Le développement durable contre les conflits en Afrique centrale

Autour du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC/ UNOCA), les experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), des institutions partenaires et de la société ont adopté un consensus. Selon les lignes de ce dernier, c’est en investissant dans les domaines connexes tels que le genre, la gouvernance, la jeunesse et la gestion des ressources naturelles que l’Afrique pourrait remporter le défi de la prévention des conflits.

François Lounceny Fall, directeur de l’UNOCA a reconnu que, dans ce contexte, le «défi est de pouvoir faire plus en matière de prévention des conflits, avec moins de ressources». Il plaide pour «des mesures susceptibles d’avoir un impact réel et positif sur la vie et sur l’avenir des citoyens». À ce sujet, sa conviction est «qu’investir dans le développement, y compris l’éducation, c’est prévenir les conflits ; et prévenir les conflits, c’est créer les conditions du développement durable».

Renforcement des capacités de la CEEAC
Ces échanges se tenaient à l’occasion de la réunion de Libreville sur «le renforcement des capacités de prévention des conflits au niveau sous-régional en Afrique». François Louncény Fall a précisé que l’UNOCA est prêt pour «l’appui au renforcement des capacités de la CEEAC, y compris dans le cadre de son processus de réforme en cours». Un engagement qui a sans doute trouvé un écho favorable auprès de Baudouin Hamuli Kabarhuza. Le directeur des Affaires politiques et du MARAC, représentant le Secrétaire général de la CEEAC à la réunion de Libreville, s’est dit satisfait de la densité des échanges qui ont donné lieu à des propositions concrètes sur les politiques communes de prévention des conflits dans les communautés économiques régionales.

Zacharie Roger Mbarga

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