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Archives des UNFPA - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : UNFPA

  • Fistule obstétricale : Les professionnels des médias à l’école

    Fistule obstétricale : Les professionnels des médias à l’école

    À l’intention d’une vingtaine d’entre eux, le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) a organisé, le 27 septembre 2019 à Yaoundé, un atelier de renforcement de capacités.

    Quelques journalistes et communicateurs au terme de l’atelier

    L’accès limité à l’information est l’un des facteurs qui alimentent les tabous autour de la fistule obstétricale. Cela est vrai au Cameroun où la maladie continue de faire de nombreuses victimes. Pour pallier cette situation, le Fonds des Nations unies pour la population a regroupé une vingtaine d’hommes et femmes de médias aux fins de renforcer leurs capacités en matière de collecte, de traitement et de diffusion des informations relatives au fléau. À Yaoundé, au cours d’un atelier organisé autour de ce module, les participants ont été encouragés d’une part à mieux comprendre les causes, effets et conséquences de cette maladie. D’autre part, journalistes et communicateurs présents ont été conviés à une bonne connaissance des enjeux et défis auxquels le Cameroun et ses partenaires à l’instar de l’Unfpa font face pour venir à bout de nombreux cas.

    Selon Marquise Kouo Ngamby, MD Mph spécialiste de la santé reproductive, la presse peut être d’un grand apport pour atteindre les populations des localités reculées. «On y arrivera», a démontré Dr Martina Baye. Selon le coordonnateur du PLMI (Programme national multisectoriel de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile, tout passe par la présentation, la rédaction pour des cibles, de bons articles qui répondent aux soucis en matière de la communication en santé publique, afin de susciter le changement positif des comportements. «Le constat est que la communication a un rôle incontournable dans la lutte contre les maladies. En effet, elle peut aider surtout dans le changement de comportement, si les messages véhiculés sont bien choisis. Les messages véhiculés par les médias de masse peuvent toucher la conscience de la population quant aux conséquences liées à la fistule obstétricale», argumente Marquise Kouo Ngamby.

    Invalidante et entrainant la mort sociale pour la femme qui la porte, la fistule obstétricale se traduit par une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum. Elle est due à un arrêt prolongé du travail en l’absence des soins obstétricaux. Celle-ci entraine une absence totale de contrôle des urines et des selles par la victime, entrainant à plus long terme des problèmes médicaux chroniques et parfois la mort. À cause de cette maladie, les femmes victimes souffrent généralement de rejet et de stigmatisation.

    Au Cameroun, d’après les chiffres révélés par l’Unfpa, la prévalence de la fistule obstétricale est de 20 000 cas, avec une incidence estimée entre 1000 et 2000 nouveaux cas chaque année. Selon les experts, si aucune femme en âge de procréer n’est à l’abri de cette affection, la fistule obstétricale est présente tant dans les zones rurales que dans les grandes métropoles.

    Hermine Anenigne Ngoe (Stagiaire)

  • Planification familiale : Séance d’élaboration des plans de travail par les médias

    Planification familiale : Séance d’élaboration des plans de travail par les médias

    Le groupe de journalistes convié à Mbalmayo la semaine dernière a présenté aux responsables du ministère de la Santé publique et l’UNFPA ce qui sera fait en termes de productions médiatiques sur la vulgarisation des méthodes contraceptives modernes en 2019 au Cameroun. 

    Le passage de quelques journalistes, retenus dans le cadre du programme de vulgarisation des méthodes contraceptives modernes (Sayana press) au Cameroun, a permis l’élaboration des feuilles de route des médias sur ce qu’ils mèneront durant l’année 2019, pour la vulgarisation des méthodes contraceptives modernes. Tout laisse croire que les choses sont dans la bonne voie, suite aux échanges ayant eu lieu, du 20 au 21 novembre dernier, à l’hôtel départemental de Mbalmayo.

    Une rencontre jugée fructueuse, à en croire les membres de l’équipe du Minsanté, et ceux du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa). Ces derniers ont tenu à rassurer les journalistes d’une collaboration efficiente tant sur les finances, que sur la logistique. «Nous verrons dans quelle mesure nous pouvons travailler avec les organes de presse, pour qu’ils puissent nous aider à sensibiliser les populations sur la planification familiale et la réduction de la mortalité maternelle, avec les plans qu’ils vont nous remettre», précise Nobel Cabahiro assistant technique – Dsf/Unfpa. De toutes les façons, il faut construire une grande équipe, avec les différents types d’organes de presse partenaires (presse écrite, radio, télévision, blogueurs, etc.) comme l’a martelé Mme Nguematio Adeline, cadre à la direction de la santé familiale au Minsanté.

    Durant le séminaire, elle n’a pas manqué, à l’attention des journalistes, d’énumérer les causes de la mortalité maternelle afin que ces derniers puissent également les intégrer dans leurs papiers. Il s’agit des hémorragies, des infections, des éclampsies et bien d’autres. Et en cas de besoins, des spécialistes de la santé de reproduction seront disposés à rencontrer tous les organes de presse. Cependant, les journalistes, selon les types d’organes, ont remis les «canevas plan d’action» [ feuilles de route et budgets élaborés par chaque média ou groupe de médias ] aux responsables du Minsanté et de l’Unfpa. «Nous vous avons demandé d’élaborer ces canevas plan d’action, afin que nous sachions très exactement quels sont les médias avec lesquels nous travaillons.

    Cela se passe au cas par cas, selon les types de presses». Mais, les journalistes veulent en savoir plus sur le financement. Étant donné qu’ils sont des reporters et non des patrons de presse, il faut une autre négociation. «Tout ça sera pris en compte dans l’élaboration des plans de financement», ajoute M. Cabahiro. Les hommes de médias se sont engagés par la suite à contribuer, au sein de leurs organes respectifs, à la vulgarisation et à l’accompagnement du programme. «Pour la presse écrite, chaque journaliste peut aller dans son organe et négocier le prix qu’il faut payer pour la publication des articles. Nous journalistes, sommes des points focaux. Chacun, à son niveau, peut faire du lobbying», explique Adrienne Engono Moussang du journal Mutation. Son confrère, Thierry Ndong, directeur de publication du journal Intégration, n’en pense pas moins.

    Les «canevas d’actions» pour 2019 sont en attente de validation. Entre-temps, suite à l’atelier qui s’est tenu à Edéa en octobre 2018, les publications sont régulièrement faites par les journalistes qui y ont participé. Un réseau a même été créé à cet effet. Si le Minsanté et l’Unfpa associent les journalistes, c’est parce qu’ils souhaitent voir reculer le taux de mortalité maternelle qui est encore trop élevé dans notre pays (782 pour 100.000 naissances).

    AB

  • Planning familial : Le Cameroun souscrit à la liberté de choix

    Planning familial : Le Cameroun souscrit à la liberté de choix

    Le 13 novembre 2018 à Yaoundé, le gouvernement s’est dit favorable à l’émergence dans le pays, d’un nouveau cadre conceptuel pour la planification familiale volontaire, fondée sur les droits humains.

    La représentante résidente de l’UNFPA au Cameroun

     

    «Les parents ont le droit de déterminer librement et en toute responsabilité le nombre de leurs enfants et l’espacement des naissances». Émis depuis 1968, ce principe suscite un regain d’attention à l’échelle mondiale. Dans les pays en voie de développement comme le Cameroun, il crée un sentiment d’urgence en matière de compréhension et de définition des normes en matière de droits humains, et notamment en ce qui concerne leur intégration aux programmes de planification familiale.

    En présentant ce 13 novembre 2018 à Yaoundé, le rapport intitulé «Le pouvoir du choix : les droits reproductifs et la transition démographique» sur l’état de la population mondiale en 2018, Siti Batoul Oussein invite les pouvoirs publics à la prise de conscience. «Si les normes relatives aux droits humains se réfèrent principalement aux administrations et à leurs obligations attenantes aux traités en la matière, elles constituent aussi d’importants outils ancrés dans les droits pour atteindre les objectifs et appliquer les normes de prestation de services de planification familiale», suggère la représentante résidente de l’UNFPA au Cameroun. Éclairée par l’Agenda 2030 des Nations unies pour le dévelop

    pement durable, la Comorienne estime que c’est en favorisant les services de haute qualité et l’utilisation des ressources (financières, humaines ou techniques) nécessaires à ces prestations, que les décideurs politiques jouent un rôle essentiel dans le suivi et l’évaluation des politiques et des pratiques contraceptives.

    Implication
    Dans le cadre de sa mission dans le domaine de la planification, de coordination des études et du suivi des questions de population, le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), est l’institution gouvernementale la plus concernée. Normal que Paul Tasong, le Minepat délégué, axe son propos sur l’importance que revêt la planification familiale, en conformité avec le thème de la journée mondiale de cette année : «La planification familiale fait partie des droits de l’homme». «Les couples ont le droit de choisir à quelle fréquence embrasser la parentalité ou même d’y renoncer. Bref, chaque individu a le droit de déterminer la direction et la portée de son avenir dans ce sens… Et pour cela, le Cameroun veille à ce que les produits et services de planification familiale soient accessibles à tous», lance-t-il.

    En rappel, le fondement de la planification familiale volontaire et axée sur les droits humains a été posé lors de la conférence internationale de 1968 sur les droits de l’homme. Il a été réaffirmé lors de trois conférences internationales, tenues par la suite, sur le thème de la population, respectivement à Bucarest en 1974, à Mexico en 1984, et au Caire en 1994.

    Jean-René Meva’a Amougou

  • Oussein Siti

    Oussein Siti

    Voici la nouvelle représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Cameroun. Le 8 novembre 2018 à Yaoundé, cette Comorienne a présenté ses lettres d’introduction au ministre camerounais des Relations extérieures (Minrex). Avant de déposer ses valises au Cameroun, cette dame de 61 ans a occupé les mêmes fonctions à Haïti et en Jamaïque respectivement. Aux confrères de Cameroon Tribune, la remplaçante du Dr Barbara Sow a confié avoir échangé avec le Minrex des axes de travail entre le Fonds et son pays d’accueil.

  • 32 millions de dollars

    32 millions de dollars

    Selon une annonce publiée le 1er novembre sur le site internet du système des Nations unies (Onu) au Cameroun, voilà le montant alloué à deux projets de santé publique dans ce pays d’Afrique centrale. Il s’agit du projet d’appui à la santé maternelle, néonatale et infantile (PASMNI) et du Projet de renforcement du système national de transfusion sanguine. Le premier, apprend-on, a pour but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans 35 districts de santé des 5 régions (Adamaoua, Extrême-Nord, Nord, Est et Centre). Il est conjointement appuyé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Le second vise à doter le Cameroun, d’ici 5 ans : d’un cadre institutionnel pour un système de transfusion sanguine effectif ; d’un système de recrutement de donneurs de sang volontaires, anonymes et non rémunérés ; de structures de transfusion sanguine opérationnelles et équipées ; d’équipements pour quatre-vingt-dix-huit (98) hôpitaux de districts et des ressources humaines compétentes pour un programme national de transfusion sanguine performant. Il est piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

  • Youssouf Ouedraogo : « Apporter aux populations l’information pour avoir accès aux services »

    Youssouf Ouedraogo : « Apporter aux populations l’information pour avoir accès aux services »

    Le coordonnateur du programme d’appui à la planification du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) au Cameroun fait le point des échanges de l’atelier sur « la planification familiale et la promotion des méthodes contraceptives modernes ». Travaux tenus à Edéa (Sanaga-Maritime), du 16 au 19 octobre 2018 sous l’égide du ministère camerounais de la Santé publique.

    Quatre jours d’atelier pour parler avec les journalistes, pour parler la vulgarisation des méthodes contraceptives modernes. Quel en est l’objectif ?
    Au ministère de la Santé publique, la direction de la santé de la famille travaille en partenariat avec l’UNFPA pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile. Dans le cadre de ce travail, la direction de la santé de la famille a une stratégie relative à la génération de la demande en matière de planification familiale. L’un des axes clés, c’est de pouvoir mettre en œuvre des activités de communications de masse. En ceci que la presse et les médias sont apparus comme pièces incontournables pour les activités.

    Partant, cet atelier a été organisé pour donner les capacités nécessaires aux médias afin qu’ils puissent aussi contribuer à la génération de la demande des services de planification familiale. En dehors de ce volet de renforcement de capacité, il y a une nécessité d’avoir un cadre organisé pour continuer les activités d’interventions et d’informations. D’où l’organisation des différents médias d’un cadre de travail permettant d’avoir de façon continue des informations dont ils ont besoin.

    Au sortir de cet atelier, est-ce que vous vous dites que les objectifs de départ sont atteints ?
    Les premiers jours étaient consacrés aux activités de renforcement des capacités. Après, il y a eu un tour d’horizon sur la réalité de la santé de la reproduction au Cameroun. On a aussi eu à voir les indicateurs liés à la planification familiale. Nous savons que le taux de prévalence contraceptive s’élève à 21 % au Cameroun. Nous avons appris que le taux de mortalité maternelle est très élevé 782 pour 100 000 naissances par an. Autant d’informations qui attirent notre attention sur l’urgence et la nécessité d’intervention. La presse très sensibilisée et connaissant les réalités est prête à intervenir. Mais, comment le faire si elle n’a pas les informations ? C’est ainsi que l’atelier a continué avec les informations relatives à la planification familiale, la disponibilité des méthodes, les rumeurs qu’il faut gérer et de façon spécifique une méthode très révolutionnaire SAYANA PRESS connu sous le nom de DMPA-SC. Le second volet de l’atelier a porté sur l’organisation que les médias pourraient avoir avec les nouveaux secteurs apparentés, afin de continuer ce travail de sensibilisation et d’information pour le changement de comportement, pour l’adoption de la planification familiale au Cameroun.

    L’UNFPA accompagne le gouvernement camerounais notamment le ministère de la Santé. Pouvez-vous nous dire très exactement en termes financier et matériel ce l’institution que vous représentez a apporté au Cameroun ?
    Chaque année, L’UNFPA est l’une des institutions qui apportent la plus grande contribution pour l’acquisition des produits contraceptifs. En 2018, la contribution est de 2,4 millions de dollars, soit 1 320 milliards de F CFA. En 2017, l’enveloppe s’élevait à plus de 2,15 millions de dollars accordés. Un autre volet, c’est l’appui et l’accompagnement au niveau des activités d’interventions d’un montant de 850 000 dollars. Pour l’activité spécifique qui est SAYANA PRESS, la contribution de l’UNFPA s’élève à 440 000 dollars. Mais, nous avons un autre volet de financement que l’UNFPA a pu négocier avec le fonds mondial qui s’élève à près de 1 million de dollars pour la mise en place d’un système informatique pour la gestion d’informations de besoins logistiques. Quand je vous dis 2,4 c’est facile de les amener à Yaoundé.

    Dans le souci d’accompagnement, l’UNFPA intervient-il aussi à la formation, notamment celle des sages-femmes ?
    Ce que je viens de mentionner est dans le domaine du planning familial. Au niveau de l’UNFPA, on a d’autres axes d’interventions et de travail avec le gouvernement pour la lutte contre la mortalité. La formation des sages-femmes est un de ces axes.

    Au sortir de cet atelier, quelles sont les prochaines étapes ?
    C’est prétentieux de croire qu’au bout d’une semaine de travail on pourrait tout finaliser. La prochaine étape consisterait à finaliser ce qui a déjà été initié pendant l’atelier et mettre en œuvre des activités immédiates pour que l’enthousiasme ne meure pas.

    Une autre activité serait de travailler à finaliser les différents plans qui ont été développés. Les participants certes ont fait leur travail en tant que représentants de leurs organisations, mais il y a aussi un besoin de plaidoyer d’organisation, d’implication, d’insertion pour que les activités puis effectivement continuer.

    Je pense qu’une autre grande activité à venir serait encore après quelques mois, de pouvoir se réunir en début d’année 2019 pour faire une évaluation.

    Propos recueillis par

    André Balla (stagiaire)

  • Vulgarisation des méthodes contraceptives : Les médias appelés à la rescousse

    Vulgarisation des méthodes contraceptives : Les médias appelés à la rescousse

    Selon le ministère de la Santé publique et ses partenaires, les approches conduites exclusivement par les spécialistes de la santé de reproduction ont abouti à des échecs sur les deux dernières années. D’où la main tendue en direction de la presse.

    Photo de famille au terme de la formation

    « Nous vous avons appelés pour nous aider à faire passer la pilule… Il s’avère que nous échouons en pilotant par nous-mêmes la politique de santé de reproduction». En s’adressant à une trentaine de journalistes et assimilés exerçant dans quelques medias nationaux et internationaux, Robinson Mbu, le directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique (Minsanté) pense, de bonne foi, mettre un terme à un échec trop visible. «Notre objectif d’attendre 30% en termes d’utilisation du nouveau contraceptif (SAYANA PRESS) dans les ménages avant 2020 n’est pas atteint», confesse le fonctionnaire.

    Compilés, nos indicateurs montrent que nous oscillons entre 12 et 14,8% depuis 2016, date à laquelle le gouvernement et ses partenaires avaient décidé d’introduire le préservatif féminin dans 3 villes pilotes : Pitoa, Guider et Bafia», poursuit-il. En clair, bien que centré sur le contrôle des naissances et la santé maternelle et destiné aux couples, le message passe difficilement. Bien plus, le manque de «personnes ressources locales» plafonne, chaque jour, le budget de ce programme financé par la banque islamique à hauteur de 18 millions de dollars américains.

    Au moment où l’approche initialement adoptée s’avère être au centre de plusieurs questionnements, le Minsanté entend faire un usage avisé d’autres canaux de diffusion. À Edéa (Sanaga-Maritime), du 16 au 19 octobre 2018, ce département ministériel a, à cet effet, organisé un atelier de renforcement des capacités des médias et réseaux de communication. Au centre des travaux, «la planification familiale et la promotion des méthodes contraceptives modernes».

    Redonner sens
    Dans le fond, il s’agit de passer par les médias pour générer la demande en contraceptifs au Cameroun. Selon Youssouf Ouédraogo, «le projet veut se redonner un sens solide grâce à l’effet du traitement que la presse va lui accorder». L’expert en santé familiale et représentant du Fond des Nations unies pour la population (UNFPA) estime que la bonne intelligence avec les médias dans la poursuite du projet revêt un intérêt multiple. «Cela permet, dans l’intervalle de temps qui nous reste, à l’initiative de construire non seulement sa propre temporalité, mais également qu’elle puisse s’affranchir des intermédiaires, pour nouer un rapport exclusif avec les couples», dit-il.

    Évoluant sur la même veine, Robinson Mbu n’en dit pas moins. Pour ce gynécologue-obstétricien, «les médias seront d’une importance capitale si nous voulons réaliser cet objectif. Ils jouent un rôle majeur dans le renforcement et l’accroissement de la couverture des questions liées à la planification familiale. Ce d’autant plus que parmi les journalistes, il y en a qui sont des convaincus passionnés du planning familial et qui se sont voués à la promotion de cet aspect très important de la santé et des droits de la santé sexuelle et reproductive».

    Afin de réduire le taux élevé de mortalité maternelle qui est de 782 décès pour 100 000 naissances par an, le Cameroun a adhéré en 2014 au programme UNFPA de vulgarisation des nouveaux contraceptifs moderne. . Le problème est que le programme prend fin en 2020 et à ce jour, seules 400 000 femmes sur 900 000 attendues sont inscrites au programme.

    André Balla (Stagiaire)