Penci Sport plugin only working with the Soledad theme.

Archives des Afreximbank - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Afreximbank

  • AG d’Afreximbank: la vision du commerce intra-africain du DG de la CNPS

    AG d’Afreximbank: la vision du commerce intra-africain du DG de la CNPS

    Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame a pris une part active et fait une série de propositions au cours des assises du 15 au 17 juin dernier au Caire
    Les expériences récentes de l’actualité mondiale (Covid-19, crise ukrainienne…) enseignent à l’Afrique un certain nombre de leçons, au rang desquelles les suivantes:
    ⁃l’existence et la multiplication des institutions de promotion et du financement du « développement » de l’Afrique, après plusieurs décennies, n’ont pas nécessairement induit une accélération remarquable dans l’atteinte des objectifs recherchés, en dépit de la bonne volonté et des efforts déployés;
    ⁃les solutions édictées par les tiers ne sont pas nécessairement celles que l’Afrique devrait porter, parce que les problématiques ne se posent pas de la même manière ni avec une identique pertinence, et, par conséquent, les solutions préconisées ou mises en œuvre ne sauraient être dupliquées telles quelles;
    ⁃la nécessité d’une réflexion autonome et rigoureuse s’impose pour l’Afrique avec une acuité qui ne devrait laisser aucune place à un confort intellectuel préjudiciable, consistant à s’aligner sans réserve sur les positions ou stratégies des tiers, ou à une modélisation dont les paramètres seraient tronqués ou mal appréciés.
    I/ La notion de développement devrait être réexaminée au regard de la position et des ambitions de l’Afrique
    Le grand problème en Afrique est, tant dans la définition des concepts que les orientations de nos économies, de vouloir reprendre in extenso et sans évaluation préalable les mesures mises en œuvre sous d’autres cieux, même si celles-ci ont parfois connu là-bas un certain succès. Il faut bien convenir, surtout à long terme, que le succès des uns ne fait pas toujours celui des autres, et vice-versa, les contextes, la sociologie, la psychologie et même l’anthropologie n’étant pas les mêmes.
    Le développement n’est pas la duplication des infrastructures et des modes de vie d’ailleurs; l’Afrique doit pouvoir dire ce que représente pour elle le développement, si tant est qu’il s’agit d’un concept approprié; il faudrait peut-être lui substituer la notion de grandissement ou de progrès, dans la mesure où il s’agit d’une notion promue dans des temps où les autres entendaient bien assumer à notre égard un rapport de domination et d’exclusivité dans l’initiative du progrès.
    Il faut tenir compte des évolutions chez nos partenaires dans leurs stratégies de modèles économiques; on voit bien qu’en occident par exemple, la notion de mondialisation n’a plus la même signification depuis la crise du Covid, en tout cas en ce qui concerne les chaînes de valeur, la tendance étant de ramener les productions et approvisionnements dans un cadre local et endogène, à défaut d’être fondé sur des considérations stratégiques qui leurs sont profitables.
    De ce point de vue, les notions mêmes de croissance et autres pourraient subir le même lifting initiatique, non pas dans le but de remettre en cause des réalités économiques, mais surtout de réorienter nos efforts pour assurer le bien-être réel de nos peuples.
    II/ La cohérence africaine pourrait ainsi être promue ou reçue comme pierre angulaire du grandissement de l’Afrique, afin de parvenir à: (i) un équilibrage de la production sur l’ensemble du continent; ((ii) une grande acceptation du plan africain de production/commerce/libre échange ; (iii) des échanges intensifs, pérennes et globalement bénéfiques pour l’ensemble des Etats. Ainsi pourrait-on envisager avec avantage, par les dirigeants africains et les institutions de financement comme Afreximbank et d’autres œuvrant pour les intérêts majeurs et critiques de l’Afrique :
    ⁃la définition d’un objectif absolu, autant que faire se peut, de l’autosuffisance en matière alimentaire, idéalement par Etat;
    ⁃la définition préalable d’une carte de distribution équilibrée et tenant compte des avantages comparatifs respectifs, des pôles de production manufacturière par régions et produits, de manière à éviter la multiplication des mêmes produits dans tous les pays, source d’une concurrence fatale pour la plupart des pays ou d’une faiblesse rédhibitoire des échanges infra-africains;
    ⁃la définition de chaînes de valeur sur l’ensemble du continent, de manière que, après la distribution des pôles de production, il puisse y avoir des sous-pôles de production des éléments contribuant à la mise au point ou à l’assemblage de produits finaux sortis des pôles principaux.
    ⁃une organisation de la notation financière et économique des Etats et institutions africains selon des critères propres et appropriés;
    ⁃la considération que la voie du grandissement résolu de l’Afrique ne sera pas un long fleuve tranquille, il faudra indubitablement passer par un temps de réajustement pratique et idéologique difficile, et être prêts y compris à des conflits commerciaux, si ce n’est plus, avec des tiers aujourd’hui dominants et profitant de positions privilégiées à notre détriment.
    III/ La construction d’un groupage, conventionnel ou associatif, d’institutions de financement africaines y compris les fonds de pension et caisses de sécurité sociale, pour la constitution de capitaux significatifs et majoritairement autosuffisants, destinés exclusivement au financement des économies africaines, selon les besoins réels de l’Afrique et au regard de son potentiel avéré.
  • Créer des connexions entre l’ici et l’ailleurs

    Créer des connexions entre l’ici et l’ailleurs

    Que les PME camerounaises migrent d’un ancrage local à un rayonnement international. La FIP prépare le terrain.

    Photo de famille à l’issue de la cérémonie officielle d’ouverture de PROMOTE 2022

    On se souvient de la conférence économique organisée (en prélude à 8e édition de Promote) du 27 au 28 mai 2021 par la FIP branche Afrique, en partenariat avec Afreximbank et Afriland First Bank. On se souvient également du thème des échanges («ZLECAF: outil de promotion et de développement du commerce intra-africain»). C’était, affirmait alors Jean-Claude Ebe Evina (Commissaire général de la Branche Afrique d’Inter-Progress) pour «examiner les préalables à la véritable mise en effectivité de la ZLECAF».

    À Promote 2022, les discours ne se sont pas privés de rappeler que les PME camerounaises ont besoin d’inventer un nouveau modèle de parcours stratégique. «Le thème choisi pour cette Edition n’est pas un fait du hasard. Il se situe en effet dans le prolongement de la Stratégie Nationale de Développement 20-30 élaborée par le gouvernement camerounais et dont l’industrialisation est l’un des piliers principaux. Il se situe concomitamment dans la foulée de la ZLECAF, dont il convient de maximiser les avantages, par le biais de élaborée par le gouvernement et dont l’industrialisation.

    La ZLECAF est un marché unique africain sans barrière, destiné à faire émerger le continent africain» a précisé le ministre du Commerce. En clair, il est énoncé que les entreprises camerounaises doivent faire appel à leurs ressources endogènes pour construire une intelligence compétitive à l’échelle internationale. Pour la FIP, la créativité doit être mise à contribution par les PME pour répondre au défi pointé la ZLECAF. En filigrane se profile l’idée selon laquelle «voici le moment pour les PME locales d’identifier des opportunités entrepreneuriales sur les marchés étrangers».

    Jean-René Meva’a Amougou

  • Zlecaf : Le fonds des exportations siège au Rwanda

    Zlecaf : Le fonds des exportations siège au Rwanda

    Le fonds continental de développement des exportations de Afreximbank devant atteindre une capacité de 1 milliard dollars aura pour siège le pays de Paul Kagame.

    Le Rwanda et la banque africaine d’import-export (Afreximbank) viennent de parafer l’installation du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) au Rwanda. La signature de trois accords entre le Rwanda et Afreximbank a eu lieu dimanche 22 novembre en Égypte. Il s’agissait d’un accord d’établissement, un accord de siège et un mémorandum d’accord. Les signataires étaient, pour le Rwanda, Alfred Kalisa, ambassadeur du Rwanda en Égypte, et le professeur Benedict Oramah, président d’Afreximbank. Dans le cadre des accords signés, le Rwanda s’est engagé à offrir certains avantages à la FEDA. L’accord d’établissement est un traité multilatéral que chaque État membre signera, tandis que l’accord de siège est un accord bilatéral qui permet à la FEDA d’avoir ses bureaux au Rwanda.

    Le MoU, en revanche, est un accord qui énonce des engagements spécifiques du gouvernement du Rwanda envers FEDA, y compris la fourniture de loyers et de terrains gratuits. L’ambassadeur Kalisa a indiqué que le pays s’efforcera de garantir que la FEDA réussisse à conduire et à remplir son mandat, qui consiste essentiellement à fournir des capitaux d’amorçage aux entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, de la fabrication, de la consommation et de la vente au détail, et des services financiers. Les autres secteurs susceptibles de bénéficier du programme concernent les entreprises de technologie, de voyage et de tourisme, de transport et de logistique, ainsi que les parcs industriels opérant à travers l’Afrique.

    Dans sa quête de promotion du commerce intraafricain et de facilitation des flux d’investissement direct étranger dans les secteurs du commerce et des exportations en Afrique, Afreximbank lance ce fonds d’actions en direction des entreprises africaines. «Le Rwanda est heureux d’accueillir la FEDA alors que nous travaillons ensemble pour réaliser les rêves de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) sur le continent», a déclaré l’ambassadeur Kalisa.

    «La signature des accords d’établissement de la FEDA est une étape importante vers la réalisation des objectifs stratégiques d’Afreximbank en matière de promotion du commerce intraafricain et du développement des exportations», a déclaré Oramah. Le président a souligné qu’il était essentiel pour le continent d’accélérer et d’attirer des financements importants pour le développement des infrastructures commerciales entre les pays africains.

    Focus sur les PME

    Le Fonds investira dans tous les segments du marché, mais se concentrera principalement sur les petites et moyennes entreprises, selon les responsables de la banque à Le Caire en Égypte. Il investira également dans des entreprises matures et des entreprises en démarrage où il existe un vide sur le marché et où les investissements ont un niveau élevé de valeur ajoutée et un impact sur le développement en Afrique. Selon Afreximbank, l’objectif à long terme est de fournir des fonds propres et un soutien connexe aux opérateurs des secteurs marchands et de soutien en Afrique, en mettant l’accent sur les activités qui soutiennent le commerce intraafricain et les exportations à valeur ajoutée. Le Fonds, initialement ciblé à 500 millions dollars, devrait atteindre plus d’un milliard dollars au cours des prochaines années. Afreximbank a déjà injecté 350 millions dollars dans le fonds.

    Bobo Ousmanou

  • Financement des opérations d’Import-Export : Les PME de la sous-région pas si lésées !

    Financement des opérations d’Import-Export : Les PME de la sous-région pas si lésées !

    Elles ne sont éligibles que pour les financements indirects.

    Pour le Gicam, l’éducation financière des opérateurs économiques est nécessaire

    Afin de se tenir auprès des PME en Afrique centrale, Afreximbank pourra appuyer des banques commerciales locales pouvant les accompagner. Puisque les Pme ont des besoins qui s’expriment en millions. Pour Afreximbank, le crédit minimal s’élève à 2,5 milliards de Fcfa. Pour les Pme, la marche est trop haute.

    De toutes évidences, il fallait le faire. Le tissu entrepreneurial du continent africain est majoritairement composé des petites et moyennes entreprises. Et pour Célestin Tawamba, « l’Afrique se développe par la Pme ». Le président du Gicam, en défenseur de ses collègues et membres a indiqué « les entreprises n’ont pas besoin de milliards. L’erreur de plusieurs établissements financiers c’est parfois de donner davantage à ceux qui peuvent avoir de l’argent. Comment faire pour donner à ceux qui n’en n’ont pas ? ».

    Ce plaidoyer a conduit les responsables d’Afreximbank à proposer la conclusion d’un partenariat avec le Gicam afin de positionner au mieux les produits et permettre aux Pme d’en tirer le meilleur parti.

     Conditions d’éligibilités

    Les secteurs d’intervention de la banque sont : le commerce intraafricain, l’industrialisation et le développement des exportations, le financement du commerce. Toute entreprise candidate au financement de la banque doit exercer dans ce secteur. Afreximbank privilégie les entreprises du commerce intraafricain et le commerce extraafricain avec un accent particulier sur le commerce sud-sud.

    Comme critère de deuxième niveau, la banque s’appuie sur des institutions financières solvables qui servent d’intermédiaires de finance commerciale (TFIs). La banque met à la disposition de ces institutions des lignes pour financer des transactions éligibles. Il faut noter que certaines opérations se font directement au profit des entreprises.

    Les entités habilitées à bénéficier du statut de TFIs sont : banques centrales, entreprises de commerce d’exportation ou Chambres d’exportation, les banques commerciales et d’affaires, agences nationales de crédit à l’exportation, banques export-import, Institutions financières régionales, compagnies d’assurance.

    Pour être nommé TFI, l’établissement doit opérer dans un Etat participant. Dans les autres Etats, les institutions doivent s’appuyer sur les banques de financement des importations d’un Etat participant. Pour bénéficier d’une ligne, un TFI doit ouvrir un compte avec la banque.

    Un TFI bénéficiaire d’une ligne de crédit doit promptement fournir à la banque : les relevés des comptes financiers périodiques, des copies des rapports à la banque centrale du pays (compte de profits et pertes, adéquation du capital, bilan, conformité avec règles directives de prudence), tous autres documents qui informeront Afreximbank du statut financier et des activités économiques du TFI.

    Zacharie Roger Mbarga

  • Commerce intraafricain :Le Président d’Afreximbank dans nos murs

    Commerce intraafricain :Le Président d’Afreximbank dans nos murs

    Pr. Benedict Oramah arrive à Yaoundé ce jeudi afin de signer l’accord de siège du bureau afrique centrale de la banque africaine d’export import.

    Benedict Oramah dans le cambouis Afrique centrale

    Vendredi 13 novembre prochain, Afreximbank et le Cameroun signeront l’accord de siège de établissant le bureau régional Afrique centrale de l’institution panafricaine. Yaoundé, la capitale camerounaise abritera ledit siège. La banque panafricaine sera représentée par celui qui l’incarne la mieux le Pr Benedict Oramah. Le ministre des relations extérieures représentera la partie Camerounaise.

    L’un des outils les plus incontournables pour le renforcement des échanges sur le continent et entre le continent le reste du monde prend ainsi pied en Afrique centrale. Une configuration qui se distingue par la faiblesse des échanges, la faiblesse du tissu productif et la faiblesse du réseau d’échange.

     Intérêts

    Lors du forum d’affaires organisé à l’intention des opérateurs économiques dans la ville de Douala ce 10 décembre 2019, René Awambeng, directeur général des relations clients de la banque panafricaine n’a pas manqué de le souligner « il s’agit d’un événement historique et d’une étape importante pour la région, le Cameroun et la banque africaine d’export-import ». Le représentant du président de la banque africaine d’import export à ce forum a par la suite indiqué que la cérémonie de vendredi verra également la signature d’un mémorandum d’entente pour le développement des affaires.  C’est en juin dernier lors des assemblées annuelles à Moscou (Russie) que le conseil d’administration d’Afreximbank a approuvé l’ouverture de la représentation régionale de la Banque en Afrique centrale et à Yaoundé.

    Opportunité

    Pour le groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), « ce n’est pas tous les jours que le Cameroun accueille le siège des institutions internationales. Nous avons l’habitude de les voir s’ouvrir dans les pays amis tels que la Côte d’Ivoire très souvent. Nous sommes particulièrement heureux de cette initiative. Comme l’ensemble de la communauté des affaires, le Gicam ne peut que se réjouir de cette perspective. Elle se traduira par une présence plus visible de cette institution au Cameroun. Les chefs d’entreprises et les entrepreneurs camerounais pourront ainsi davantage bénéficier de ses services. Nous espérons découvrir au travers des produits financiers et non financiers d’Afreximbank des solutions accessibles et adaptées à notre sous-région ». Célestin Tawamba, président du Gicam et de l’Unipace (union des patronats d’Afrique centrale) a reconnu que « le problème de l’accès au financement notamment pour les pme de notre sous-région se pose avec une acuité particulière ».

    Optimisation

    Le niveau d’intermédiation financière en Afrique centrale est le plus faible du continent. Cette assertion est e Célestin Tawamba une fois de plus. Dans cette situation, « les marchés des capitaux sont quasi inexistants » rajoute-t-il. Au Cameroun, le total des crédits à l’économie ne représente que 14 à 15% du Pib. Au Sénégal, la moyenne est de 29,5% et en Côte d’ivoire 26,5%. En Afrique subsaharienne, la moyenne est de 48,8%.

    Plusieurs facteurs expliquent cette faiblesse : les contraintes internes aux entreprises (capacités à proposer des projets bancables, culture de remboursement des crédits), l’environnement des affaires et les insuffisances du secteur bancaire (tendance au financement des garanties).

    Dans cet atmosphère que l’installation d’Afreximbank  est à la fois un défis et un espoir.

     Zacharie Roger Mbarga

  • Financement du commerce : Afreximbank installe son Bureau régional à Yaoundé

    Financement du commerce : Afreximbank installe son Bureau régional à Yaoundé

    Elle est imminente, l’ouverture du Bureau Afrique centrale de la Banque africaine d’import-export Afreximbank.

    Les autorités camerounaises et le top management de l’institution panafricaine peaufinent les détails techniques de la signature de l’accord de siège, les éléments protocolaires en termes d’immunités et privilèges, puis le logement des services et du personnel.

    La plupart de ces dossiers sont gérés entre la présidence de la République et le ministère des Relations extérieures. Afin d’offrir l’encadrement juridique et diplomatique pour un établissement en toute quiétude de l’institution.

    Jusqu’ici, le Bureau d’Abidjan gérait les pays francophones d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale. Il se cantonnera désormais aux pays francophones d’Afrique de l’ouest et le Bureau de Yaoundé couvrira toute l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo, Tchad). Avec un commerce régional en recul, passé de 3,9% en 2017 à 2% en 2018 (note de conjoncture commerciale de la Cemac), les pays de la sous-région fondent un certain espoir en matière d’amélioration de la logistique de commerce dans les opérations d’import – export.

    Dans cette procédure d’octroi, le Cameroun a devancé la RDC, le Gabon et le Congo avaient fait acte de candidature. Les atouts structurels et conjoncturels de hub économique et commercial de la région ont joué en faveur de Yaoundé. C’est le 22 juin dernier que les actionnaires de la Banque ont pris leur décision lors des assemblées annuelles à Moscou.

    Après l’installation du Bureau régional de la Banque africaine de développement, le Cameroun voit son image de marque renforcée avec l’arrivée d’Afreximbank.

    Zacharie Roger Mbarga

  • An 10 de la Fotrac : Des noces d’étain d’activisme

    An 10 de la Fotrac : Des noces d’étain d’activisme

    À Yaoundé, puis à Kye-Ossi, la dixième édition de la Fotrac en gestation veut offrir des solutions concertées pour l’intensification de l’intégration socio-économique en Afrique centrale.

    Lors de la 7e édition de la Fotrac

    La Foire transfrontalière de l’Afrique centrale (Fotrac) tiendra sa dixième édition cette année. C’est la dixième édition d’affilée, depuis la toute première de 2010. Pour cet autre rendez-vous, le réseau des femmes actives de l’Afrique centrale (Refac) envisage naturellement de donner plus que de tradition. Un temps sera observé pour scruter l’intégration régionale de l’Afrique centrale et examiner sa contribution au développement durable de la sous-région.

    La Fotrac, entendue comme l’ensemble des participants diversement constitués, va jeter un regard profond sur le processus d’intégration socio-économique et sa dynamique de développement en Afrique centrale.Pour la présidente du Refac et commissaire de la foire, Jeanne Danielle Nlate, «les sollicitations au niveau sous-régional, régional, international tendent à démontrer que le Refac constitue aujourd’hui une force de proposition». Fidèle à son positionnement d’organisation de la société civile œuvrant pour un processus d’intégration par le bas, le Refac veut promouvoir une approche plus globalisante. Ainsi, le discours recueilli portera sur l’évaluation des participants (institutions, administrations, opérateurs économiques dans leur diversité, société civile, autorités traditionnelles…)

    Organisation
    Pour la dixième édition de la foire, une organisation spéciale a été mise sur pied. La première phase se déroulera à Yaoundé du 20 au 23 juin. Elle a pour activité phare des échanges sur le thème central de cette édition intitulé «Intégration régionale, paix et sécurité : défis incontournables pour le développement durable de l’Afrique». Ce thème a été éclaté en deux panels qui composeront le grand débat de Yaoundé.

    Ces sous-thèmes sont : «Intégration socio-économique, vecteur de paix et de développement durable de l’Afrique centrale» et «Intégration régionale et atteinte des objectifs du développement durable: état des lieux». Un atelier sur la déconflictualisation meublera la journée du 21 juin 2019. L’exposition-vente du savoir-faire des membres du Refac et autres exposants désireux ne sera pas éludée. C’est le musée national qui est, pour le moment, retenu pour abriter cette activité intellectuelle de la Fotrac.

    La phase 2 se déroulera du 25 juin au 4 juillet 2019 dans la ville de Kye-Ossi (ville camerounaise frontalière au Gabon et à la Guinée Équatoriale). Toutes les activités se dérouleront sous le prisme de la facilitation des échanges en Afrique centrale, du commerce transfrontalier et de l’intégration économique en Afrique centrale.

    Production
    Un coffret pour les 10 ans de la Fotrac sera édité au terme de cette édition. Celui-ci retracera la success-story des 10 glorieuses ! La Fotrac publiera en outre un plaidoyer qui sera le fruit des propositions des participants en vue d’un processus d’intégration plus en phase avec le citoyen, et mieux orienté vers le développement social.

    Une «exposition-vente de tout produit comme de tradition, étant entendu que l’activité foraine est multi acteur. Elle participe de la promotion du savoir-faire des peuples de l’Afrique centrale, rassemblés en un lieu, en une période.

    Comme autres activités traditionnelles, on peut évoquer la visite des villes frontalières, des ateliers de formation, des conférences, des activités culturelles et artistiques, des rencontres B2B, des jeux et animations. Cette année, dans la catégorie innovation, nous primerons le meilleur opérateur/ exposant. Pour valoriser la jeune fille et assurer son leadership ou son intégration dans le processus en Afrique centrale, nous aurons la troisième édition de Miss Intégration Cemac» indique le commissaire de la foire.

    Zacharie Roger Mbarga

    Les défis de la pérennisation de la Fotrac

    Mobilisation et appropriation par les acteurs

     

    La Fotrac demeure sous-cotée, face à des rendez-vous tels que Promote. Même la Fiac (foire internationale de l’Afrique centrale), nouveau-née proposée par le même opérateur, semble lui faire une concurrence. L’initiative est toute aussi salutaire pour intensifier les échanges dans la région.

    Face à un processus d’intégration régionale en panne par le haut, la Fotrac propose une plateforme de mise en relation directe. Institutions et opérateurs économiques ont l’opportunité de se frotter directement aux cibles nationales et communautaires qui sont les leurs.

    L’intégration par le bas renvoie aux dynamiques plus profondes d’association et de réseautage des acteurs sociaux. Ces derniers, par des méthodes et des moyens citoyens (parce que non administratifs), concourent au brassage des populations et à l’intensification des mouvements transfrontaliers de biens, de personnes et des services divers. Ils contribuent de ce fait à une intégration des territoires et des populations. Cette intégration a une influence significative sur le développement et donc sur la stabilité de la zone géographique concernée.

    La Fotrac se positionne comme un projet intégrateur citoyen d’interconnexion,dans une zone où il n’y en a pas beaucoup. Les projets intégrateurs ont l’objectif et la particularité de créer des brassages de population, de faire reculer la pauvreté par la création des gains d’efficience.

    Zacharie Roger Mbarga

     

    Un site définitivement construit

    Cette 10e édition se fera une fois de plus sur un site à reconstruire. À 60 %, le site de la Fotrac est construit à base de matériel provisoire. Il s’agit de la paille et des lattes. Même s’il s’agit là d’une formidable valorisation du made in Cameroon, il n’en demeure pas moins que cette situation n’est pas à l’avantage des exposants de ladite foire (les moins nantis à la vérité).

    Bien plus, le reste de l’année, le site est occupé par les autorités locales qui y parquent les véhicules de gros calibre. Ceux-ci, en période pluvieuse, détruisent le plancher, ce qui rend le site accidenté lors des éditions de la Foire.

    Enfin, le site actuel n’est pas alimenté en électricité. Une fête foraine de la nature de la Fotrac vit en moyenne 18 heures sur 24. Pour permettre aux exposants de rentabiliser, pour maintenir une animation de foire transfrontalière et pour encourager le trafic des touristes, il y a une impérieuse nécessité de stabiliser le site en électricité et en eau potable.

    Dans la perspective de répondre à ce besoin, le Programme de développement intégré de la zone des trois frontières (PDIZTF) et le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) proposent des solutions. Le PDIZTF construit un marché-frontière dans la localité et souhaiterait faire abriter la foire dans le marché.

    Le Feicom pour sa part, lors de la dernière réunion préparatoire, semble indiquer que le site de la Foire devrait intégrer une palette plus complète de l’équipement des communes frontière afin de faciliter l’attractivité économique.

     

    Zacharie Roger Mbarga

    Fotrac

    Un instrument pour le leadership du Cameroun en Afrique centrale

     

    L’analyse de la banque africaine d’import-export (Afreximbank) montre que l’une des raisons pour lesquelles le commerce intra-africain est faible (15 %) réside dans le déficit d’accès à l’information sur le commerce et le marché. Parmi les initiatives proposées pour relever ce défi, Afreximbank a décidé d’organiser la Foire commerciale intra-africaine tous les deux ans, afin de fournir des informations sur le marché et le commerce et servir de contact entre les acheteurs et les vendeurs de l’ensemble du continent. L’une des solutions aurait pu être la structuration et l’organisation des foires régionales de commerce.
    L’Afrique centrale est très peu en mouvement. Et c’est au désavantage du Cameroun dont les entreprises détiennent 80 % des agréments au commerce régional en franchise.

    En capitalisant cet outil, le Cameroun pourrait montrer la voie et réussir la mutation des esprits et des consciences.Au sujet de la libre circulation des personnes, le prétexte de la sécurité a remplacé la peur de l’envahissement et maintient le statu quo. Face au niveau élevé du chômage, les États ont trouvé le compromis de 90 jours sans visa. Pour le moment, ceux qui empruntent la route n’ont pas les mêmes facilités de circulation que ceux qui se déplacent par les airs. L’ouverture des barrières est un enjeu du mandat de président en exercice de la conférence des chefs d’État de la Cemac.

    Zacharie Roger Mbarga

    Jeanne Danielle Nlate

    La Fotrac répond aux objectifs poursuivis par la Zone de libre-échange continentale africaine

    La présidente du Réseau des femmes actives de l’Afrique centrale (Refac), commissaire de la Foire transfrontalière de l’Afrique centrale (Fotrac) dessine le cadre d’action de la 10e édition.

     

    À moins de deux mois de l’édition 2019 de la Fotrac. Quel est l’état des préparatifs ?
    Les préparatifs partent d’une édition à l’autre. Il n’y a pas eu de répit entre la fin de l’édition 2018 et le lancement de la mobilisation pour cette édition anniversaire. Nous avons pour objectif de faire booster le processus d’intégration régionale à la base. Il s’agit particulièrement de faciliter les échanges passant par la libre circulation des personnes et des biens. Cela nous préoccupe au quotidien. Les États ont acté l’ouverture des barrières et le processus de généralisation suit son cours. Toutefois, des résistances demeurent sur le terrain, et il faut les exorciser.

    Pour cette édition en gestation, tout le monde a été sensibilisé. Il s’agit des partenaires traditionnels, tout comme les cibles nouvelles à atteindre pour densifier l’appropriation du processus d’intégration par tous les niveaux d’acteurs. Le gouvernement du Cameroun, à travers le ministre du Commerce, président du comité interministériel, a saisi ses homologues des pays de la CEEAC-Cemac. Le Refac a fait son travail de lobbying pour assurer la pénétration du message auprès des institutions, des opérateurs économiques, des organisations de la société civile, des citoyens…

    Au niveau national, la dernière réunion préparatoire a eu lieu le 24 avril dernier au ministère du Commerce. Elle a réuni une centaine d’administrations et d’autres opérateurs agissant dans le processus d’intégration socio-économique et dans le développement local.

    Globalement, comme vous pouvez le constater, les préparatifs vont bon train. Nous essayons, comme à chaque fois, de bousculer les esprits.

    Cette édition 2019 est la 10e. On peut évoquer les noces d’étain de la Fotrac. Qu’est-ce qui est attendu ?
    Notez déjà que le Cameroun exerce la présidence de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Par conséquent, nos 10 ans feront échos. Ça se fête ! Nous avons donc pensé qu’il faille s’activer sur deux fronts. Le premier ou la phase une de la Fotrac 10 à Yaoundé. Nous tiendrons une rencontre thématique qui évaluera l’intégration socio-économique en Afrique centrale. Nous ferons l’état des lieux de l’appropriation des objectifs du développement durable par ce processus d’intégration dans la sous-région.

    L’intégration régionale rime avec le développement durable et vice versa. Il est impensable d’évoquer séparément les deux dynamiques de développement. Les documents-cadres que sont l’agenda 2030, l’agenda 2063, le Document de stratégie de l’intégration régionale de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et le Programme économique régional de la Cemac en sont des témoignages. Tous les acteurs sont invités afin de contribuer : institutions, opérateurs économiques, sociétés civiles, autorités traditionnelles. L’objectif est de rapprocher la base du sommet tout en l’engageant davantage dans ce processus. Nous allons débattre ensemble pour avoir une large compréhension des obstacles à l’intensification des échanges.
    La deuxième phase ou le second front se déroulera comme de tradition à Kye-Ossi, ville des trois frontières : Cameroun-Gabon-Guinée Équatoriale.

    Elle connaitra des activités multiples avec beaucoup d’innovations. L’exposition vente de tous les produits. L’activité foraine est multi-acteurs. Elle participe de la promotion du savoir-faire des peuples de l’Afrique centrale brassés en un lieu et en une période. Autres activités traditionnelles au menu, on peut évoquer la visite des villes frontalières, les ateliers de formation, conférences, activités culturelles et artistiques, rencontres B2B, jeux et animations. Dans la catégorie innovation, cette année nous primerons le meilleur opérateur/exposant. Pour valoriser la jeune fille et assurer son leadership ou son intégration dans le processus en Afrique centrale, nous aurons la troisième édition de la Miss Intégration Cemac.

    Vous le disiez tantôt, le Cameroun assure, jusqu’en mars 2021, la présidence de la plus haute institution de la Cemac. Peut-on espérer que la Fotrac soit associée comme instrument d’approfondissement de l’intégration socio-économique dans la sous-région, instrument de réalisation de la Cemac des peuples ? Et pourquoi pas un instrument du leadership camerounais dans la sous-région?
    Telle que libellée et énoncée, la question doit être posée aux autorités. Mais la Fotrac a connu un niveau d’association. Depuis 2012, il y a un arrêté signé du Premier ministre qui crée un comité interministériel élargi au secteur privé. Ce comité est présidé par le ministre du Commerce. C’est en son sein que se préparent toutes les éditions de la Fotrac. Cet instrument de travail mobilise les populations ainsi que le maximum d’acteurs de la communauté. Nous souhaitons que cette dixième édition soit celle de l’amplification véritable. Nous souhaitons célébrer l’intégration en bonne et due forme, non sans minimiser les écueils sécuritaires. D’ailleurs, le thème est à l’image des enjeux dans la sous-région.

    L’interpellation est renouvelée pour que le Cameroun utilise la Fotrac comme canal, afin de booster le message et le symbole de l’intégration régionale. Il en est de même en Afrique, avec les projets intégrateurs de l’Union africaine dont le vent de dynamisme nous envahit de plus en plus.

    Depuis l’année dernière, la Fotrac a confirmé une montée en puissance. Elle mobilise désormais au-delà des frontières de l’Afrique centrale. Un positionnement sur l’intégration continentale est perceptible, notamment avec ce projet de la Zlecaf. Quels sont les pays attendus cette année ?
    Bien évidemment l’année dernière, vous avez vu la razzia des opérateurs de l’Afrique de l’Ouest. Eux qui ont déjà l’expérience des avantages de l’abaissement des barrières par la vitalité de la libre circulation. Les éditions précédentes avaient vu la participation du Mali comme pays d’Afrique de l’Ouest, et du Burundi comme pays à cheval entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est. L’année dernière, le Maroc s’est très bien illustré. Sa participation nous a rapprochés de l’Afrique du Nord.

    Finalement, la Fotrac répond aux objectifs poursuivis par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Nous pensons, en fin de compte, que tous les Africains devraient s’approprier ce concept. Ils devront juste éviter les duplications négatives, tout en renforçant des pôles de ce type où nous nous retrouvons ensemble avec des communautés venues d’ailleurs. La France et la Belgique étaient présentes l’année dernière. Si nous avons deux ou trois mouvements de ce type en Afrique, permettant aux Africains de se déplacer (libre circulation des personnes à l’échelle continentale), de commercer (libre circulation des biens à l’échelle continentale), nous atteindrons facilement nos objectifs d’abolition des barrières issues de la colonisation. Où il y a mouvement et commerce, il y a investissement et service.

    Justement, dans ce processus d’intégration continentale, que pouvez-vous dire à la Commission de l’Union africaine?
    Nous l’avons toujours dit, nous avons eu l’honneur d’être invités et associés aux réflexions de la Conférence économique africaine de Kigali en décembre 2018. Nous travaillons déjà pour que la Zlecaf prenne corps de façon véritable. Le but est d’éviter le statu quo de certains projets. Nous poursuivrons ! Les projets intégrateurs c’est pour le développement, le brassage, le recul de la pauvreté. Avec leur soutien, nous irons plus loin.

    Cette année, c’est l’an 10 de la Fotrac. Après toute cette activité auprès et pour les populations, sur les corridors africains, auprès des institutions communautaires régionales, avec les autorités nationales, locales, traditionnelles et la société civile,quel bilan dressez-vous, 10 ans après au service de l’intégration régionale ?
    Après 10 ans, nous dirons que le bilan est positif. Nous ne dirons pas qu’il est mitigé, mais positif. Nous sommes partis de rien. Mais nous pensons qu’on peut toujours faire plus. Bien évidemment, nous constituons aujourd’hui une force de proposition. Les sollicitations au niveau sous-régional, régional, international, tendent à démontrer que le Refac constitue aujourd’hui une force de proposition.

    Le lobbying est toujours en cours. Nous pensons pouvoir faire plus. L’engouement observé au fil des années renseigne que les administrations, les opérateurs et les citoyens à travers la presse comprennent et intègrent mieux la vision de la Fotrac.
    Au niveau national encore, la présence de Mme la secrétaire exécutive de la CEA et notre invitation au forum national d’information et de sensibilisation sur la Zlecaf, organisée par l’institution qu’elle dirige, voilà une autre illustration que les choses avancent dans notre sens. Nous poursuivons le combat.

     

    Interview réalisée par

    Zacharie Roger Mbarga

  • Business : le Canada tend la main à la sous-région

    Business : le Canada tend la main à la sous-région

    La neuvième édition du forum Afrique Expansion rassemblera des décideurs africains et canadiens, les 4 et 5 septembre 2019 à Montréal.

    Le centre Sheraton de Montréal accueillera la 9e édition du forum Afrique Expansion, les 4 et 5 septembre prochains. Plus de 500 investisseurs, entrepreneurs et décideurs africains ou canadiens s’y retrouveront. On verra la participation de plusieurs délégations en provenance d’une vingtaine de pays, dans le but de discuter des opportunités d’affaires entre l’Afrique et le Canada, et nouer des partenariats.

    D’après Amina Gerba, présidente et initiatrice de l’événement, «l’Afrique intéresse et attire des investisseurs de partout dans le monde. Les Chinois, les Britanniques, les Américains se livrent une guerre pour les parts de marché dans tous les secteurs. Le Canada ne doit pas être en reste».

    Créé en 2003, Afrique Expansion représente la plus importante plateforme canadienne des partenariats Afrique-Canada. Ce forum est l’événement idoine pour mieux connaître les réalités des affaires en Afrique. Il met également en valeur les avantages compétitifs et incitatifs pour les investisseurs et porteurs de projets intéressés par les marchés africains. L’événement est organisé par Afrique Expansion avec l’appui de la banque africaine d’import – Export (Afreximbank) et du gouvernement du Québec.

    La programmation du forum prévoit des déjeuners-conférences et plusieurs ateliers. Les principaux grands thèmes qui seront abordés lors de cette édition sont : l’énergie, l’économie numérique, l’agro-industrie, le financement des projets et les investissements directs étrangers. L’événement sera clôturé par un grand dîner-gala, au cours duquel des prix d’excellence seront remis aux entreprises et personnalités ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’Afrique durant les deux dernières années.

     

    Joseph Julien Ondoua Owona, Stg

  • Financements : ruée vers les projets intégrateurs

    Financements : ruée vers les projets intégrateurs

    Dans le cadre de son plan stratégique 2017-2021 visant à réduire les coûts des importations agroalimentaires dans la zone Cemac, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) vient de recevoir un appoint financier important.

     

    Afreximbank, la banque africaine d’import-export, compte dégager une enveloppe de 500 millions d’euros (soit 328,5 milliards de francs CFA) afin de permettre aux pays de la communauté de rattraper leurs retards en matière d’implémentation des projets intégrateurs. L’accord de financement a été signé le 11 juillet à Abuja (Nigéria), en marge des 25èmes assemblées générales annuelles de cette banque basée au Caire. L’enveloppe aidera «à un avancement plus rapide de plusieurs projets en cours et à venir».

    Dans le même sillage, la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea) et la BDEAC ont signé, le samedi 7 juillet, au siège de la banque à Khartoum (Soudan), un accord de financement de 20 millions de dollars (soit un peu plus de 11 milliards de francs CFA). La somme devrait permettre de financer des opérations de commerce entre les pays arabes et les Etats de la Cemac.

    Pour le top management de la BDEAC, «la zone Cemac doit se mettre à niveau et se doter des infrastructures et industries pour répondre aux urgences en matière d’intégration régionale». Dans le cadre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (Pdct-Ac), appuyé par la nouvelle stratégie de la Cemac sur les transports, le projet des corridors de connexion des capitales de la Cemac est très peu avancé. Il en est de même du niveau d’interconnexion électrique entre les pays. La déclinaison en projets du nouveau plan énergétique de la Cemac, adopté au sommet extraordinaire de Ndjamena, demeure attendue.

    Zacharie Roger Mbarga