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Rendu public le 17 août 2020, le rapport de l’enquête sur le scandale de fuite des épreuves du baccalauréat session 2020 des séries scientifiques établit clairement les responsabilités des uns et des autres impliqués dans la chaine de validation et de sécurisation des sujets dudit examen à l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC).

Célestin Paul Ngoumti (chef de service de la reprographie), Zachée Bona et Nsegbe (cadres détachés, tous professeurs des lycées d’enseignement général) écopent d’une suspension de 3 mois et sans préjudice de poursuites judiciaires pour négligence et complicité. D’autres personnels de l’OBC sont également impliqués dans le scandale. Comme sanction, Héloïse Léontine Tsimi Nga, Junior Issa Hayatou, Gabriel Noel Abena Ngono et Valérie Mfomo Mimfoumou tombent tous sous le coup des mesures disciplinaires diligentées par le directeur de l’OBC.  

Il s’agissait d’une enquête administrative pilotée par le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Dans le sillage de ce dernier se trouvaient des éléments de la direction de la police judiciaire, ceux de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) et des cadres de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC).

Diane Kenfack (stagiaire)

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