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Étiquette : Afreximbank
AG d’Afreximbank: la vision du commerce intra-africain du DG de la CNPS
Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame a pris une part active et fait une série de propositions au cours des assises du 15 au 17 juin dernier au CaireLes expériences récentes de l’actualité mondiale (Covid-19, crise ukrainienne…) enseignent à l’Afrique un certain nombre de leçons, au rang desquelles les suivantes:⁃l’existence et la multiplication des institutions de promotion et du financement du « développement » de l’Afrique, après plusieurs décennies, n’ont pas nécessairement induit une accélération remarquable dans l’atteinte des objectifs recherchés, en dépit de la bonne volonté et des efforts déployés;⁃les solutions édictées par les tiers ne sont pas nécessairement celles que l’Afrique devrait porter, parce que les problématiques ne se posent pas de la même manière ni avec une identique pertinence, et, par conséquent, les solutions préconisées ou mises en œuvre ne sauraient être dupliquées telles quelles;⁃la nécessité d’une réflexion autonome et rigoureuse s’impose pour l’Afrique avec une acuité qui ne devrait laisser aucune place à un confort intellectuel préjudiciable, consistant à s’aligner sans réserve sur les positions ou stratégies des tiers, ou à une modélisation dont les paramètres seraient tronqués ou mal appréciés.I/ La notion de développement devrait être réexaminée au regard de la position et des ambitions de l’AfriqueLe grand problème en Afrique est, tant dans la définition des concepts que les orientations de nos économies, de vouloir reprendre in extenso et sans évaluation préalable les mesures mises en œuvre sous d’autres cieux, même si celles-ci ont parfois connu là-bas un certain succès. Il faut bien convenir, surtout à long terme, que le succès des uns ne fait pas toujours celui des autres, et vice-versa, les contextes, la sociologie, la psychologie et même l’anthropologie n’étant pas les mêmes.Le développement n’est pas la duplication des infrastructures et des modes de vie d’ailleurs; l’Afrique doit pouvoir dire ce que représente pour elle le développement, si tant est qu’il s’agit d’un concept approprié; il faudrait peut-être lui substituer la notion de grandissement ou de progrès, dans la mesure où il s’agit d’une notion promue dans des temps où les autres entendaient bien assumer à notre égard un rapport de domination et d’exclusivité dans l’initiative du progrès.Il faut tenir compte des évolutions chez nos partenaires dans leurs stratégies de modèles économiques; on voit bien qu’en occident par exemple, la notion de mondialisation n’a plus la même signification depuis la crise du Covid, en tout cas en ce qui concerne les chaînes de valeur, la tendance étant de ramener les productions et approvisionnements dans un cadre local et endogène, à défaut d’être fondé sur des considérations stratégiques qui leurs sont profitables.De ce point de vue, les notions mêmes de croissance et autres pourraient subir le même lifting initiatique, non pas dans le but de remettre en cause des réalités économiques, mais surtout de réorienter nos efforts pour assurer le bien-être réel de nos peuples.II/ La cohérence africaine pourrait ainsi être promue ou reçue comme pierre angulaire du grandissement de l’Afrique, afin de parvenir à: (i) un équilibrage de la production sur l’ensemble du continent; ((ii) une grande acceptation du plan africain de production/commerce/libre échange ; (iii) des échanges intensifs, pérennes et globalement bénéfiques pour l’ensemble des Etats. Ainsi pourrait-on envisager avec avantage, par les dirigeants africains et les institutions de financement comme Afreximbank et d’autres œuvrant pour les intérêts majeurs et critiques de l’Afrique :⁃la définition d’un objectif absolu, autant que faire se peut, de l’autosuffisance en matière alimentaire, idéalement par Etat;⁃la définition préalable d’une carte de distribution équilibrée et tenant compte des avantages comparatifs respectifs, des pôles de production manufacturière par régions et produits, de manière à éviter la multiplication des mêmes produits dans tous les pays, source d’une concurrence fatale pour la plupart des pays ou d’une faiblesse rédhibitoire des échanges infra-africains;⁃la définition de chaînes de valeur sur l’ensemble du continent, de manière que, après la distribution des pôles de production, il puisse y avoir des sous-pôles de production des éléments contribuant à la mise au point ou à l’assemblage de produits finaux sortis des pôles principaux.⁃une organisation de la notation financière et économique des Etats et institutions africains selon des critères propres et appropriés;⁃la considération que la voie du grandissement résolu de l’Afrique ne sera pas un long fleuve tranquille, il faudra indubitablement passer par un temps de réajustement pratique et idéologique difficile, et être prêts y compris à des conflits commerciaux, si ce n’est plus, avec des tiers aujourd’hui dominants et profitant de positions privilégiées à notre détriment.III/ La construction d’un groupage, conventionnel ou associatif, d’institutions de financement africaines y compris les fonds de pension et caisses de sécurité sociale, pour la constitution de capitaux significatifs et majoritairement autosuffisants, destinés exclusivement au financement des économies africaines, selon les besoins réels de l’Afrique et au regard de son potentiel avéré.Créer des connexions entre l’ici et l’ailleurs
Que les PME camerounaises migrent d’un ancrage local à un rayonnement international. La FIP prépare le terrain.
Photo de famille à l’issue de la cérémonie officielle d’ouverture de PROMOTE 2022 On se souvient de la conférence économique organisée (en prélude à 8e édition de Promote) du 27 au 28 mai 2021 par la FIP branche Afrique, en partenariat avec Afreximbank et Afriland First Bank. On se souvient également du thème des échanges («ZLECAF: outil de promotion et de développement du commerce intra-africain»). C’était, affirmait alors Jean-Claude Ebe Evina (Commissaire général de la Branche Afrique d’Inter-Progress) pour «examiner les préalables à la véritable mise en effectivité de la ZLECAF».
À Promote 2022, les discours ne se sont pas privés de rappeler que les PME camerounaises ont besoin d’inventer un nouveau modèle de parcours stratégique. «Le thème choisi pour cette Edition n’est pas un fait du hasard. Il se situe en effet dans le prolongement de la Stratégie Nationale de Développement 20-30 élaborée par le gouvernement camerounais et dont l’industrialisation est l’un des piliers principaux. Il se situe concomitamment dans la foulée de la ZLECAF, dont il convient de maximiser les avantages, par le biais de élaborée par le gouvernement et dont l’industrialisation.
La ZLECAF est un marché unique africain sans barrière, destiné à faire émerger le continent africain» a précisé le ministre du Commerce. En clair, il est énoncé que les entreprises camerounaises doivent faire appel à leurs ressources endogènes pour construire une intelligence compétitive à l’échelle internationale. Pour la FIP, la créativité doit être mise à contribution par les PME pour répondre au défi pointé la ZLECAF. En filigrane se profile l’idée selon laquelle «voici le moment pour les PME locales d’identifier des opportunités entrepreneuriales sur les marchés étrangers».
Jean-René Meva’a Amougou
Zlecaf : Le fonds des exportations siège au Rwanda
Le fonds continental de développement des exportations de Afreximbank devant atteindre une capacité de 1 milliard dollars aura pour siège le pays de Paul Kagame.
Le Rwanda et la banque africaine d’import-export (Afreximbank) viennent de parafer l’installation du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) au Rwanda. La signature de trois accords entre le Rwanda et Afreximbank a eu lieu dimanche 22 novembre en Égypte. Il s’agissait d’un accord d’établissement, un accord de siège et un mémorandum d’accord. Les signataires étaient, pour le Rwanda, Alfred Kalisa, ambassadeur du Rwanda en Égypte, et le professeur Benedict Oramah, président d’Afreximbank. Dans le cadre des accords signés, le Rwanda s’est engagé à offrir certains avantages à la FEDA. L’accord d’établissement est un traité multilatéral que chaque État membre signera, tandis que l’accord de siège est un accord bilatéral qui permet à la FEDA d’avoir ses bureaux au Rwanda.
Le MoU, en revanche, est un accord qui énonce des engagements spécifiques du gouvernement du Rwanda envers FEDA, y compris la fourniture de loyers et de terrains gratuits. L’ambassadeur Kalisa a indiqué que le pays s’efforcera de garantir que la FEDA réussisse à conduire et à remplir son mandat, qui consiste essentiellement à fournir des capitaux d’amorçage aux entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, de la fabrication, de la consommation et de la vente au détail, et des services financiers. Les autres secteurs susceptibles de bénéficier du programme concernent les entreprises de technologie, de voyage et de tourisme, de transport et de logistique, ainsi que les parcs industriels opérant à travers l’Afrique.
Dans sa quête de promotion du commerce intraafricain et de facilitation des flux d’investissement direct étranger dans les secteurs du commerce et des exportations en Afrique, Afreximbank lance ce fonds d’actions en direction des entreprises africaines. «Le Rwanda est heureux d’accueillir la FEDA alors que nous travaillons ensemble pour réaliser les rêves de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) sur le continent», a déclaré l’ambassadeur Kalisa.
«La signature des accords d’établissement de la FEDA est une étape importante vers la réalisation des objectifs stratégiques d’Afreximbank en matière de promotion du commerce intraafricain et du développement des exportations», a déclaré Oramah. Le président a souligné qu’il était essentiel pour le continent d’accélérer et d’attirer des financements importants pour le développement des infrastructures commerciales entre les pays africains.
Focus sur les PME
Le Fonds investira dans tous les segments du marché, mais se concentrera principalement sur les petites et moyennes entreprises, selon les responsables de la banque à Le Caire en Égypte. Il investira également dans des entreprises matures et des entreprises en démarrage où il existe un vide sur le marché et où les investissements ont un niveau élevé de valeur ajoutée et un impact sur le développement en Afrique. Selon Afreximbank, l’objectif à long terme est de fournir des fonds propres et un soutien connexe aux opérateurs des secteurs marchands et de soutien en Afrique, en mettant l’accent sur les activités qui soutiennent le commerce intraafricain et les exportations à valeur ajoutée. Le Fonds, initialement ciblé à 500 millions dollars, devrait atteindre plus d’un milliard dollars au cours des prochaines années. Afreximbank a déjà injecté 350 millions dollars dans le fonds.
Bobo Ousmanou
Business : le Canada tend la main à la sous-région
La neuvième édition du forum Afrique Expansion rassemblera des décideurs africains et canadiens, les 4 et 5 septembre 2019 à Montréal.
Le centre Sheraton de Montréal accueillera la 9e édition du forum Afrique Expansion, les 4 et 5 septembre prochains. Plus de 500 investisseurs, entrepreneurs et décideurs africains ou canadiens s’y retrouveront. On verra la participation de plusieurs délégations en provenance d’une vingtaine de pays, dans le but de discuter des opportunités d’affaires entre l’Afrique et le Canada, et nouer des partenariats.
D’après Amina Gerba, présidente et initiatrice de l’événement, «l’Afrique intéresse et attire des investisseurs de partout dans le monde. Les Chinois, les Britanniques, les Américains se livrent une guerre pour les parts de marché dans tous les secteurs. Le Canada ne doit pas être en reste».
Créé en 2003, Afrique Expansion représente la plus importante plateforme canadienne des partenariats Afrique-Canada. Ce forum est l’événement idoine pour mieux connaître les réalités des affaires en Afrique. Il met également en valeur les avantages compétitifs et incitatifs pour les investisseurs et porteurs de projets intéressés par les marchés africains. L’événement est organisé par Afrique Expansion avec l’appui de la banque africaine d’import – Export (Afreximbank) et du gouvernement du Québec.
La programmation du forum prévoit des déjeuners-conférences et plusieurs ateliers. Les principaux grands thèmes qui seront abordés lors de cette édition sont : l’énergie, l’économie numérique, l’agro-industrie, le financement des projets et les investissements directs étrangers. L’événement sera clôturé par un grand dîner-gala, au cours duquel des prix d’excellence seront remis aux entreprises et personnalités ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’Afrique durant les deux dernières années.
Joseph Julien Ondoua Owona, Stg