Pierre Kaldadak
Quand on est un manager, il arrive parfois que la surexposition médiatique soit contre-productive. Cela est surtout vrai quand on est à la tête d’une structure qui doit inévitablement perdre d’importantes parts du marché. À Yaoundé le 11 octobre dernier, le directeur général de la Cameroon Postal Services (Campost) ne s’est pas montré rétif face à la presse. À cette occasion, de nombreux hommes et femmes de médias ont apprécié le réalisme économique de Pierre Kaldadak. À l’ère de la modernisation du secteur postal au Cameroun, il a compris l’activité ne pouvait plus être soumise à un régime de monopole à forte contrainte de service public. Il avait préparé son personnel à ce basculement en instaurant la diversification de la gamme de ses services, notamment à travers le courrier express (EMS), les lettres (courrier postal, cartes postales) et le coli postal. Aujourd’hui, la vision de cet inspecteur des postes et télécommunications s’accommode bien au dispositif sous la main (un data center, 420 km de fibre optique installées, 250 bureaux de poste, 10 agences régionales EMS, 80 points de contact, 04 établissements spécialisés, une plateforme industrielle des courriers et colis, 10 délégations régionales).
Vu sur le site le chiffre 15