Penci Sport plugin only working with the Soledad theme.

Archives des Alain Biyong (Stagiaire) - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Alain Biyong (Stagiaire)

  • Espace Cémac : Suppression des frais du roaming dès le 1er juin 2020

    Espace Cémac : Suppression des frais du roaming dès le 1er juin 2020

    Les ministres des Postes et Télécommunications de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se sont retrouvés le 28 février 2020 à Douala, dans le cadre d’une sectorielle en vue de valider le rapport de l’atelier régional sur la suppression des surcoûts des frais de roaming en zone Cemac.

    Les ministres des Postes et télécommunications de la sous-région à Douala

     

    Les ministres membres du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac, lors de leur 10e session tenue ici même à Douala le 21 décembre 2019, ont formulé la recommandation de «supprimer totalement les frais de roaming dans l’espace Cemac, au plus tard au second semestre 2020». Ces propos de Fatima Haram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac, à l’ouverture de la réunion des ministres en charge des Postes et Télécommunication sur la suppression des frais de roaming en zone Cemac, présentent l’essence et l’importance de cette assise.

    Le marché des télécommunications dans l’espace Cemac connait des freins réels à son développement. L’un des premiers est l’absence d’un réseau unique. Ce qui se traduit par un coût élevé de la communication en itinérance. Les frais facturés pour un appel passé d’un pays à l’autre dans la zone Cemac sont dans certains cas supérieurs aux frais facturés pour des appels internationaux. La suppression des frais de roaming est une priorité quand le coût d’un appel émis vers un pays africain voisin est plus cher que celui réalisé vers les autres continents.

    Dans cette optique, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, précise qu’«il s’agit globalement de mettre en place un réseau téléphonique continu unique, qui assure le prolongement du service, à des conditions de prix non éloignées de celles qui sont localement appliquées au sein de l’espace Cemac, et spécifiquement de valider les mesures à prendre pour accélérer la mise en œuvre effective de la suppression des frais liés aux services de roaming». Autrement dit, la mise en place d’un réseau unique téléphonique communautaire, qui assure la continuité des services, à des conditions de prix non éloignées de celles qui sont appliquées à nos populations locales, contribue en même temps à promouvoir un plus grand usage des Tics, qui font évoluer l’économie et influent sur le développement.

    En sus de l’innovation en Afrique centrale, le progrès numérique pour la croissance passe par la suppression du roaming au premier plan dans la bonne direction d’un marché unique numérique. «Il ne fait aucun doute que la mise en œuvre effective de la suppression des frais liés aux services de roaming» favorise l’optimisation de la quasi-totalité des «E-services» (e-banking, e-commerce, e-learning, etc.) et par conséquent le développement de l’économie numérique», précise la ministre des Postes et Télécommunications. Elle ajoute qu’«il est évident que les pays d’Afrique centrale ne peuvent se permettre le luxe de rester passifs face aux défis de cette quatrième révolution industrielle».

    L’objectif global de cet atelier est le renforcement communautaire par la mise en place d’un réseau unique téléphonique et la validation des leviers à actionner pour accélérer le développement et la mise en œuvre effective de la suppression des frais liés aux services de roaming. «À la suite de cette formalité importante de validation dudit projet de règlement, les autres actions de la feuille de route seront rapidement mises en œuvre en vue du respect des engagements souscrits, dans les délais prescrits» précise Fatima Haram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac.

    Alain Biyong (stagiaire)

     

    Réactions

    Fatima Haram Acyl, vice-présidente de la commission de la Cemac

    L’industrie mobile peut aussi favoriser l’inclusion numérique

    L’itinérance communautaire constitue un vecteur d’intégration régionale susceptible d’améliorer de façon significative la vie quotidienne des citoyens en déplacement d’un pays membre vers un autre et, conséquemment, une opportunité de renforcement de la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux.

    Une des ambitions poursuivies par la Cemac étant d’aboutir à l’intégration sous régionale, notamment au travers des télécommunications et des TIC par l’interconnexion de nos États, rien ne justifie le statu quo. Du reste, les résultats de certaines recherches démontrent que si le nombre d’utilisateurs et le taux d’utilisation des services augmentent, la réduction des taxes entrainera une augmentation de l’assiette fiscale et assurera, à moyen terme, une neutralité des réformes en termes de revenus fiscaux pour le Gouvernement.

    Par ailleurs, la réduction des taxes et redevances dans l’industrie mobile peut aussi favoriser l’inclusion numérique, le développement du secteur mobile et la croissance économique. En un mot, la suppression des frais d’itinérance, accompagnée d’une fiscalité plus efficace, plus équitable et avec une assiette large, devrait permettre aux gouvernements d’augmenter leurs recettes fiscales sur le long terme.

     

    Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications

    Le numérique reste ce multiplicateur qui renforce l’intégration régionale

    L’économie numérique va très vite et il faut s’assurer qu’on a déjà tenu des rencontres. Les pays de la Cemac ont eux-mêmes réalisé qu’ils connaissaient un petit retard par rapport à d’autres pays qui ont institué le roaming. Et les chefs d’État ont pris le problème au sérieux et ont instruit à la Commission de travailler à cet effet. La Commission a déjà réalisé un travail très important. Nous sommes réunis aujourd’hui pour valider le règlement qui va instituer un roaming intégral. Les pays d’Afrique centrale vont voir l’intégration renforcée, parce que le numérique reste ce multiplicateur qui renforce l’intégration régionale.

    Propos recueillis par Alain Biyong

  • Carte rose Cemac : La vie en rose avec la Carte de la Cedeao

    Carte rose Cemac : La vie en rose avec la Carte de la Cedeao

    Malgré quelques avancées, les barrières et les financements plombent le bon fonctionnement de l’outil d’assurance au service de la sous-région.

    Une vue du panel lors des travaux du bureau de la Carte Rose Cemac à Douala

    Les délégations des bureaux des Etats membres de la Cemac étaient réunies en session extraordinaires du 15 au 19 Juillet dernier à Douala. Parmi les sujets traités, les règlements financiers harmonisés, l’instruction des dossiers sinistres en insistant sur l’harmonisation des procès-verbaux et des rapports des bureaux nationaux. A l’occasion, il a été annoncé le partenariat imminent entre la Carte Cedeao et la Carte Rose Cemac. De fait, la Carte Rose n’étant valable qu’au niveau des pays de la sous-région, le vœu est d’aller au-delà des frontières de la Cémac. De fait, dès les prochains mois, si un ressortissant de la Carte Rose Cemac traverse la frontière, le conducteur du véhicule va directement s’adresser au bureau national de la Cedeao, qui va prendre attache avec le bureau national de la Cemac. Toutes choses qui vont faciliter le règlement des sinistres et participer à la réalisation des intérêts de l’intégration.

    En créant la Carte rose Cemac en 1996, l’idée des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale était de favoriser les règlements des sinistres automobilistes. Afin d’encourager les mouvements ou les échanges des marchandises, des biens et des personnes à travers la circulation des véhicules dans l’espace sous-régionale. En effet, lorsque ces véhicules n’arrivaient pas à circuler librement, il se posait un écueil pour l’intégration sous régionale.

    Malgré quelques avancées, notamment du système d’arbitrage qui consiste à faciliter le règlement des sinistres, l’option pourtant noble des chefs d’Etat de la Cemac est sapée par certaines initiatives comme le mur-frontière en construction entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. «Justement, ça constitue un facteur bloquant, parce que quand on dit circulation des personnes et des biens, il ne doit plus avoir des séparations entre nous. Si les chefs d’Etat peuvent voir leur pair pour que ce mur ne voit pas le jour entre nous». Ainsi s’exprime la Gabonaise Essoue Céline, Présidente du Conseil des Bureaux de la carte Rose Cemac pour déplorer la construction du mur-frontière par les autorités équato-guinéennes à Kye Ossi.

    Dans la même veine, poursuit-elle, «ayant déjà jeté les bases, ce sont les finances, entre autres, qui constituent un facteur de blocage. Nous avons entrepris des démarches et envoyé des lettres auprès des institutions qui peuvent nous aider. Et nous avons des entraves au niveau des attestations parce que l’article 308 alinéa 1 veut que si tu es par exemple Camerounais, tu paies ton assurance au lieu de ta résidence. Mais il s’avère que vers les zones transfrontalières, par exemple au Gabon, les populations viennent au Cameroun pour s’enregistrer et ça fait un manque-à-gagner au Gabon qui a de la peine à bien voir ce qui s’est réellement passé au plan national».

    Alain Biyong (stagiaire)

  • Initiative : La Can 2019 pour promouvoir la filière bois

    Initiative : La Can 2019 pour promouvoir la filière bois

    Baptisée « Sabade Can du bois 2019 », la seconde édition du Salon africain du bois, de l’artisanat, de la décoration et du développement local se tiendra au Cameroun en marge de la compétition continentale.

    Profiter des projecteurs de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) que le Cameroun abrite l’année prochaine, pour mettre en lumière la filière bois. Tel est le pari des organisateurs Salon africain du bois, de l’artisanat, de la décoration et du développement local (Sabade). Pour ce faire, la 2e édition de ce salon se tiendra du 28 juin au 14 juillet 2019 afin de coïncider avec la plus grande fête du football continental. Rebaptisée pour la circonstance «Sabade Can du bois 2019», la plateforme de développement durable et de promotion de la croissance de la filière bois du Cameroun se déploiera dans les cinq villes qui abritent la compétition.

    En plus de la promotion du savoir-faire camerounais, il sera question, informe l’ébéniste Jean Claude Dongmo Tanda, promoteur du salon, de plaider auprès des pouvoirs publics pour que les meubles achetés par l’Etat soient désormais fabriqués localement afin de générer de la valeur ajoutée. A en croire l’interprofession forêts-bois du Cameroun, plus de 30 milliards de francs CFA sont dépensés par an pour l’importation des meubles. «Alors qu’on pouvait créer facilement 500 000 emplois en un an, si nous réservons 10 à 20 milliards de ce marché à l’industrie camerounaise», soutient Sylvestre Lebell Nyeck Nyeck, président de l’interprofession forêts-bois du Cameroun.

    L’autre enjeu, c’est l’utilisation du bois légal d’où le thème, «Faisons du bois l’avenir du Cameroun et de l’Afrique sans abattre un seul arbre». Selon les experts de la délégation régionale des forêts et de la Faune, le Cameroun exporte 100 milliards de m3 de bois et perd la même quantité chaque année à cause des coupes illicites, sauvages et désordonnées. D’où l’importance des ateliers et rencontres de sensibilisations sur l’usage du bois légal par les artisans locaux. « Si les artisans camerounais veulent voir leurs œuvres achetées et exportées durant le Salon africain du bois, de l’artisanat, de la décoration et du développement local, ces objets doivent subir un contrôle qui assure la légalité du bois et des dérivés qui en découlent. Car le bois coupé de manière anarchique dans les villages et les champs et dont les œuvres n’ont aucune autorisation ne seront point achetés », prévient d’ailleurs Jean Claude Dongmo Tanda.

     Alain Biyong (stagiaire)

  • Légumes et maïs contaminés : Le Mincommerce rassure

    Légumes et maïs contaminés : Le Mincommerce rassure

    Au cours d’un échange avec la presse le 27 août 2018 à Yaoundé, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce (Mincommerce) a affirmé que le danger est désormais circonscrit.

     

    L’alerte est venue de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et relayée par le ministère de la Santé publique : le maïs et les légumes congelés, produits en Hongrie et distribués à l’international sont contaminés à la listeria monocytogène. Au sujet de cette bactérie, les deux institutions ont ensuite parlé d’une même voix : « elle entraîne une septicémie ou une infection du système nerveux central. Chez la femme enceinte, les conséquences peuvent être très graves pour l’enfant, avec un risque d’avortement, d’accouchement prématuré ou d’infection néonatale. Les symptômes habituels sont une fièvre plus ou moins élevée, accompagnée de maux de tête et parfois de troubles digestifs (nausées diarrhées et vomissements) ».

    Face à la gravité de la situation, Luc Magloire MbargaAtangana a pris une mesure forte : retirer de la circulation les produits incriminés et les détruire systématiquement. « Nous avons décidé de la destruction des produits contaminés qui étaient somme toute circonscrits à un importateur. Il ne faut pas qu’il y ait une psychose dans l’opinion par rapport au volume.  Ils sont maintenant hors du marché », a dit le Mincommerce aux journalistes.

    Les actualités sur le terrain indiquent l’effectivité de la décision ministérielle. D’après le chef de brigade, Charles MonefongAbessolo, « le Mincommerce a déjà pris des mesures idoines pour que ces produits soient retirés des espaces commerciaux. En dehors de la saisie qui vient d’être faite, les équipes font plusieurs descentes dans d’autres magasins de la même ville pour s’assurer que ces produits ne se trouvent pas dans les rayons charcuterie ».

    Chaine de conservation

    Voilà qui donne raison au gouvernement camerounais engagé à promouvoir la consommation des produits locaux. «Autant l’importation peut être quelque chose de nécessaire quand il s’agit des biens d’équipements, pour l’industrialisation de notre pays, autant on peut estimer que le maïs importé au Cameroun peut poser problème. C’est l’occasion d’un appel aux investisseurs. On a un problème dans la chaine de congélation, du surgelé, j’ai vu des croissants importés, l’explication c’est que la chaine du surgelé n’est pas développée. Voilà également un créneau qui peut intéresser les opérateurs économiques pour conserver nos aliments, ça se fait en Occident », explique le ministre Luc MbargaAtangana.

     

    Jean-René Meva’aAmougou

  • Eneo: L’expertise locale en ligne de mire

    Eneo: L’expertise locale en ligne de mire

    Signature de convention de partenariat entre Eneo-Cameroun et le Minefop. 

    Entre le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, une convention a été signée ce 08 août 2018 à Douala. Le document matérialise l’attention portée sur les profils issus des centres de formations agréés.

    «Le secteur électrique regorge de nouveaux défis : la production, l’amélioration de l’équilibre entre l’offre et la demande et la diversification des sources d’énergie. Eneo Cameroun axe son action sur la sécurité des équipements et des personnes : Il s’agit de sécuriser l’énergie électrique au Cameroun et la surcharge de l’équipement, améliorer l’accès à l’électricité et réduire les délais de branchement, de l’amélioration de la qualité de service en améliorant les équipements. La fraude et le vandalisme sont des fléaux qui nous interpellent».

    Cette attitude de Joël Nana Kontchou lors de la signature de la convention de partenariat entre Eneo-Cameroun, la société qu’il dirige et le Ministère de la formation Professionnelle ce 08 Août 2018 à Douala traduit la nécessité et l’importance de cet accord pour relever les défis dont la société fait face. Pour améliorer l’offre de service, l’entreprise a besoin d’une main d’œuvre de qualité qualifiée et performante pour produire les résultats, créer une adéquation entre la formation et l’emploi. Dans le même sillage, Zacharie Perevet, Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle fait remarquer que «en matière d’emploi, il y a d’abord l’entreprise car c‘est l’entreprise qui investit et qui crée l’emploi. Le rôle du ministère est de créer les conditions qui permettent à l’entreprise de s’installer et de s’épanouir».

    Le cadre choisi pour le déroulement de cette cérémonie n’est pas anodin. Dans la même séance, pour faire suivre et mettre en musique la convention, un protocole d’entente spécifique a été paraphé entre le Directeur des ressources humaines d’Eneo-Cameroun et le directeur du centre de formation professionnelle d’Excellence de Douala. Ce protocole d’entente spécifique aura pour but la formation des formateurs et le renforcement des capacités des cadres d’Eneo Cameroun. Tout ceci dans le but de «camerouniser» l’entreprise Eneo-Cameroun qui «fait confiance aux jeunes camerounais. 99,99 % de camerounais y travaillent, en référence la jeune femme, directrice du barrage de Song-Loulou.

    Cet accord sert de levier de notre stratégie et permettra d’atteindre l’objectif de formation à 80% pour un accroissement en qualité et en quantité de l’offre électrique. «Déjà Eneo-Cameroun accueille 23 stagiaires du Ceped» précise Joël Nana Kontchou. Il faut noter enfin que le centre de formation professionnelle d’Excellence de Douala a été inauguré le 16 Décembre 2016 par Philémon Yang, Premier Ministre et chef du gouvernement. Dirigé par Amadou Bello, il forme dans une vingtaine de filières dont l’esthétique, la coiffure, l’hôtellerie, la métallurgie, la chaudronnerie, la tuyauterie, etc.

    Alain Biyong (Stagiaire)