Moussa Faki Mahamat

Sans opposition, le Tchadien se présente pour sa réélection, pour un second mandat (2021-2024) à la présidence de la Commission de l’Union africaine.

Pour ses détracteurs, la candidature du dirigeant est antidémocratique. Ils veulent que la date limite de nomination soit prolongée à novembre 2020. L’ancien patron de la diplomatie tchadienne (60 ans), élu le 30 janvier 2017 à la tête de la Commission, bénéficie du soutien de bon nombre de chefs d’État, issus des régions du Centre, de l’Est, du Maghreb et de la CEDEAO. Pour obtenir la reconduction du diplomate, le gouvernement de son pays multiplie les tractations secrètes avec plusieurs capitales de la sous-région. Comme mot de passe, Ndjamena démontre que son «fils» «a fait preuve de leadeurship et d’une réelle volonté de changement pour que l’Union africaine puisse faire face aux défis environnementaux, sanitaires, économiques, politiques et de lutte contre le terrorisme. Beaucoup de chefs d’État lui en sont gré et appliqueront le principe qu’«on ne change pas de capitaine, en pleine tempête».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *