«Jumelages & Partenariats– le Magazine du Cameroun» : tremper la plume dans le développement local
C’est la ligne éditoriale de la revue mensuelle promue par le cabinet Interactions.
«Produire des contenus à travers analyses, enquêtes, dossiers, témoignages qui tracent nos politiques publiques de développement local en assurant de plus en plus d’interactions entre celles-ci et les populations-cibles». Voilà qui donne à «Jumelages & Partenariats– le Magazine du Cameroun» son caractère et son ton de parole. Présenté officiellement le 20 mars 2024 à Yaoundé, le média a pour vocation centrale la diffusion des informations relatives politiques publiques de développement local. Pour un premier numéro, le journal privilégie des thématiques qui interrogent: «Exode rural, pourquoi et comment inverser la tendance»; «les préjugés ethniques comment les gommer» … L’ensemble est contenu dans 12 rubriques déclinées en analyses, enquêtes, dossiers et témoignages. Dans l’ours, de grands noms du journalisme au Cameroun s’affichent : Zacharie Ngniman, Sissako Tamko, Peter Essoka, Emmanuel Makon Ma Pondi, Jean Atangana, Antoine Marie Ngono, Samuel Nongowe…
Objectif
«C’est une revue destinée aux décideurs publics et à l’ensemble des parties prenantes dans ces échanges, le monde étant globalisé, les interactions et les échanges sont indispensables», explique Nestor Hemlé, son directeur de publication. À en croire ce dernier, l’objectif est clair: «Conquérir le leadership dans la collecte, le traitement «responsabilisant» et la diffusion multi-cibles, multimédias des actualités locales. Ce faisant, contribuer à l’émergence d’une culture générale partagée du développement local entre les Camerounais». Bien plus, avance Nestor Hemlé, par son traitement de l’information, le journal entend «explorer, investiguer, débusquer au ras du sol, sortir quotidiennement de l’ombre les collectivités territoriales décentralisées, en validant des démarches, modes d’actions ou expériences significatives d’enseignement parmi les acteurs majeurs de la vie locale, à titre personnel, communautaire, collectif, institutionnel, sans se limiter aux seuls maires/conseillers municipaux, présidents/conseillers régionaux, mais s’étendre aux plus petits acteurs locaux».
Bobo Ousmanou