Validation de la phase 2 de la rationalisation des CERs

Une réunion du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales de la Cemac (Copil/Cer-Cemac) est annoncée.

Alamine Ousmane Mey, présidera les travaux depuis Yaoundé

A l’initiative du président de l’organe sous-régional, Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), des experts vont se réunir par visioconférence dès ce lundi 9 novembre. Pour l’essentiel, les travaux qui vont s’étaler jusqu’au 15 novembre prochain visent un double objectif. Il s’agira pour les participants à la session d’«examiner et valider le rapport de la deuxième phase de l’étude sur le rapprochement des cadres institutionnels, ainsi que les avant-projets de textes relatifs à la mise en place d’une seule Cer en Afrique Centrale», renseigne un communiqué du secrétariat technique du Copil Cer-Cemac parvenu à notre rédaction.

La rencontre des experts des questions liées au processus de la rationalisation des Cer est rendue possible grâce à l’expertise du «Cabinet Carletas qui a transmis le rapport finalisé» dans les délais qui lui étaient impartis. Tout en se félicitant de cet état de chose, l’organe technique du CopilCer-Cemac s’est aussi fait fort de rappeler, dans le même communiqué, que les travaux se tiennent dans un contexte général particulier. Et de ce que l’on peut alors retenir de la présentation faite à ce propos, il y a l’idée que «pour résoudre la problématique du chevauchement des espaces d’intégration, l’Union Africaine (UA), dans le sens du Traité d’Abuja, a adopté en 2006 une approche de rationalisation par harmonisation des politiques, programmes et instruments communautaires des différentes institutions opérant dans chacune des cinq régions du continent».

Or jusque-là en Afrique centrale, «les objectifs d’intégration sont poursuivis concomitamment par la CEEAC, la Cemac et la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL). Bien plus, certains Etats sont également membres à part entière d’autres communautés économiques (COMESA, SADC, EAC), rappelle, pour s’en désoler, le secrétariat technique du CopilCer-Cemac. Dès lors, il est question selon l’organe sous-régional de veiller au «rapprochement des cadres institutionnels». Cela en cohérence avec le mandat confié par les chefs d’Etat et de gouvernement et conformément aux conclusions du 4ème CopilCer-Cemac qui a acté le principe d’une fusion-constitution.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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