INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Vers un marché unique de la téléphonie mobile dans la sous-région

Harmonisation des tarifs de communication, réduction des coûts d’itinérance et résolution du problème d’interférence entre les pays membres… Voilà les premiers dossiers de la convergence téléphonique en Afrique centrale. Les responsables des agences nationales de régulation du secteur des télécommunications ont récemment défini ces priorités.

Depuis sa session extraordinaire au début du mois d’août, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac) réfléchit à un système intégré régional des télécommunications. A l’échelle nationale, chaque pays est doté d’une infrastructure obéissant à l’écosystème économique, juridique et technologique. Du fait d’une absence de convergence, le coût de la communication inter-pays est un calvaire pour les consommateurs. Pour résoudre ces problèmes, «les pays membres de l’Artac vont signer des accords d’interconnexion», informe Bertrand Bodeze Debossal, directeur général de l’ART/RCA.

Gains
L’indice d’intégration régionale publié en 2016 par la CEA identifie l’itinérance comme l’un des 16 indicateurs d’appréciation de l’intégration régionale notamment en matière de mobilité. Le bureau sous régional pour l’Afrique centrale a déjà démontré que les coût élevés d’itinérance dans la sous-région augmentent les innombrables entraves à la fluidité des échanges.
Selon Antonio Pedro, directeur dudit Bureau, la baisse des coûts d’appels permettrait la réalisation des économies d’échelle pour les opérateurs de la téléphonie mobile. Ce qui se traduirait en augmentation des appels, en hausse des recettes, en accroissement de l’impôt, en investissement supplémentaire pour l’amélioration des capacités et qualités du service et en recrutement de personnels.

Zacharie Roger Mbarga

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