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Travail décent : L’OIT, 100 ans… autour et sur le terrain

L’unique agence tripartite des Nations unies célèbre son centenaire l’année prochaine.

Une vue de l’assistance au déjeuner de presse de l’OIT

Être à pied d’œuvre pour la l’élaboration des politiques et des programmes visant à promouvoir le travail décent pour tous les hommes et femmes dans le monde. C’est la tâche à laquelle est astreinte l’OIT (Organisation internationale du travail) depuis 1919. Logiquement, on dira qu’en 2019, cela fait 100 ans d’activités. Mieux: «100 ans de plaidoyer pour un travail productif et convenablement rémunéré, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale pour les familles, de meilleures perspectives de développement personnel et d’insertion sociale, la liberté pour les individus d’exprimer leurs revendications, de s’organiser et de participer aux décisions qui affectent leur vie, et l’égalité des chances et de traitement pour tous, hommes et femmes», selon Vera Lucia Paquete Perdigao. Au cours d’un déjeuner de presse à Yaoundé le 19 septembre 2018, la directrice régionale de l’OIT pour l’Afrique centrale indique que 2019 est «l’année de célébration mondiale de la vision de l’OIT, celle d’une paix universelle fondée sur la justice sociale». Plus spécifiquement, c’est l’année d’évaluation des acquis dans chacun des 187 États membres de ce démembrement des Nations unies.

Cas d’école

Au Cameroun par exemple, l’OIT est présente depuis 50 ans au moins. En collaboration avec les administrations publiques et privées, les organisations patronales et syndicales, l’institution onusienne s’active surtout dans l’accompagnement des parties. Les résultats de ce travail sont visibles dans l’élaboration des cadres stratégiques de formation. Le tout, précise-t-on, a un triple objectif : «des emplois plus nombreux et de meilleure qualité ; la création et l’extension des socles de protection sociale ; le dialogue et l’inspection du travail».

Pour mémoire, dès les premières années de sa création, l’OIT a apporté des contributions décisives au monde du travail. Il s’agit notamment des six premières conventions internationales du travail adoptées à Washington en octobre 1919, lors de la première session de la Conférence internationale du travail. Ces conventions portent respectivement sur la durée du travail dans l’industrie, le chômage, la protection de la maternité, le travail de nuit des femmes, l’âge minimum et le travail de nuit des jeunes dans l’industrie. Depuis le 1er octobre 2012, Guy Ryder, syndicaliste britannique, préside aux destinées de cette organisation.

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