6%

C’est le pourcentage de femmes ayant fait partie des contingents de militaires et policiers lors des missions de maintien de la paix pilotées par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 2019, alors que seules 35% d’entre elles ont occupé des postes de chefs de mission et adjoints au cours de la même année.

Les chiffres ont été révélé à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies au cours d’une table-ronde tenue au siège de l’Association africaine des formateurs de soutien à la paix (Apsta), sous le thème: «Les femmes dans le leadership du maintien de la paix : expériences et leçons». Selon l’Apsta, cet état de choses est d’avantage conforté par des obstacles d’ordre familiale et sociologique. D’après le confrère Cameroon Tribune qui relaie l’information, «Le départ de la femme pour des opérations de paix de longue durée n’est pas encore accepté dans son foyer et sa famille ».

Autre cause à cette proportion aux allures discriminatoires, la non prise en compte par les décideurs de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies du 31 octobre 2000. «A ces causes s’ajoute une dimension autocritique pointant le défaut de formation du personnel en amont des missions de paix. Sans oublier la barrière mentale de l’infériorité ou de l’incapacité à assumer des postes stratégiques de responsabilités. D’où le faible taux de candidatures féminines au niveau des pays contributeurs» écrit le quotidien national

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