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Cosumaf : une mission de plus

La présidente de cette institution sous régionale était face au public hier 21 février 2024 sur le site du Salon PROMOTE.

 

«On relève que le marché financier est très peu connu de par sa nature et des activités que nous menons. On sait très peu de choses, et des enjeux, et des opportunités et des produits que le marché financier peut offrir». Tel est le constat qu’a fait Jacqueline Adiaba-Nkembe le 21 février dernier. La présidente de la Cosumaf (Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale) s’exprimait lors d’une conférence-débat, dans le cadre du Salon international des affaires de Yaoundé (PROMOTE). À ses côtés, deux autres femmes: Noelle Kouo Ngamby, présidente de l’ASGPAC (association des sociétés de gestion de portefeuille d’Afrique centrale) ainsi que la représentante de l’Asbac (association des sociétés de bourse d’Afrique centrale). Ensemble, elles ont entretenu l’auditoire de curieux sur le thème: Marché financier: rentabilité de l’épargne individuelle et politique de placements». Objectif, édifier le plus grand nombre sur les questions liées à leur domaine d’expertise.

Missions
La patronne de l’institution chargée de la régulation du marché financier de la Cemac a saisi l’opportunité pour décloisonner les esprits quant aux missions de la Cosumaf. À les en croire, la première mission de cette institution consiste à protéger l’épargne investi en valeurs mobilières. La deuxième quant à elle consiste à veiller à la bonne information nécessaire à la prise des décisions d’investissements. Pour ce qui est de la troisième, elle consiste à veiller au bon fonctionnement du marché financier de la sous-région Afrique centrale. Elle se veut donc rempart de l’épargnant qui est également un investisseur. Des missions, apprend-on, qui se sont actualisées au gré de l’évolution du contexte de la zone Cemac. «Il se trouve que dans un marché émergent, nous nous sommes doté d’une quatrième mission qui porte aujourd’hui sur la promotion et le développement de l’éducation financière. C’est le pilier central de notre démarche», va expliquer Jacqueline Adiaba-Nkembe.
Convaincue de ce qu’«il n’y a pas d’économie sans épargne», l’institution va mettre tout en œuvre pour sensibiliser les plus jeunes. Pour cela, elle compte poursuivre ses campagnes de sensibilisation au sein des institutions éducatives. Objectif ultime, amener le plus grand nombre de Cemaciens (habitants de la zone Cemac) à comprendre le fonctionnement du marché financier et à y investir.

Joseph Julien Ondoua Owona

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