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Activités de vacances : L’agréable lié à l’utile, mais à minima

En cette période, quelques institutions organisent des sessions culturelles et socio-éducatives pour maintenir l’éveil des jeunes.

Centre de formation et de loisirs

Il est 10 heures. Le Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (CMPJ) de Yaoundé, situé au quartier Madagascar, a déjà ouvert ses portes. Les jeunes de différents âges font des va-et-vient pour s’enquérir des informations relatives à la kyrielle d’activités menées au sein du centre. En effet, les vacanciers y vont dans le but de se changer les idées, après une année académique et scolaire difficile, impactée par la pandémie du Covid-19. Rendue à sa 9e édition, le centre organise, comme à l’accoutumée, les activités sous le triptyque sports, loisirs, vacances.

Pour des raisons liées à la pandémie du Covid-19, les activités sportives ont été suspendues, en vue de mieux respecter les mesures barrières. Ainsi, pour les vacances de 2020, les activités culturelles et socioéducatives ont été privilégiées. «Pour des raisons sanitaires, nous avons mis en avant les activités culturelles, et socioéducatives», affirme Aline, responsable chargée des affaires générales. Parmi ces activités, on a le solfège, le piano, les arts plastiques, la danse patrimoniale, les arts cinématographiques, la mode, la cuisine, le cinéma, et les mises en scène. Toutes ces activités permettent aux jeunes de se délasser, de s’évader, mais elles contribuent notamment à renforcer les compétences et les capacités des apprenants. «Nous souhaitons que les jeunes qui viennent passer les vacances ici repartent satisfaits et dotés non seulement d’un savoir-être, mais aussi d’un savoir-faire», renchérit-elle

Les activités socio-éducatives
Au-delà des activités à caractère ludique, le Centre multifonctionnel de promotion des jeunes de Yaoundé met l’emphase sur les activités socioéducatives. Dans ce palier, il forme les jeunes aux activités agropastorales. D’ailleurs, la formation des jeunes à l’esprit entrepreneurial et au secteur agricole pour une durée de 90 jours est en cours. Dans ce champ, des jeunes sont initiés aux cultures maraîchères, le plantain, la banane, l’élevage de poulets de chair, des lapins, des escargots. L’atout majeur de cette formation réside dans le fait que les apprenants reçoivent à la fois des cours théoriques et pratiques. Ces formations sont pointues et encadrées par les experts du Minader et du Minepia. «Nous faisons appel aux professionnels du Minader et du Minepia, pour donner une formation de qualité aux apprenants, et surtout insister sur le volet pratique pour leur insertion sociale», lâche une responsable. La formation est sanctionnée par une remise des attestations aux lauréats. Ces derniers bénéficient d’un accompagnement après la formation.

L’éducation à la citoyenneté
Dans ses missions, et en appui au ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique, le centre encourage également les jeunes à apprendre la langue anglaise, et surtout sur les éduque à la citoyenneté. Les programmes proposés aux jeunes visent à développer un esprit de patriotisme, de tolérance, d’acceptation de l’autre, malgré l’altérité. Tout ceci a pour but de considérer les autres comme une famille et de mieux construire le vivre ensemble. Dans la même veine, il y a les travaux d’intérêt communautaire, et les causeries éducatives, qui reposent sur l’actualité. Ces causeries visent à apprendre aux jeunes les mesures barrières prises par le gouvernement pour endiguer la pandémie de coronavirus.

Olivier Mbessité, stagiaire

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