Douanes : l’Afrique centrale et de l’Ouest préparent la Zlec
Face aux défis tels que l’insécurité, le commerce illicite des produits contrefaits, l’intensification du commerce intra-africain et l’éternel besoin d’optimisation des recettes, les administrations douanières d’Afrique Centrale et de l’Ouest ont renforcé leurs capacités à Yaoundé.
Organisés par la coordination de l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) pour la région Afrique occidentale et centrale, les travaux ont servi à préparer les administrations douanières au plan stratégique triennal 2019-2022 en gestation (et bientôt en application) au niveau du bureau régional. Pour Bernard Zbinden, coordonnateur de l’OMD dans la région Afrique occidentale et centrale, «la douane a des défis à relever, d’autant plus que les États de nos régions dépendent fortement des recettes douanières.
Mais il y a le terrorisme, la criminalité et nos marchés sont inondés de faux médicaments et produits contrefaits». Se réjouissant de la présence des points focaux aux frontières, il soutient qu’«ils contrôlent le flux de marchandises en transit, et peuvent donc contribuer de manière substantielle à la lutte contre ces fléaux et assurer ainsi un bon fonctionnement de la douane».
Valeur ajoutée
La douane doit se préparer à connaitre des mutations fondamentales. La zone de libre-échange continentale va imposer une sérieuse dématérialisation. Celle-ci mérite encore plus d’attention, au vu de la coexistence d’autres défis structurels et conjoncturels présentés.
Pour Ricardo Trevino Chapa, secrétaire général de l’OMD, le monde évolue rapidement. De son point de vue, les douanes doivent s’adapter à ce changement, notamment en ce qui concerne le domaine du management et celui des risques qui doivent changer tous les trois mois.
Zacharie Roger Mbarga