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Lutte contre les changements climatiques : 300 millions FCFA à la disposition de la société civile

Portée par la Banque mondiale, l’initiative vise à faire des organisations locales des éléments clés de la promotion et de la préservation de la nature au Cameroun.

 

De nouveaux financements en lien avec le Partenariat mondial pour la responsabilité sociale sont disponibles. Tel est le message du bureau Cameroun de la Banque mondiale à l’endroit de la société civile locale. D’un montant minimal de 300 millions FCFA pour deux ans, lesdits fonds sont alloués à des organisations de la société civile au terme d’une compétition mondiale. L’institution a de ce fait décidé d’optimiser les chances de sélection des ONG et associations camerounaises. Pour ce faire, elle souhaite que ces dernières se regroupent dans des réseaux. D’où l’initiative d’une plateforme de coordination avec les concernés lancée le 25 avril dernier. Elle permettra de leur fournir l’accompagnement nécessaire. Rien n’est concret pour l’heure. La mobilisation se poursuit. Yaoundé marque la première étape. Les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest sont les prochaines destinations des équipes de la Banque mondiale.

But
L’ambition de la Banque mondiale dans le cadre de l’initiative en cours repose sur la construction d’une voix de la société civile camerounaise autour des questions climatiques. L’objectif est d’impacter les décisions gouvernementales dans ce secteur. «L’influence qu’on cherche à avoir sur le budget de l’État et sur les investissements publics ne peut se faire que si on arrive à avoir un dialogue positif avec les institutions qui préparent et qui exécutent ces budgets», indique Jules Dumas Nguebou, consultant pour la Banque mondiale.

Pour la société civile, l’initiative augure une meilleure collaboration avec l’institution de Bretton Woods. «Nous avons interagi avec la Banque mondiale; une Banque mondiale qui n’était pas toujours attentive, mais qui aujourd’hui semble s’ouvrir. Nous avons plusieurs attentes. Déjà d’influencer les agendas, quand la Banque mondiale pense à un certain nombre de chantiers qu’elle puisse écouter la société civile locale parce que nous sommes en mesure d’apporter un certain nombre d’éléments. Maintenant si la question d’appui à la société civile intéresse la Banque mondiale, c’est aussi quelque de bien pour nous, mais ça ne doit pas être une sorte de camisole de force avec des modèles importés. Ça doit être des choses qui sont convenues entre nous», souligne Joseph Désiré Zebaze, président du Réseau camerounais des droits de l’homme. Les 70 élus des travaux de Yaoundé bénéficieront d’ores et déjà d’une formation sur la présentation d’une soumission de candidature conforme aux exigences du bailleur de fonds; toujours dans le but de maximiser les chances des associations et ONG locales.

JRMA

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