Politiques publiques : L’inclusion sociale, aiguillon du Minepat en 2020
Cette année, l’action du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) est centrée sur le renforcement de l’impact de l’investissement public sur la croissance économique.
Face à la presse, le 22 janvier 2019, le ministre Alamine Ousmane Mey a décliné les grandes lignes de son action durant l’année en cours. Conscient des chocs qui l’ont fragilisé, le Minepat veut redorer le blason du tissu économique du Cameroun en 2020. Pour y parvenir, il envisage d’entreprendre une transformation structurelle de l’économie camerounaise. Assurance faite au sortir de la Conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel, à Yaoundé.
Réformes
Selon Alamine Ousmane Mey, «la réforme structurelle passe par la mise en place des conditions favorables à l’attraction des investissements, un positionnement stratégique, dans le commerce international et un développement social harmonieux; tout comme par la consolidation budgétaire à travers la maitrise de notre cadre budgétaire, une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques et la diffusion du contrôle de gestion au sein de notre administration». Concrètement, explique-t-il, il sera question de déployer des mesures visant à renforcer l’impact de l’investissement public sur la croissance économique; de renforcer le tissu industriel permettant de faire la promotion du «made in Cameroon»; de promouvoir l’utilisation des intrants locaux par les entreprises du secteur agroalimentaire.
Dans la même logique, le ministre de l’Économie compte faire un suivi scrupuleux des réformes engagées pour l’amélioration du climat des affaires, de même que pour la promotion des partenariats publics-privé, outil de référence pour le financement des projets. Ce n’est pas tout. Le Minepat va également procéder à l’opérationnalisation des instruments de financement innovants identifiés et promouvoir leur exploitation. Il va également procéder à la recherche des mécanismes de financement orientés vers le secteur privé.
Capital humain
Parce qu’une émergence sans inclusion entretient les germes de la décadence, il est plus que nécessaire d’inclure les populations dans la création et la gestion des richesses. Objectif: pallier les inégalités ayant occasionné les conflits dans le pays.
À cet égard, Alamine Ousmane Mey, mise sur le capital humain. «Je m’en voudrais de ne pas insister sur l’importance fondamentale qu’il nous faudra accorder, plus que par le passé, au capital humain». Dans cet ordre, le Minepat compte œuvrer pour déployer ses forces en vue d’assurer l’accès aux services de base de qualité aux populations: santé, éducation, formation.
Toutes ces mesures participent de la Stratégie nationale du développement à l’horizon 2030.