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Session 2023 du Probatoire : dans le couloir de la préparation

Candidats, parents et officiels de l’Office du baccalauréat du Cameroun s’activent pour jouer chacun sa partition.

 

Tout le monde retient son souffle avant le top départ de ce lundi. Dans les foyers et les établissements, l’heure est aux derniers réglages. Tout le monde à bord du «train Probatoire» qui démarre dès ce 12 juin 2023 veut arriver à bon port. Les objectifs sont différents selon les passagers. Tandis que les candidats et parents veulent obtenir la réussite au bout de l’aventure, les organisateurs, eux, mettent le paquet pour le bon déroulement des examens.

OBC
Tout passe par la maîtrise du travail par les chargés de mission. Pour ce faire, un séminaire est organisé dans chaque antenne régionale afin que ces derniers aient des meilleurs outils de gestion dans l’organisation de cet examen qui est de loin très complexe au vu du nombre de candidats. Outre l’aspect technico-administratif, l’OBC privilégie le volet humain. C’est l’un des points saillants du séminaire organisé dans les différentes antennes. Comme consigne, les chefs d’antenne, mais beaucoup plus les chargés de missions, peuvent procéder à des arbitrages en ce qui concerne les retards, les maladies ou d’autres cas. Lors du déroulement du Bac ESG, il y a eu un cas d’accouchement et la candidate a continué son examen. Plus encore, en cas d’absence, le chef d’antenne et de sous centres doivent chercher à savoir pourquoi le candidat n’a pas répondu présent.

Du côté de la maison mère OBC, les préparatifs vont également bon train. Ici, une équipe de contrôle sur le terrain se met sur pied. «C’est le même mode opératoire que celui déployé lors du déroulement des Baccalauréats ESG qui se mettra en branle», présume-t-on. Un responsable de l’OBC parle «de veille permanente. Pendant cette période, l’OBC ne doit pas rester cantonné à Yaoundé. Il faut vivre l’évènement».

Candidats et parents
Les stratégies diffèrent dans les révisions des leçons. Certains parents privilégient la révision à la maison. D’autres, par contre, préfèrent voir leur progéniture travailler en groupes, soit dans les domiciles, soit dans les établissements. Dans la famille Essama à Ayené dans le 4e arrondissement, Jacqueline une des filles de la maison, est sommée par son père d’aller réviser à l’intérieur du domicile. «Je ne veux plus que tu travailles jusqu’à la fin des examens. Prends ton temps pour réviser et te décontracter», commande le géniteur. C’est aussi le cas dans le domicile Tsoungui à Efoulan dans le 3e arrondissement. Patrick doit passer le probatoire D. Il compose au Lycée d’Efoulan. «Maman, je ne peux pas rester à la maison. On vient de me dire qu’on se retrouve au lycée pour traiter une épreuve de science du dernier probatoire blanc du Collège Vogt», indique le jeune homme. Il tient à ratisser large puisque les épreuves de ce collège viennent régulièrement lors des examens. Fulbert compose au Lycée de Nkoabang. A quelques jours du jour fatidique, il ne veut plus ouvrir le cahier. «Je ne retiens plus quand je lis. Actuellement, je préfère visionner ou prier. Je suis trop stressé», estime le candidat au probatoire A4 espagnol.

André Gromyko Balla

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