C’est le thème d’une série de séminaires de haut niveau coordonnés par la Chaire UNESCO d’Afrique centrale.
Après son lancement par Dr Boukar Michel (ministre tchadien des Postes, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration) le 16 mai dernier au Centre d’excellence technologique Paul Biya de Nkol-Anga’a (Mefou-et-Afamba), le programme des séminaires se poursuit du 9 au 11 juin 2025 à Nkozoa (près de Yaoundé). Ce programme (qui rapproche experts, universitaires, aux partenaires techniques et financiers) constitue un cadre de renforcement de capacités, d’échange d’expériences de réflexion collective sur les opportunités, les défis et les perspectives qu’offre l’IA aux pays d’Afrique centrale, dans leur quête d’un développement inclusif, durable et souverain. Selon Mme Minette Libom Li Likeng (ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minpostel), «ce cycle de rencontres constitue une étape significative dans la dynamique sous régionale. Il vise à fédérer les expertises, croiser les expériences, et tracer les contours d’une vision africaine de l’IA».
Ainsi, poursuit la Minpostel, la tenue de ces sessions de formation à Yaoundé, illustre à la fois la pertinence de cette dynamique collaborative et la volonté du Gouvernement camerounais de faire de l’intelligence artificielle un levier stratégique de développement. C’est dire qu’au-delà des simples échanges académiques, cette initiative s’inscrit dans une ambition plus large : celle de bâtir une Afrique centrale capable de prendre activement part à la révolution numérique mondiale, en promouvant une réflexion partagée sur les enjeux de l’IA souveraine, inclusive, éthique et résiliente.
Jean-René Meva’a Amougou