Téléphonie mobile : Orange et MTN caporalisés par le Minpostel
En visite à Douala la semaine dernière, Minette Libom Li Likeng a voulu s’assurer du respect du chronogramme imposé aux deux opérateurs.

« Dans deux semaines vous allez voir ! ». Sur les antennes de la CRTV le 4 mai 2023, Minette Libom Li Likeng déclinait le délai accordé aux opérateurs afin que ceux-ci apportent des solutions aux impasses constatées sur la qualité de service offerte aux usagers. Pour tenir MTN Cameroun et Orange Cameroun à la baguette, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) conds’est rendu à Douala le 10 mai 2023 dernier. Dans la capitale économique, Minette Libom Li Likeng n’a pas débarqué pour un nouveau « sermon » en direction des opérateurs de téléphonie mobile, pour des fins de contrôle, d’inspection et d’évaluation.
Premier arrêt, Orange Cameroun. Chez l’opérateur français, le Minpostel a posé des questions et un accès eu aux données techniques de première main. Cela a permis au membre du gouvernement de se faire une idée globale du niveau de mise en œuvre des recommandations du 27 avril dernier. Il en ressort que « sur les cinq prescriptions immédiates à mettre en œuvre, seules deux d’entre elles n’ont pas été mises en œuvre. Il s’agit notamment de la mise à disposition du consommateur, de l’information systématique du consommateur, du débit montant et descendant la data, et de la mise à disposition du consommateur d’une interface comparative des coûts des offres de la couverture et de la performances du réseau».
Deuxième arrêt : MTN Cameroun. Ici, le constat de Minette Libom Li Likeng témoigne d’une plus grande sensibilité de l’opérateur sud-africain à l’égard des attentes du gouvernement. Selon la Minpostel, « on peut noter avec satisfaction que le remboursement des données sera désormais systématique en cas d’indisponibilité du réseau. Les actions restantes devaient se poursuivre et être finalisées dans les plus brefs délais ». « Le gouvernement ne pouvait rester indifférent devant cette situation qui perdure et devant l’ampleur du mécontentement des consommateurs par rapport à la qualité du service. Le rôle de l’État est de s’assurer pour le bien-être des populations, de la mise en place des conditions favorables pour la bonne marche du secteur. Je voudrai le redire avec force aujourd’hui, que le ministère est attentif au problème de la qualité du service»,
Diane Kenfack