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Billé Siké

Au niveau international, cette sociologue spécialisée en hydraulique villageoise est considérée comme l’une des figures de proue du féminisme au Cameroun. Ce rôle, elle le tient d’ailleurs. En sa qualité de responsable d’antenne de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) dans la région de l’Extrême-nord, elle a initié le 05 septembre 2018 à Yaoundé, un atelier sur l’élaboration des stratégies de plaidoyer-lobbying. La finalité de ladite rencontre était de motiver les candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, pour la prise en compte dans leurs programmes de l’adoption des textes de loi sur les violences faites aux femmes.

La raison évoquée par cette militante des droits de l’Homme est qu’il y a un déficit dans les programmes des 09 candidats à l’élection présidentielle sur cette thématique. L’activiste déplore que, malgré des efforts et des plaidoyers, la loi du Cameroun qui autorise les parents à marier une fille de 15 ans, alors que l’âge du mariage est fixé à 18 ans pour les garçons, soit encore maintenue au Cameroun. Pour la co-fondatrice du Comité inter-africain de l’ALVF, 2018 constitue un tournant dans ce combat qu’elle mène depuis des décennies.

 

 

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