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Finances publiques : 65 auditeurs perfectionnés

La cérémonie de diplomation de la promotion 2015-2017 du Programme supérieur de spécialisation en finances publiques (PSSFP) a eu lieu au palais des congrès mercredi dernier.

Les officiels et les lauréats au terme de la cérémonie

Les administrations publiques et les organisations internationales au Cameroun ont à leur disposition une cuvée de 65 auditeurs de finances publiques. Perfectionnés au PSSFP depuis 2015, les lauréats sont originaires de 15 ministères et de presque autant d’entreprises et établissements publics, ainsi qu’un pourcentage de jeunes universitaires sans expérience.

La spécialisation a porté sur les modules ci-après : Économie publique et gestion publique ; Fiscalité, Finance et comptabilité publique ; Gouvernance territoriale et Finances publiques locales; Marchés publics et partenariats public-privés ; Audit et contrôle.

La promotion 2015-2017 s’est choisi comme parrain le ministre Louis Paul Motaze. Présidant la cérémonie de diplomation, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur et chancelier des ordres académiques, a engagé les lauréats à «prendre rendez-vous avec l’histoire. Celle de la modernisation de la gestion des finances publiques de notre cher et beau pays. Vous devez ancrer les standards et les bonnes pratiques dans la gestion camerounaise des fonds publics. Vous avez choisi de porter un nom prestigieux dont la résonance renvoie au dynamisme, au dépassement de soi. Vous avez donc à quoi vous en tenir».

Capacitation
Pour le directeur du PSSFP, «la diplomation des 65 auditeurs du Programme supérieur de spécialisation en Finances publiques (PSSFP) permet de lancer un message à l’endroit de toutes les entités publiques, sur la nécessité de renforcer les capacités de leurs personnels, suite aux innovations récemment enregistrées dans la gestion des finances publiques».

Les lauréats se disent prêts à capitaliser sur le terrain les techniques et enseignements reçus tout au long des deux années de formation. C’est le juste cas de Théophile Sébastien Mangele, Cadre comptable à la représentation de la Banque africaine de développement (Bad) au Cameroun. Il témoigne: «sur le plan personnel, il y a d’abord un renforcement de capacité dans le domaine des finances publiques de façon générale, c’est-à-dire tout ce qui tourne autour de l’économie et de la gestion des ressources publiques. Les ressources publiques sont produites au travers du processus économique. Et comme tout processus, après la production il faut inventorier selon des normes.

Ce renforcement de capacités me permettre de pouvoir conseiller ou assister ma hiérarchie et mes collègues de la Bad dans les domaines qui concernent les finances publiques, avec un ancrage particulier dans l’appui des réformes en matière de finances publiques. Il y a eu plusieurs réformes, et je cite en particulier les directives de 2011. La réforme du tableau des opérations financières de l’État peut nous aider à mieux cerner l’évaluation de la performance des finances publiques. Nous serons donc désormais une valeur ajoutée crédible pour nos responsables dans les conseils qu’ils font à l’État en matière de gestion ou de l’appui institutionnel».

Zacharie Roger Mbarga

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