INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Projets régionaux : la BAD maintient ses priorités

La Banque africaine de développement (BAD) ne perd pas le Nord. Malgré le déclenchement de la crise sanitaire mondiale et l’impact que celle-ci aura forcément sur les économies de l’Afrique centrale, l’institution financière panafricaine reste attachée au processus de consolidation de l’intégration dans la sous-région.

 

Dans une sortie médiatique en date du 17 avril dernier, Solomane Koné, directeur général Afrique centrale de la BAD s’est voulu précis. «Nos projets régionaux continueront d’être exécutés et nos équipes travaillent activement à minimiser les répercussions de cette crise sur leurs calendriers d’exécution», a-t-il déclaré, assurant par ailleurs que le président de l’institution, le Dr Akinwumi Adesina, avait donné des instructions dans ce sens.

La démarche de la BAD repose sur la certitude que «l’avenir de nos pays, ceux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), réside dans notre capacité commune et consensuelle à nous attaquer aux grands défis structurels de transformation et d’émergence des économies», a fait savoir le responsable de l’institution bancaire. Et de fait, la banque africaine entend se déployer dans deux directions.

Sur le terrain des initiatives déjà en voie ou en cours d’exécution, la BAD a en effet à cœur de mener à son terme le projet d’appui à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour le marché financier unifié. Mais il y a aussi le projet régional d’urgence visant à permettre à l’OCEAC de mettre sur pied en urgence, un système régional de surveillance épidémiologique. On peut également relever dans ce registre l’opération de soutien au marché de la pension livrée en zone CEMAC. D’après Solomane Koné, ce dernier projet vise «à aider les acteurs non bancaires à avoir accès au marché monétaire à des coûts favorables, mais aussi de fournir de la liquidité aux banques commerciales, et de soutenir le marché obligataire tout en renforçant les réserves de change».

Dans un deuxième temps, l’institution africaine reste «concentrée sur les 12 projets régionaux actuellement en cours dans la zone CEMAC et dont le coût estimatif global s’élève à 2819,2 milliards FCFA», s’est satisfait le directeur Afrique centrale de la BAD.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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