Immobilier : dans les terres et maisons promises de la SAD
La Société d’Aménagement de Douala (SAD) propose plusieurs hectares de terrain à 17 500 FCFA le m2 dans les banlieues de Douala.
Dans son stand, on retrouve un salon et des chaises confortables, où les visiteurs peuvent s’assoir pour parler des opportunités à saisir. Emmanuel Kouentchi, assistant marketing à la Société d’Aménagement de Douala (SAD supervise l’opération de charme. De leur côté, ses collègues édifient les curieux sur les possibilités de décrocher un logement ou un terrain à des prix raisonnables. Depuis le lancement de Fiac, de nombreux visiteurs se bousculent dans cet espace décoré au couleur de l’entreprise
Des habitations pour tous
A la Fiac, leur stand est situé non loin de l’espace réservé aux médias. C’est ici, que l’équipe de la SAD se déploie pour proposer deux types de produits aux visiteurs. A chaque curieux, les agents de la société présentent leurs offres. La structure regorge en effet des terrains nus et des logements. Parmi les terrains nus à sa disposition, il y en a pour habitations et pour activités commerciales. «Le client a la possibilité d’acheter le terrain et de construire. Certains peuvent acheter ce qui sera construit ou ce qui est déjà construit», précise Emmanuel Kouentchi. Concernant le mode d’exploitation de ces domaines, le commercial fait savoir que les terrains pour habitations sont favorables aux R+2. Et ceux réservés aux activités commerciales, sont pour les R+3. La SAD recommande que le rez-de-chaussée soit une activité commerciale. A en croire l’assistant marketing, la société dispose de plusieurs sites où les terrains nus et les logements sont disponibles. Notamment à Grande Trame de Mbanga Japoma (Cité Chirac), a Bwang Bakoko, Bonamatoumbe, Yapaki-Bakoko (Moungo), etc. Plus d’une centaine de visiteurs défilent donc tous les jours dans ce stand pour saisir ces opportunités qui sont à la portée de toutes les couches sociales. «Nous avons les prix promotionnels de 17500 FCFA par m2». L’objectif de cette opération de charme à la Fiac est de faire connaitre l’entreprise et ses services. Depuis le démarrage de celle-ci, l’équipe de la SAD a déjà réussi à séduire plusieurs visiteurs. Certains sont même déjà sur le point d’engager des procédures pour l’obtention d’un terrain ou d’un logement. «On a quelques demandes de réservations déjà signées», rassure Emmanuel Kouentchi.
Didier Ndengue
Les bonnes affaires du Grand-Nord
L’artisanat des régions septentrionales est en exposition audible à la FIAC jusqu’au 8 avril 2018.
Le traitement du cuir, la sculpture, la peinture, la broderie et le tissage. Ainsi se résume l’artisanat des régions septentrionales du Cameroun. On parlerait même de leur identité remarquable. Car depuis l’aube de l’histoire, dans l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-nord, l’artisanat s’est lentement structuré et a progressivement pris une place dans l’organisation économique globale pour devenir, aujourd’hui, un label. C’est pourquoi à la Fiac, on assimile cela à une démonstration de force du Grand-Nord avec vingt-cinq (25) stands. Là se distinguent articles faits des peaux de vaches, de moutons, de chèvres ou de pythons. Les artisans interrogés reconnaissent que leurs clients sont de plus en plus sensibles à l’identité réelle des fabricants des gammes exposées. Selon eux, ce détail est un avantage concurrentiel. «Dans un monde où la contrefaçon rôde, les gens se méfient de tout», avance Yaya Aladji. Pour ce délégué du GIC Pro de l’Extrême-nord, le fait que le client soit à la recherche «d’un article dont le fabricant connu voire reconnu est avantageux pour les artisans venus du Grand-Nord». Face à la puissance des marques, nombre d’entreprises artisanales venues du Grand-Nord ont su tirer profit de l’évolution des attentes des consommateurs. Des actions collectives ont d’ailleurs vu le jour, pour promouvoir des images de qualité et d’authenticité. Echange marchand Pour affirmer sa présence à la Fiac, «l’entrepreneur de l’artisanat du Grand-Nord» a enrichi ses compétences d’un savoir-faire marketing. Il s’agit de toute une ingénierie concourante ou simultanée; une organisation mobilisant diverses spécialités, services, niveaux hiérarchiques différents, voire des sous-traitants, autour de l’obtention d’un résultat commun. Ainsi, les démarcheurs et les prospecteurs attirent les clients, les connaisseurs (c’est-à-dire ceux qui ont au moins une participation à un salon d’envergure) établissent la palette des prix au grand bénéfice de tous. Les artisans constatent dans le même sens que la relation client ne s’appuie plus uniquement sur des savoir-faire mais aussi sur des savoir-dire: «je sais parler aux gens d’ici». Ces clients sont donc à la recherche d’une relation personnalisée basée sur l’interconnaissance voire l’inter-reconnaissance. Ils ajoutent que ce rapport de proximité est un des facteurs qui permet la confiance, une confiance qui s’appuie sur une relation directe mais bien évidemment aussi sur la reconnaissance d’un «savoir-faire métier», que le client soit un particulier ou un professionnel.
Alain Biyong, stagiaire