Sécurité maritime : coup d’accélérateur de la CEEAC et l’UE pour le démarrage du PASSMAR

Depuis ce 10 août 2021, l’heure de la coopération entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’Union européenne (UE) tourne au rythme du démarrage du PASSMAR. Entendu comme le Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritimes en Afrique centrale, le PASSMAR est à date le principal outil de partenariat dans ce domaine entre les deux parties.

La CEEAC et l’UE mettent le cap sur le renforcement
de la sécurité maritime.

Une convention de financement a d’ailleurs été signée en avril 2018. Seulement, le temps s’est ensuite figé à cette date. Il a donc fallu une initiative du chargé d’affaires par intérim de l’UE à Libreville pour remettre les pendules à l’heure. Jean Jacques Forte a conduit au siège de la Commission de la CEEAC une délégation des intervenants au Programme. Les échanges avec le président de la Commission, Gilberto Da Piedade Verissimo, ont alors permis de «s’accorder pour le démarrage officiel du PASSMAR dès le mois de septembre 2021», fait savoir un communiqué du 11 août dernier de l’institution sous-régionale.

Pour s’assurer d’être au rendez-vous du nouvel horizon, le président de la Commission de la CEEAC a donné des gages à la partie européenne. Le dirigeant communautaire a notamment donné mandat à «ses équipes techniques d’amorcer les préparatifs liés à ce démarrage sous la supervision du Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité». Le commissaire Mangaral Bante se tenait alors à ses côtés. Selon l’entente entre les deux institutions, le lancement du PASSMAR doit se dérouler le moment venu «en présence des États membres de la Communauté, en marge de la première réunion du Comité de pilotage précédée d’un atelier technique», précise encore le communiqué.

À terme, il est attendu de l’opérationnalisation du PASSMAR un certain nombre de bénéfices liés au «renforcement de la gouvernance maritime et à la maîtrise des espaces maritimes», a-t-on appris de la Commission de la CEEAC. Mais parmi les avantages, on peut également relever l’«adaptation des cadres juridiques nationaux/régionaux aux standards internationaux; le renforcement de l’application des lois dans les différents États membres; la facilitation et la coordination de l’implication accrue de la société civile et du secteur privé dans le processus de politique maritime intégrée», renseigne enfin l’institution sous-régionale.

Théodore Ayissi Ayissi

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