqu’à l’en croire, «seuls onze accords sur vingt-neuf ont été ratifiés». D’où précisément la nécessité de faire un lobbying auprès des États. La perspective est la création des chaînes de valeur et le renforcement des échanges commerciaux. De façon à être conforme aux visées de la Zlecaf.

 

Théodore Ayissi Ayissi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *