Globeleq : Partir en courant et rattraper de l’énergie
A PROMOTE 2024, l’entreprise britannique a procédé à présentation synthétisée de son programme de fourniture d’électricité relié à des bonnes pratiques environnementales.
Globeleq ! S’il n’a pas été francisé, le label à consonance britannique ne se prononce pas autrement. Et loin de constituer un élément au service de quelque querelle, Globeleq présente sa carte de visite dans son stand à PROMOTE 2024. Selon Vanessa Moungnutu, «il s’agit d’une pleine participation à la fourniture de l’énergie électrique aux populations». «En tant qu’entreprise citoyenne, poursuit le directeur des infrastructures de Globeleq au Cameroun, Globeleq a à son actif un grand nombre d’activités réalisées au profit du développement économique et social des communautés riveraines. Dans le secteur de l’éducation, plus de 30 salles de classe sont construites à Douala et Kribi, la remise des prix d’excellence scolaire à plus de 2000 élèves à Douala et Kribi. L’entreprise soutient les projets générateurs de revenus pour soutenir les activités économiques aux Gics. Et enfin elle apporte du soutien aux personnes victimes des catastrophes (Eboulement de terrain à Mbankolo, déraillement du train d’Eseka, crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun.
Actif
Depuis 2009, rappelle Vanessa Moungnutu, cette entreprise offre ses services au Cameroun. Sa présence et son œuvre se lisent à travers Dibamba Power Dévelopment Company (DPDC S.A). Grâce à Globeleq, cette centrale thermique à fuel lourd de Dibamba, d’une capacité de production de 88 MW, située à Yassa Douala fournit de l’électricité à Eneo, ceci grâce à un accord d’achat d’électricité d’une durée de 20 ans. En dehors de cette centrale, Globeleq est, depuis 2014, devenu actionnaire majoritaire des centrales à gaz de Kribi, elles produisent 216 MW. Les centrales de la Dibamba et celle de Kribi sont reliées sur le réseau interconnecté Sud (RIS). Kribi Power Delopment Compagny (KPDC) et Dibamba Power Development Compagny (DPDC) sont détenues à 56% par les fonds d’investissement britannique CDC Group, et à 44% par l’Etat du Cameroun.
Difficultés
En dépit des efforts fournis pour la production de l’électricité par le groupe Globeleq au Cameroun, il rencontre aussi des difficultés financières. L’Etat du Cameroun ne s’acquitte pas de ses factures dans les délais. La dernière dette était de plus de 100 mille milliards de FCFA. «Elle n’est pas payée entièrement, mais on a reçu une partie de la dette qui nous permet au moins de pouvoir engager les actions de maintenance qui étaient en arrêt», fait savoir Vanessa Mougnoutou. Elle poursuit: «L’entreprise Globeleq est en permanence en discussion avec le gouvernement pour éponger sa dette, nous travaillons avec le seul distributeur Enéo, et le gouvernement pour trouver des solutions pour que la situation redevienne normale. Elle emploie en son sein 146 agents qui sont tous des camerounais, et jusqu’ici l’entreprise parvient à solder les charges des salaires dans de meilleurs délais».