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Automatisation du péage routier : Le projet prend corps

Il est entré dans sa phase d’exécution le 10 décembre 2020 à Mbankomo (Mefou-et-Akono).

Au ministère des Travaux publics (MINTP), l’on parle d’ «une option gagnante de l’Etat camerounais». L’on précise à cet effet que le projet de conception, de construction, d’équipement, d’exploitation et de maintenance de 14 postes de péage automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais induit plus de 300 emplois directs et de nombreux emplois indirects. Le contrat de partenariat couvre une période de 20 ans, dont deux années de construction et 18 années d’exploitation. Pendant la période des travaux de construction, les nationaux bénéficieront de 95,6% du volume horaire de main-d’œuvre. 98% des personnels affectés aux prestations d’exploitation et de la maintenance seront des nationaux. Bien plus, le partenaire s’est engagé à confier aux Petites et Moyennes Entreprises nationales les prestations de conception et de construction à hauteur de 34% du coût initial du projet, garantissant un «contenu local» avéré et un transfert technologique conséquent.

Pour ce qui est du financement du projet, le coût direct d’investissement à amortir est de 34,752 milliards de FCFA, dont : 28,94 en coûts d’investissement initiaux (construction); 2,242 en coûts financiers intercalaires ; 1,516 pour le préfinancement du compte de réserve de la dette ; 0,513 en coûts de garanties ; 1,388 en coûts pré-opérationnels et 0,152 en impôts et taxes. Les études et le contrôle mobilisent 4,411 milliards ; le dégagement des emprises: 1,014 milliards ; les terrassements généraux : 2,023 milliards ; les travaux de chaussées et accotements: 5,445 milliards ; les travaux d’assainissements: 990 millions ; le génie civil: 2,020 milliards ; la signalisation et les équipements : 1,199 milliards ; les équipements d’exploitations: 6,273 milliards ; les voiries et réseaux divers: 1,825 milliards ; les bâtiments, auvents et cabines: 6,879 milliards, un total de 32 milliards. Le reste étant lié aux coûts de la SPV (Société de projet), 2,5 milliards notamment pour les frais de personnel, de communication, les honoraires des conseillers financiers, fiscaux, avocats, ingénieurs conseil des banques et primes d’assurances pendant les phases conception-construction.

Source : MINTP

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