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Diplomatie climatique : L’Afrique se dote d’une task force

L’ambition est de disposer d’une expertise locale pour défendre ses intérêts dans les négociations internationales.

photo de famille après le lancement de la formation

 Stricto sensu, l’on ne parle pas d’un nouveau cycle de formation ouvert à l’Institut des relations internationales du Cameroun(IRIC). Formellement, il s’agit d’une formation d’appoint articulée autour du comment faire entendre efficacement la voix  du continent partout où les questions de climat sont discutées.  Ainsi, du 21 au 23 janvier 2020, les ressortissants de plusieurs pays (Cameroun, Kenya, Togo, Afrique du Sud, Tchad, République Centrafricaine et Congo-Brazzaville) se familiarisent avec les outils permettant de passer de la posture à la stratégie. Gabriela Benehan, chargée d’affaires à l’ambassade de la République d’Allemagne fédérale à Yaoundé résume : « Ce séminaire construit la capacité de mettre à l’agenda de nouveaux enjeux qui les concernent tout particulièrement le continent africain. Si les petits pays peinent à véritablement peser sur les résultats des négociations, encore dominés par les rapports de force entre pays développés et émergents, ils peuvent néanmoins peser sur le processus de négociation à travers la mise à l’agenda de nouveaux enjeux qui leur sont chers ; usant ainsi de leur leadership moral pour rappeler l’urgence de répondre au problème climatique par une action mondiale et ambitieuse ».

Vue sous cet angle, la formation coordonnée par la Fondation Konrad Adenaeur vise à inculquer de nouveaux-savoirs aux  jeunes africains ; ceci à travers le développement de nombreux programmes de recherche, de nouvelles méthodes et de projets pilotes sur le terrain. C’est tout le sens de l’octroi de 7 bourses à 7 apprenants.

Jean-René Meva’a Amougou

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