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Archives des souveraineté - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : souveraineté

  • Mes vœux pour 2024

    Mes vœux pour 2024

    Je voudrais d’abord former pour chacun de nous des vœux de santé, de paix intérieure et de prospérité dans ce que nous entreprendrons.
    Puisse l’étoile qui jadis guida les rois mages d’Orient vers le Roi des rois nous conduire vers plus de liberté, de vérité et de justice, valeurs qui seules assurent la stabilité et la grandeur des nations!
    La République centrafricaine, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont osé et remporté des victoires décisives sur le chemin de la liberté et de la souveraineté, preuve qu’aucun peuple n’est voué à subir ad vitam aeternam l’occupation, la domination, l’exploitation et le mépris d’un autre peuple. D’autres pays de l’Afrique dite francophone peuvent leur emboîter le pas si leurs populations en prennent l’engagement en 2024 et acceptent d’en payer le prix car Dieu ne sauve pas les hommes sans eux.
    Je prie pour que la nouvelle année enfante des hommes et des femmes courageux et déterminés qui pourront se lever pour briser le joug qui pèse sur nous depuis 6 siècles.
    Bonne et heureuse année à nous tous!

    Jean-Claude Djéréké

  • Monnaie française en Afrique: en finir avec la colonisation économique

    Monnaie française en Afrique: en finir avec la colonisation économique

    Au-delà de toutes les séquelles qui découlent de l’usage d’un franc colonial, le berceau de l’humanité peut s’affranchir.

    Au cours de son exposé, le panafricaniste n’est pas allé par quatre chemins pour établir la responsabilité de la jeunesse africaine dans la libération du continent. «C’est vous qui devez prendre la relève. Je vous donne les outils pour comprendre le monde. Vous devez prendre la relève», dit-il.

    Souveraineté
    Pour battre le rappel des troupes, le panafricain utilise une formule dont il est le seul à maîtriser le secret. «C’est ici et maintenant que tous les indicateurs sont au vert pour l’Afrique», martèle-t-il.

    Le maître de l’économie énonce alors un triptyque pour sortir de l’ornière. Dans ce sens, il classe ces éléments de souveraineté par ordre d’importance. Il s’agit de la monnaie, l’armée et la constitution. La monnaie est la plus importante. Il demande à la jeunesse de tout faire pour être «monétairement souveraine», ajoutant que, «si vous n’avez pas la monnaie, vous êtes esclavagisable à tout moment», évoque le Pr Agbohou.

    Poursuivant sa démonstration le conférencier ajoute que l’argent permet d’acheter les armes, payer les soldats pour garder les frontières. Par la suite, il établit l’importance de la monnaie au niveau judiciaire et notamment pour se doter d’une constitution ou droit positif.

    Aussi, l’universitaire appelle les jeunes Africains à se former. «C’est très beau de dire qu’on a un soutien de poids, notamment le président russe. Mais ce dernier est un homme, donc il passera de vie à trépas un jour. Est-ce que vous croyez que Vladimir Poutine est immortel?», demande-t-il.

    Pour lui, la situation géopolitique actuelle est favorable au relèvement de l’Afrique. «C’est ici, maintenant et tout de suite que nous devons prendre notre indépendance».

    Battre la monnaie
    Par ailleurs, le chercheur demande aux Africains de battre leur propre monnaie. Laquelle va permettre au continent noir d’atteindre le niveau d’industrialisation adéquat pour développer nos pays. Ainsi, «on transformera toutes les matières agricoles, minières, minérales et énergétiques qui génèrent de la valeur ajoutée». Ce sont ces valeurs, dit-il, «qui éliminent la pauvreté».

    André Gromyko Balla

    Sur le même zoom:

    Franc CFA: historique d’une monnaie calquée sur le nazisme

    Ces banques africaines à la solde de la France

    Franc des colonies françaises d’Afrique: une affaire de faux amis

     

  • Grâce à eux, nous sortirons bientôt de la grande nuit

    Grâce à eux, nous sortirons bientôt de la grande nuit

    En 1968, le musicien camerounais Pierre Tchana enregistrait, chez Philips, «Il n’est jamais trop tard». Dans les boums organisées par nos aînés de l’époque, qui étaient fiers de porter leurs pantalons et chemises de nouveaux collégiens ou lycéens, ce morceau ne manquait jamais au menu. Entre autres choses, Tchana y faisait remarquer que, «petit à petit, l’oiseau fait son nid».

    Petit à petit, le Burkina Faso avance sur le chemin de la liberté et de la souveraineté. Petit à petit, il se donne les moyens de combattre efficacement ce terrorisme que des criminels sans foi ni loi ont fabriqué de toutes pièces pour voler nos matières premières. Fabriqué car les Africains ont fini par comprendre que les gens qui prétendaient en délivrer les pays du Sahel ne sont pas différents de ceux qui fournissent armes, munitions, véhicules et renseignements aux terroristes à qui, dans le même temps, leurs médias-mensonges tendent complaisamment le micro. Une histoire de pompier pyromane comme l’a chanté Alpha Blondy dans l’album «Eternity» sorti en mars 2022. Le problème avec le reggae-man ivoirien, c’est que, après avoir critiqué les bases militaires françaises installées dans certains pays africains, il n’a jamais demandé le départ du 43e BIMA d’Abidjan pendant le règne du despote Dramane Ouattara.

    Petit à petit, disais-je, le Burkina avance. Les lignes y bougent lentement mais sûrement grâce aux dirigeants de la transition qui ont su prendre les bonnes décisions: suspension de France 24 et Rfi, rappel de leur ambassadeur à Accra après le honteux kpakpatoya de Nana Akufo-Addo qui voulait plaire à ses maîtres occidentaux en parlant de la présence du groupe russe Wagner à Ouaga, expulsion de Barbara Manzi, la coordinatrice résidente de l’ONU.

    Le pays des hommes intègres fait son petit bonhomme de chemin comme le Mali d’Assimi Goïta et Choguel Kokalla Maïga à qui la Turquie vient de livrer des drones dernier cri.

    Certes, on aurait aimé que toute l’Afrique francophone agisse depuis longtemps comme le Mali et le Burkina mais «il n’est jamais trop tard» pour rectifier le tir, pour défendre les intérêts des peuples africains, pour dire « non » à tous les Tartuffes prompts à donner des leçons de bonne gouvernance et de démocratie aux autres alors qu’eux-mêmes sont loin d’être des parangons de vertu, pour se sacrifier comme Ibrahim Traoré qui a renoncé à son salaire de président de la République et décidé de vivre avec celui que perçoivent les capitaines burkinabè.

    Je cite ces deux exemples (le Mali et le Burkina Faso) pour attirer l’attention de chacun sur le fait que notre continent peut renaître plus fort et plus grand si les autres pays emboîtent le pas à Bangui, Bamako et Ouaga, qu’il n’y a pas lieu d’être pessimiste, que quelques hommes et femmes courageux, éclairés, déterminés et pensant d’abord à la patrie suffisent pour changer le destin d’un pays comme Jerry Rawlings et ses compagnons le firent au Ghana hier.

    Touadéra, Assimi et Traoré, l’Afrique digne et combattante est avec vous! Dieu, qui est justice, liberté et vérité, ne vous abandonnera point. Um Nyobè, Félix Moumié, Kwame Nkrumah, Lumumba, Sékou Touré, Nyerere, Machel, Amilcar Cabral, Olympio, Boganda, Modibo Keïta, Ngouabi, Sankara, Rawlings prient pour vous. Ne reculez pas!

    Lire aussi Jean Emmanuel Pondi: «L’Afrique ne doit pas aller au Conseil de sécurité sans droit de veto»

    Jean-Claude Djereke

  • Droit international: au cœur des relations internationales 

    Droit international: au cœur des relations internationales 

     

    Par Charly Kengne

    On mesure très vite l’interdépendance entre les deux approches: le droit international ne se comprend que dans un contexte plus large, et les relations internationales impliquent de plus en plus directement des règles juridiques, que ce soit pour leur analyse ou pour leur régulation. Comme pour dire qu’au cœur des Relations Internationales se trouve le Droit international et son application.

    Droit international vu et appliqué par la Communauté internationale (Usa, France, UK, Allemagne) et le reste du monde 

    Le monde est injuste et ce depuis la nuit des temps et nous le savons. Le respect du Droit International est une question de rapport de force. Ça également nous le savons. Les Nations-Unies dans sa charte reconnaît :

    _ Le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    _ le Droit des peuples à l’Auto-détermination

    _ La non-ingérence dans les affaires internes des États.

    Tout un ensemble de textes qui consacrent aujourd’hui le principe de « la souveraineté » et de « l’égalité entre les États » quoique dans la pratique c’est un autre débat. Bien que reconnu et adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, ses droits peinent à être respecté par d’autres États dit « Super puissances ». Et sous le fallacieux prétexte du « Dilemme à la sécurité Humaine », ils ont passé outre ses obligations qui s’imposent à eux pour légitimer leurs actions (Hard ou Soft Poser) et leur volonté d’ingérence dans les affaires internes des autres États. Cette volonté d’ingérence a été codifiée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies et s’appuie sur la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui dit dans un de ses articles: «Si un État ne peut ou est incapable d’assurer la sécurité de ses concitoyens, il est possible de se substituer à celui-ci pour assurer cette dite sécurité». C’est sous ce prisme qu’ils sont intervenus en Libye, en Syrie, au Yémen, en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Somalie etc. Et nous connaissons tous la suite.

    Alors comment comprendre que pour peu qu’un pays où chancellerie occidentale soit attaquée, aussitôt leur machine de défense et de sécurité font recours à tous les moyens possibles pour se défendre, y compris l’usage des armes et la violence. Et dans certains cas jusqu’aux armes chimiques et nucléaires en totale violation des lois, traités et conventions ratifiés par ses mêmes États.

    Mais normal, ce sont les pays Puissants. D’ailleurs leur phrase fétiche est la suivante: « on ne négocie pas avec les terroristes ».  

    Pour ceux et celles qui l’ignorent la plupart des organisations, milices ou entités taxées de « terroristes » dans ses pays sont généralement des formations politiques dites « d’extrême droite ou d’extrême gauche ». Le cas en France de la Corse, vous ne verrez jamais l’État français vous parler d’un dialogue avec ces gens-là. L’autre exemple est celui de l’ETA, organisation de l’Etat Basque en Espagne ou encore de l’IRA en Irlande du Nord. Tous ont été matées et combattues par la violence des armes parce que mettant à mal la République et donc l’existence de l’État.

    Les mêmes schémas reproduits en Afrique, les mêmes vous diront qu’il faut dialoguer, il faut un gouvernement d’union nationale, il faut s’asseoir sur une table, il faut un processus électoral consensuel, il faut faire des concessions. Et curieusement, ceux de nos gouvernants qui se plient à ce jeu macabre finissent toujours par en payer le prix fort. 

    La côte d’Ivoire avec les accords de Lome1, Lomé 2, qui ont abouti avec les accords de Marcoussis, mais cela n’a pas empêché le président Laurent Koudou Gbagbo d’être déporté à la CPI.

    Le Mali avec maints accords de paix signés avec les forces rebelles du Nord, mais cela n’a pas empêché le président Ibrahim Boubacar Keita d’être chassé comme une Vermine.

    Le Soudan avec plusieurs accords de paix signés entre Oumar El Béchir et Riek Machar, mais cela n’a pas empêché le pays de se diviser en deux (02) avec la création d’un nouvel État (Soudan du Sud). Sans parler du départ du président Oumar El Béchir. 

    La RCA plusieurs accords de paix ont été signés avec les rebelles, mais cela ne les empêche pas de toujours attaquer la capitale Bangui et de mettre en mal la stabilité de ce pays. 

    Aujourd’hui c’est le Tchad, le Cameroun et bien d’autres pays auxquels la Communauté internationale demande de continuer à dialoguer avec des rebelles et des terroristes perpétuant ainsi le cycle de l’interminable contestation avec pour conséquence directe le retard que nous vivons sur le reste du monde.

    #Afrique_Reveille_toi