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Augmentation des produits pétroliers et autres denrées : «Non à la vie chère!»

Observée dans les marchés et la commercialisation ou location des produits et des biens, l’inflation actuelle a abouti à la mise sur pied d’un mouvement de protestation sur les réseaux sociaux.

 

La hausse des prix des produits pétroliers a résonné comme un coup de tonnerre. Considérée comme un moyen d’étrangler les populations camerounaises déjà à l’agonie financière, elle se greffe à celle, il y a quelques mois, de plusieurs denrées alimentaires et autres produits au Cameroun.

Conscients des répercussions de ces ajustements sur le panier de la ménagère, plusieurs personnalités publiques se sont faites défenseurs du bas peuple. Ils ont pris d’assaut les réseaux sociaux. Objectif, trouver des mots, justes ou non, pour décrier les mesures d’augmentation prise par le gouvernement camerounais dans l’espoir de changer la donne. «Aujourd’hui ce qui se passe dans notre pays est grave. On ne peut pas être chez nous et suffoquer c’est de trop. On a déjà pas de lumière. si tu n’as pas les pieds sur terre pour avoir un groupe électrogène alors tu es mal barré… Les denrées alimentaires même dans les marchés ne sont plus accessibles à des prix abordables… Pour couronner le tout on assiste encore à une augmentation du prix du carburant une fois de plus, c’est pas possible», s’indigne Marcelle Kuetche, comédienne, actrice et Webcomédienne camerounaise.

Plutôt que des plateaux de tournage, Samantha Edima puise dans le quotidien des Camerounais pour dire son ras-le-bol. «Et ces familles, qui avaient déjà du mal à joindre les deux bouts mais qui souffrent davantage pour contenir un plat de nourriture… Doit-on se résoudre à cette réalité accablante? Doit-on partir de notre pays? Vivre normalement est dorénavant un privilège chez nous? Qui répondra à nos questions? Qui prendra en considération notre indignation? Est-ce que la voix du peuple est réellement écoutée? s’interroge-t-elle avant d’ajouter, je ne sais pas, mais il faut que ça change. Et tout commence par un «STOP», conclut l’ancienne Miss Cameroun et actrice camerounaise. D’autres adeptes des réseaux sociaux pensent simplement qu’il faut dire «Non à l’augmentation du prix des produits pétroliers».

Député
Cette dénonciation n’est pas le seul apanage des artistes. «Nous disons NON à la vie chère au Cameroun. Le gouvernement doit ajuster les prix ou tout au moins mettre en place des mesures d’accompagnement pour faciliter le quotidien des familles aux revenus modestes en procédant à une augmentation systématique du salaire NET dans tous les secteurs», évoque l’honorable François Biba, député du PCRN (Parti camerounais pour la réconciliation nationale) à l’Assemblée nationale du Cameroun.

 

JJOO

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