INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Exploitation du fer au Gabon : objectif 2 millions de tonnes par an

122 milliards FCFA seront investis dans les six prochains mois par le Gouvernement gabonais et Fortescue pour le démarrage de la phase d’exploitation au plus tard au second semestre 2023. 20 000 emplois sont dans le pipe.

 

Le Gabon vient de rejoindre le Cameroun et le Congo dans le cercle très fermé des pays de la sous-région Afrique centrale producteurs de fer. C’est suite à la signature le 8 février dernier, « de la convention minière de l’exploitation du fer de Belinga avec le Groupe australien Fortescue Metals Group » , rapport Journal du Gabon. À en croire le Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (Marac) qui s’en fait l’écho, « la convention qui vient d’être régit tous les régimes juridiques, fiscaux et réglementaires pour les 4 500 km2 composant le projet Belinga, y compris le développement précoce pour une production allant jusqu’à 2 millions de tonnes par an».

122 milliards FCFA vont ainsi être injectés dans le projet au cours du premier semestre 2023. De telle sorte que dès le deuxième semestre de l’année en cours, l’on pourra passer de la phase pilote à la phase d’exploitation à grande échelle . Le président de la République du Gabon insiste dans un tweet sur sa conviction que le démarrage du projet « est un événement important pour son pays ». Et pour cause, « 10 milliards de dollars seront, à terme, investis et 20 000 emplois créés » , se réjouit Ali Bongo Ondimba.

Avec un équivalent en francs CFA de l’ordre de 6 725 milliards, le projet minier de Belinga deviendra tout simplement « l’un des plus importants réalisés au Gabon » . Le gisement ayant été découvert, selon Journal du Gabon, « en 1875. Il recèle une réserve d’un milliard de tonnes de fer d’une teneur d’environ 65 %, selon plusieurs estimations » . Le Groupe australien Fortescue Metals Group a cependant la lourde tâche de veiller à ce que « l’exploitation se fasse de façon durable » , selon les prescriptions du président gabonais. Sa « expérience solide dans la réalisation des projets majeurs » lui sera d’un grand secours. Pour notamment faire du gisement de Belinga «un nouveau hub qui pourrait se révéler, un jour, parmi les plus grands au monde » , croit savoir Gabon Review.

 

Théodore Ayissi Ayissi

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