Autonomisation économique des femmes : pilier d’un renouveau entre la CEEAC et Onu Femmes

Le siège à Libreville de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a servi de cadre à une rencontre au sommet.

La commissaire Yvette-Ngandu Kapinga (à l’extrême droite) était présente pendant l’audience.

Le président de l’institution sous-régionale a en effet reçu en audience le 24 août dernier, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale de l’Agence des Nations unies pour l’égalité des genres et l’autonomisation de la femme (Onu Femmes). Gilberto Da Piedade Verissimo et Oulimata Sarr ont consacré une bonne partie des échanges à explorer des pistes de renforcement de la coopération entre leurs deux institutions. Quelques nouveaux axes ont dès lors été identifiés. Ils tournent pour l’essentiel autour de «la promotion de l’autonomisation économique des femmes et de leur représentation dans la gouvernance économique». C’est au vu du constat que «le niveau économique d’autonomisation des femmes en Afrique centrale n’est pas encore considérable», a déploré la responsable internationale.

Parmi les pistes envisagées pour consolider leur relation, les deux responsables se sont également intéressés à «l’amélioration de la participation des femmes dans la gestion des conflits et la lutte contre les violences faites aux femmes, en s’appuyant sur le développement de la convention régionale pour la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique centrale». Ils se sont par ailleurs montrés sensibles «à la mise en œuvre du plan d’action régional de la CEEAC sur la Résolution 1325 sur femmes, paix et sécurité et l’amélioration de la santé des femmes; et à l’accès équitable aux services sociaux et la prise en charge des personnes atteintes du VIH», relève la Commission.

Pour favoriser le rapprochement des deux institutions, Oulimatar Sarr a révélé l’intention d’Onu Femmes d’«ouvrir une représentation au Gabon, même si le gouvernement gabonais n’en a pas encore fait une demande formelle». Il est en outre paru nécessaire aux deux personnalités de s’accorder sur la nécessité «de mettre en place un cadre de coopération qui va faciliter et renforcer la collaboration dans le cadre de la mise en œuvre des activités dans le domaine du genre identifiées dans le Plan stratégique indicatif de la CEEAC 2021-2025», rapporte encore l’institution communautaire.

Théodore Ayissi Ayissi

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