Cameroun : 3 733 milliards FCFA de prêts de la Chine entre 2000 et 2020
L’information est du Centre de politique de développement mondial de l’Université de Boston.
Les engagements de prêts chinois au Cameroun durant la période de 2000 à 2020 sont de 45 pour un montant cumulé de 6, 2 milliards de dollars (plus de 3 733 milliards de Francs CFA. Selon le Centre de politique de développement mondial de l’Université – lequel fournit des données sur les engagements de prêt des banques politiques et commerciales chinoises, des entités gouvernementales, des entreprises et d’autres financiers, envers les gouvernements africains et les entreprises publiques – ces fonds ont servi dans les secteurs de la santé, du transport, énergie, eau, défense, les technologies de l’information et la communication, les infrastructures sociaux, l’industrie.
Six prêts ont été octroyés dans le secteur du transport pour un montant global de ont été consentis dans le secteur de deux milliards de dollars. Ils ont servi à financer la première phase du projet de construction du port de Kribi (423 millions de dollars, 263,148 milliards FCFA) ; la phase I de l’autoroute Yaoundé-Douala (483 millions de dollars, 300,474 milliards FCFA) ; l’achat de deux avions MA60 (71 millions de dollars, 44,169 milliards FCFA) ; l’Autoroute Kribi-Lolabe, Tronçon Kribi-Edéa – Phase I (386 millions de dollars, 240,130 milliards FCFA) ; phase II du projet de construction du port de Kribi (675 millions de dollars, 419,917milliards FCFA).
Dans le secteur de l’énergie, les prêts ont dédiés à la mise en œuvre de six projets pour des : les barrages hydroélectriques de Mekin (51 millions de dollars, 31,727 milliards FCFA), Memve’ele (542 millions de dollars, 337,178 milliards FCFA) ; la mise en place de systèmes photovolcaïques pour l’électrification de 166 localités (90 millions de dollars, 55,989 milliards FCFA) ; le projet hydroélectrique de Warak-Bini (303 millions de dollars, 188,496 milliards FCFA) ; la construction de Lignes de transport d’énergie depuis Memve’ele (142 millions, 88,338 milliards FCFA) ; la mise en place de systèmes photovolcaïques pour l’électrification de 184 localités (123 millions, 76,518 milliards FCFA) ; la construction de Lignes de transport électrique au barrage de Mekin (56 millions de dollars, 34,837 milliards FCFA).
Les secteurs de l’industrie, de la santé, défense et de l’éducation, ont chacun bénéficié d’un seul financement de projets. Respectivement : la réhabilitation du parc d’équipements de génie civil de l’État, Matgenie (14 millions de dollars, 8,709 milliards FCFA), la construction d’un hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique à Douala (7 millions de dollars, 4,354 milliards FCFA), l’équipement militaire (333 millions de dollars, 207,159 milliards FCFA), la mise en place de réseau e-national de l’enseignement supérieur (135 millions de dollars, 83,983 milliards FCFA).
Les principaux crédits chinois en matière de technologies de l’information et la communication (1,1 milliard de dollars) portent sur la construction d’un Réseau fédérateur en fibre optique (52 millions de dollars, 32,349 milliards FCFA) ; le programme de numérisation des services postaux (69 millions de dollars, 42,924 milliards FCFA), projet de réseau national de télécommunications à large bande – phase I (168 millions, 42 924 milliards FCFA) ; la mise en place du réseau de télécommunications d’urgence (156 millions de dollars, 97,047 milliards FCFA) ; l’extension de la dorsale nationale à fibre optique (79 millions de dollars, 49,145 milliards FCFA) ; le réseau national de télécommunications à large bande – Phase II (337 millions de dollars, 209 647 milliards FCFA) ; le projet de Réhabilitation de la Crtv (62 millions de dollars, 38 570 milliards FCFA) ; l’extension nationale du système de vidéosurveillance urbain intelligent – Phase I et II (84 millions de dollars, 52 256 milliards FCFA).
A l’échelle continentale, les engagements financiers chinois sur la période 2000-2020 s’élèvent à 159,9 milliards de dollars. Ce qui représente 1188 conventions signées, rapporte l’Université de Boston.
Louise Nsana