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Match Guinée Équatoriale – Guinée bissau : l’UCAC aux couleurs du Nzalang

À Yaoundé (Coron) le 18 janvier dernier, les fans ont transformé la boutique du campus de l’Université catholique d’Afrique centrale en Fanzone. 

 

La coupure du courant électrique dans plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé met les populations en colère. Pour autant, cette situation n’a aucun impact sur la détermination des compatriotes de Maelle. Au contraire, ils prennent d’assaut le campus de l’UCAC à Ayene. Ceci après s’être triturés les méninges pour trouver un endroit adéquat dans n’importe quelle partie de la ville aux sept collines. Quand ils désespèrent d’en trouver un à 30 minutes du match, une de leurs compatriotes fait un poste dans leur groupe WhatsApp. Celui-ci renseigne que le match passe au campus de Coron (Yaoundé 4). Le campus dispose d’un générateur. Ils quittent leur QG et montent juste la colline et rejoignent le campus. On assiste alors à une véritable migration. C’est une véritable ruée vers la télévision. Pour la circonstance, ils sont les seuls admis dans l’enceinte de l’Université. Match Durant près de 3 heures, ces derniers se font remarquer. Et ils impriment peu à peu leur marque par leur manière de supporter. Ils regardent le match en faisant des bruits. C’est au rythme des cris de joie, des Vuvuzela, de chants et même de musique. Le reportage ne les intéresse pas. «Nous c’est le show», répond l’une d’elle à un personnel. Celui-ci se plaint des bruits. Les Équato-Guinéens montent même encore en puissance lorsque le premier but du Nzalang Nacional est inscrit. L’on assiste alors à l’hystérie. Avec des gambades, des courses folles dans le campus, l’hymne national est même entonné. Même l’égalisation de la Guinée Bissau ne calme pas leur ferveur. Les populations n’ayant pas la possibilité de regarder le match, le suive en écoutant cette communauté. Le boucan est plus intense lorsque Nsue, la star, leur chouchou inscrit un triplé. «La Guinée Équatoriale a déjà le meilleur buteur. C’est une double victoire», entend-on çà et là. Sans attendre la fin du match, ils engagent la fête. Ils reprennent en chœur l’hymne national dans le QG de circonstance. Ce vacarme ne prend fin qu’une heure après la fin du match, lorsqu’ils regagnent leur base pour continuer la fête.

André Gromyko Balla

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