INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Corridor Yaoundé-Enugu: des avancées sur le chantier Babadjou-Bamenda

Il y a des progrès sur le chantier routier Babadjou-Bamenda. Le ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), en visite d’évaluation sur le terrain, les a touchés du doigt le 4 juillet dernier.

 

L’axe routier situé sur le corridor Yaoundé-Enugu, reliant le Cameroun au Nigéria, est déjà praticable sur près de 15 kilomètres. Emmanuel Nganou Djoumessi a notamment pu les parcourir sur le tronçon Babadjou-Matazem, lequel a été sélectionné pour bénéficier des premières couches de bitume. À en croire le membre du gouvernement, il y a lieu de se satisfaire des avancées enregistrées sur ce chantier grandement impacté par la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun. D’autant que le rythme des travaux permet d’envisager la livraison du chantier dans les douze prochains mois. «Les travaux s’exécutent convenablement, il n’y a pas la moindre interruption», affirme le Mintp.

De bon augure donc pour la fluidité du trafic ou la densification des échanges transfrontaliers entre le Cameroun et le Nigéria, sans oublier une mobilité plus avenante entre les villes et localités camerounaises desservies par cette route. L’occasion également pour le membre du gouvernement d’exprimer sa gratitude à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans la réussite de ce chantier. D’abord à l’intention de l’entreprise camerounaise Bun’s et de la mission de contrôle Studi Cameroun. Mais également à l’endroit des forces vives des localités traversées par l’axe routier. «Je voudrais dire mes sincères encouragements aux autorités publiques locales, administratives, municipales, forces vives et élus locaux pour l’acceptabilité sociale de ce projet», insiste Emmanuel Nganou Djoumessi. Le ministre des travaux publics y relève tout de même certaines contraintes. En particulier «celle des pluies qui interviennent de part et d’autre. Mais également les pénuries de carburant qui ont quelques fois retardé les travaux». Autrement dit, pour le Mintp, il n’existe plus de gros obstacle de nature à remettre en cause le bel optimisme suscité par l’évolution du chantier. «On est d’ailleurs en train de poser la couche de base de grave bitume au Pk 13.500», constate-t-il pour s’en féliciter.

Théodore Ayissi Ayissi

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