Planification familiale : Séance d’élaboration des plans de travail par les médias

Le groupe de journalistes convié à Mbalmayo la semaine dernière a présenté aux responsables du ministère de la Santé publique et l’UNFPA ce qui sera fait en termes de productions médiatiques sur la vulgarisation des méthodes contraceptives modernes en 2019 au Cameroun. 

Le passage de quelques journalistes, retenus dans le cadre du programme de vulgarisation des méthodes contraceptives modernes (Sayana press) au Cameroun, a permis l’élaboration des feuilles de route des médias sur ce qu’ils mèneront durant l’année 2019, pour la vulgarisation des méthodes contraceptives modernes. Tout laisse croire que les choses sont dans la bonne voie, suite aux échanges ayant eu lieu, du 20 au 21 novembre dernier, à l’hôtel départemental de Mbalmayo.

Une rencontre jugée fructueuse, à en croire les membres de l’équipe du Minsanté, et ceux du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa). Ces derniers ont tenu à rassurer les journalistes d’une collaboration efficiente tant sur les finances, que sur la logistique. «Nous verrons dans quelle mesure nous pouvons travailler avec les organes de presse, pour qu’ils puissent nous aider à sensibiliser les populations sur la planification familiale et la réduction de la mortalité maternelle, avec les plans qu’ils vont nous remettre», précise Nobel Cabahiro assistant technique – Dsf/Unfpa. De toutes les façons, il faut construire une grande équipe, avec les différents types d’organes de presse partenaires (presse écrite, radio, télévision, blogueurs, etc.) comme l’a martelé Mme Nguematio Adeline, cadre à la direction de la santé familiale au Minsanté.

Durant le séminaire, elle n’a pas manqué, à l’attention des journalistes, d’énumérer les causes de la mortalité maternelle afin que ces derniers puissent également les intégrer dans leurs papiers. Il s’agit des hémorragies, des infections, des éclampsies et bien d’autres. Et en cas de besoins, des spécialistes de la santé de reproduction seront disposés à rencontrer tous les organes de presse. Cependant, les journalistes, selon les types d’organes, ont remis les «canevas plan d’action» [ feuilles de route et budgets élaborés par chaque média ou groupe de médias ] aux responsables du Minsanté et de l’Unfpa. «Nous vous avons demandé d’élaborer ces canevas plan d’action, afin que nous sachions très exactement quels sont les médias avec lesquels nous travaillons.

Cela se passe au cas par cas, selon les types de presses». Mais, les journalistes veulent en savoir plus sur le financement. Étant donné qu’ils sont des reporters et non des patrons de presse, il faut une autre négociation. «Tout ça sera pris en compte dans l’élaboration des plans de financement», ajoute M. Cabahiro. Les hommes de médias se sont engagés par la suite à contribuer, au sein de leurs organes respectifs, à la vulgarisation et à l’accompagnement du programme. «Pour la presse écrite, chaque journaliste peut aller dans son organe et négocier le prix qu’il faut payer pour la publication des articles. Nous journalistes, sommes des points focaux. Chacun, à son niveau, peut faire du lobbying», explique Adrienne Engono Moussang du journal Mutation. Son confrère, Thierry Ndong, directeur de publication du journal Intégration, n’en pense pas moins.

Les «canevas d’actions» pour 2019 sont en attente de validation. Entre-temps, suite à l’atelier qui s’est tenu à Edéa en octobre 2018, les publications sont régulièrement faites par les journalistes qui y ont participé. Un réseau a même été créé à cet effet. Si le Minsanté et l’Unfpa associent les journalistes, c’est parce qu’ils souhaitent voir reculer le taux de mortalité maternelle qui est encore trop élevé dans notre pays (782 pour 100.000 naissances).

AB

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