Promotion du 7ème Art : Le Festival Yarha en porte flambeau

L’Association Yaoundé Reviv’art (Yara) présente au public du 31 octobre au 7 novembre 2021, des jeunes cinéastes et réalisateurs à travers plusieurs films sélectionnés. C’est dans le cadre la Semaine internationale du premier film.

Plus de 200 films ont été souscrits, 50 films sélectionnés, dix films en compétition, dix courts métrages en lice et le reste hors compétition. Parmi les dix films en compétition, il y a «Terre des Braves» qui vient de la Namibie, «Ali’s Nature» de la Turquie, et «Les femmes du pavillon Gide» du Maroc. Cinq films camerounais sont également en course. À savoir «The Fisherman’s Diary» de Enah Johnscott, «The Chariots of God» de Anurin Nwunembom, «Eagle Net’s» de Olivier Assoua, «4ème Génération» de Cosson Chinepoh.

Le Canada pays hôte de l’événement est aussi représenté à travers deux productions cinématographiques. Notamment «Kuessipan» de Myriam Verreault et «The Grizzues» de Marie Miranda de Pencier.

C’est la quintessence de la conférence de presse tenue ce 26 octobre 2021 au quartier Bastos de Yaoundé par l’Association Yaoundé Reviv’art (Yara) à l’aune de la 8ème édition du Festival Yarha 2021. «Le but du Festival c’est d’amener le cinéma vers l’excellence, comme ça se passe partout ailleurs à travers le monde. On n’est pas excellent quand on est dans le premier film, mais on est déjà réalisateur et à partir de là, nous tenons compte de la qualité du premier film, nous tenons compte du côté technique et artistique qui composent justement le rôle d’un réalisateur de cinéma», explique Sylvie Nwet, présidente et promotrice du Festival Yarha.

«Yarha ne promeut pas d’autres formes de cinéma, c’est-à-dire les téléfilms ou les séries. Pour le moment, nous mettons l’accent sur le vrai cinéma, le cinéma de fiction. Ça permet aux réalisateurs d’avoir les entrées d’un peu partout dans le monde et surtout de pouvoir exercer durement pour nous sortir surtout un long métrage. D’où le premier film. D’ailleurs, tout le monde est au courant de ce qui s’est passé au dernier Fespaco où le premier film somalien a gagné l’Étalon d’or. Ceci pour dire que d’avoir un festival de premier film n’est pas à négliger. C’est surtout le début du commencement de l’activité d’un réalisateur», a-t-elle renchéri.

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Pour ce faire, la Semaine internationale du premier film repose sur le thème : «Le cinéma face au numérique… Le cinéma de demain». Elle se tient à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé et à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé. Sous la houlette des grands noms du cinéma, à savoir Gérard Essomba, le parrain de l’évènement. Il est auteur, réalisateur et producteur depuis des années. On a aussi Greg Germain, président du jury. Ce dernier est acteur, réalisateur et metteur en scène. Des invités spéciaux sont également attendus. C’est le cas de Ngangura Mweze, diplômé en réalisation de l’Institut des Arts de diffusion (IAD), et de Moussa Touré, cinéaste complet.

In fine, l’une des spécificités de cette 8ème édition du Festival Yarha est qu’il y aura des réflexions autour de la thématique du numérique. Elles se tiendront sous forme de conférence et colloque pendant deux jours. Ce sera avec la participation du cinéaste et membre du comité scientifique, Bitjoka Bondol Mbock. Des masters class meubleront également tous les jours l’événement. Que ce soit en production ou en mise en scène.
Pour le reste, le petit-déjeuner est offert tous les matins aux enfants, ainsi que d’autres activités visant à rehausser l’image de l’industrie cinématographique.

Olivier Mbessité

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