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Archives des Promote 2019 - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Promote 2019

  • Promote 2019 : Le DG des impôts démystifie la politique fiscale

    Promote 2019 : Le DG des impôts démystifie la politique fiscale

    Au cours d’un atelier, en marge de ce salon le 21 février, la direction générale des impôts a expliqué la dématérialisation et les six mesures simplifiées du régime fiscal en cours.

    «Dématérialisation fiscale». C’est le maître-mot à la direction générale des Impôts (DGI). Cette administration, placée sous la tutelle du ministère des Finances — à l’initiative de ces journées thématiques — était au 7e Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote) de Yaoundé.

    À ce grand raout de l’entreprise, l’équipe conduite par le DG, Modeste Mopa Fatouin, s’est livrée à un exercice pédagogique pour expliquer aux entrepreneurs, et au public, la nouvelle donne pour ce qui est du paiement des impôts et des nouvelles dispositions fiscales de 2019. Il s’est agi, dans un premier temps, pour la DGI, de « présenter les avantages de la dématérialisation des procédures de déclaration et de paiement des impôts et taxes ».

    Télédéclaration d’impôts
    De cette rencontre, l’on retient que le fisc passe du paiement physique des impôts à la dématérialisation des procédures. Le but étant de « simplifier les procédures, de réduire les coûts liés au paiement des impôts et d’améliorer le service ». Et à la DGI de présenter quelques mesures concrètes : «la dématérialisation de la commande publique, la dématérialisation électronique des mutations immobilières et des véhicules d’occasion, le paiement des impôts, qui peuvent se faire désormais par téléphone portable».

    À cela, il faut ajouter l’extension de la télédéclaration du timbre fiscal à tous les chefs-lieux de région. Selon le directeur général des Impôts, «dans un proche avenir, cette innovation sera implémentée dans les arrondissements».

    Dans le même registre, l’on note «la transmission des quittances aux contribuables, qui se fait par voie électronique». Ce qui permet des gains de temps. L’on enregistre dans par ailleurs la dématérialisation du paiement des droits et timbres automobiles et d’aéroport.

    Pour autant, le fisc ne compte pas s’arrêter là. La prochaine étape de la dématérialisation prévoit « d’étendre la télédéclaration aux centres divisionnaires des impôts, dans le but de rapprocher ce service des petites et moyennes entreprises (PME). Il en est de même de la déclaration des impôts et taxes des petits contribuables, qui se fera par téléphone portable ».

    Nouvelles mesures fiscales
    De plus, la DGI est revenue sur les principales mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019. Pour ce qu’il est des ménages, « il s’agit du relèvement des tranches d’eau et d’électricité exonérées de la Taxe sur la valeur ajoutée ». À titre d’exemple, la DGI explique que « si un ménage donné consomme de 0 à 20 mètres cube d’eau, et de 0 à 220 kilowatts, il bénéficie d’une exonération de la TVA sur ces consommations ».

    Pour ce qu’il est des entreprises, il est question de « renforcer le régime fiscal des entreprises implantées dans les zones économiquement sinistrées, avec l’institution d’un crédit d’impôt de 30 % ». Les salariés quant à eux vont bénéficier d’un « abattement de 30 % pour le calcul de l’impôt forfaitaire des mandataires et des agents commerciaux ».

    Sur la taxe immobilière « les propriétaires immobiliers vont payer la taxe sur la propriété foncière sans pénalités sur les années antérieures ». Ces facilités vont également profiter aux créanciers de l’État, notamment « les structures en attente de réception des subventions de l’État ». Celles-ci peuvent désormais « bénéficier d’une attestation de non-redevance, bien qu’ayant des dettes fiscales ».

    Autre mesure, et non des moindres, « le gouvernement a également prévu l’amnistie pour le paiement de l’impôt sur les revenus fonciers et les droits de succession ». Toutes ces mesures, assure la DGI, visent à « la promotion socio-économique » au Cameroun.

     

    Bobo Ousmanou

  • Promote 2019 : Les crises s’invitent au salon

    Promote 2019 : Les crises s’invitent au salon

    La Journée officielle de l’évènement a été marquée par les problèmes économiques et sécuritaires que traverse en ce moment la Cemac.

    Photo de famille après la cérémonie de la journée officielle de PROMOTE 2019

    Les entreprises de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) présentes cette année au Salon international de l’entreprise de la PME et du partenariat de Yaoundé (Promote) font crise mine. Elles l’ont dit aux gouvernements de la Cemac et du Cameroun lors de la Journée officielle du salon, organisée ce 18 février au Palais des Congrès de Yaoundé. Le président de l’Union patronale d’Afrique centrale (Unipace) a délivré un message de circonstance. Dans son geste, il a affirmé que les crises sécuritaires et économiques dont fait fasse la sous-région ont, non seulement mise à mal la croissance des entreprises, mais également dégradé un environnement des affaires déjà pas favorable.

    Selon Célestin Tawamba, les choses pourraient ne pas s’améliorer dans les prochains jours. «Le Programme de réformes financières et économiques de la Cemac, entré en vigueur en décembre 2016, affichait à la fin de l’année 2018, soit deux ans après sa mise en œuvre, un taux moyen de réalisation de 32 % seulement, pour l’ensemble des six pays. À mi-parcours de la mise en œuvre du programme, ce niveau de réalisation suscite, auprès du secteur privé, de sérieuses inquiétudes quant à son aboutissement satisfaisant. Il s’agit notamment des réformes structurelles portant sur l’amélioration du climat des affaires et la compétitivité des entreprises dans la sous-région», indique celui qui est par ailleurs président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam).

    Crises de devises
    Facteur aggravant, selon l’industriel, les entreprises de la Cemac sont confrontées, depuis quelque temps, à une pénurie des devises qui plombe leurs activités. «De fait cette pénurie de devises ralentit les opérations des entreprises qui essaient d’importer équipements, internats et matières premières. Elle met à mal la crédibilité des entreprises auprès des fournisseurs, dégrade les risques pays dans la sous-région, et tend à discriminer l’exécution du crédit fournisseur, assureur-crédit de nos entreprises. Elles exposent nos entreprises à des risques réels et importants, au regard de la protection de leurs actifs, du fait de la non-effectivité du paiement des primes dues aux compagnies des assurances et réassurances internationales», égraine-t-il. Célestin Tawamba poursuivra en émettant le vœu que des mesures établissant des priorités dans le choix de ces opérations avec l’extérieur, pour l’instant arbitraire, soient prises.

    Dans leurs discours, le président de la Commission de la Cemac et le Premier ministre camerounais, qui ont intervenu par la suite, n’ont pas évoqué les problèmes soulevés par le patronat de la sous-région. Daniel Ona Ondo s’est contenté de fixer le cap de son action future au bénéfice du secteur privé (voir ci-dessous). Dion Ngute a, quant à lui, fait la promotion de la destination Cameroun, en vantant notamment les atouts du pays et en présentant les opportunités d’investissements.

    Aboudi Ottou

    Daniel Ona Ondo 

    «L’intégration régionale est un facteur d’attractivité»

    Morceau choisi du discours du président de la Commission de la Cemac, lors de la Journée officielle de Promote 2019.

    «Notre ambition, l’ambition de la Commission de la Cemac, est d’amplifier l’accompagnement des États dans leur stratégie de promotion du secteur privé, vecteur de l’accélération de la croissance inclusive et la transformation structurelle de nos économies.

    Les interventions de la Commission reposent sur des piliers qui sont autant d’axes de la stratégie de réformes économiques en cours dans la sous-région, à l’instar de la diversification des économies et l’émergence d’un secteur privé dynamique.

    L’intégration régionale représente un des déterminants majeurs de ces réformes. C’est un facteur d’attractivité pour nos entreprises. Aussi, le mandat confié au gouvernement de la Commission est clair : approfondir l’intégration régionale pour garantir la transformation structurelle des économies de l’espace Cemac.

    C’est à cette mission que le gouvernement et les personnels de la Commission, ainsi que l’ensemble des institutions et organes communautaires s’y emploient au quotidien.

    C’est parce que nos PME-PMI disposeront des perspectives de croissance, nourries par la mise en place d’un marché commun à l’échelle de la sous-région, qu’elles donneront la pleine mesure de leur rôle dans la diversification pour sortir nos économies de la dépendance vis-à-vis des fluctuations erratiques des cours des matières premières.

    Pour concrétiser cette ambition, il nous faut aller plus vite et plus loin dans l’implémentation de la libre circulation des biens et des personnes dans notre espace communautaire.

    Il nous faut ouvrir à nos PME-PMI, aux TPE, un marché plus large, plus intégré, débarrassé des barrières de tout genre qui freinent le commerce intra régional, et l’élan d’intégration régionale, chère aux plus hautes instances décisionnelles de la communauté.

    De même, et parallèlement aux initiatives en faveur du développement du capital humain et d’un assouplissement des conditions de financement en faveur des PME-PMI, il nous faut tous dynamiser le dialogue entre les acteurs publics et privés, afin de favoriser la promotion des investissements privés.

    Ce salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat représente, à notre humble avis, la plateforme idoine dédiée à ce dialogue. Outre la promotion des investissements, du partenariat et de l’attractivité des économies de notre sous-région, Promote doit être le lieu où ces braves femmes et hommes auront l’écoute des institutionnels et de nos administrations.

    L’amélioration de l’environnement des affaires, une meilleure gouvernance de nos institutions et des entreprises conditionnent, plus que jamais, la prospérité de nos PME-PMI et partant, le traitement du problème majeur du chômage des jeunes.
    Sur ces aspects, la Commission s’y attèle à travers notamment, la mise en place d’un cadre réglementaire communautaire dédié au renforcement du marché commun, compétitif et concurrentiel. Elle a également entrepris le dialogue avec les investisseurs privés pour impulser les échanges intracommunautaires. »

     

    Les potins de Promote

    Proximité

    «Votre sourire, faites-en un atout», propose une directrice marketing d’une société prestataire de services d’accueil, plus communément appelées «agence d’hôtesses». Elle emploie de jeunes femmes pour le compte d’entreprises clientes dans deux principaux domaines d’activité : l’accueil événementiel et l’accueil en entreprise. Ici à Promote, elle joue la carte de la proximité. «Je viens avec mes filles, je les encadre et je les propose directement aux entreprises», situe celle qu’on appelle «la patronne». Ses filles, c’est une main-d’œuvre dont l’âge pourrait aller de 18 à 30 ans.

    Bouchon
    «Allez, avance là !», «Accélère, mais qu’est-ce que tu fiches ?», «C’est pas possible, mais ça va être comme ça pendant encore combien de temps?», hurle-t-on (restons polis), coincé au volant avec comme seul horizon une myriade de capots métalliques. Vous klaxonnez, criez, soufflez, ouvrez la portière pour observer jusqu’où va cette immense file de voitures à l’arrêt. Rien n’y fait. Il faut attendre. Voilà ce qu’il se passe à l’entrée principale du Palais des Congrès de Yaoundé, après le lancement de la 7e édition de Promote. À cet endroit, et pendant des jours, on va parler d’«embouteillages», de «bouchons»… Au moins, les métaphores pour qualifier une circulation perturbée tendent vers la bouteille.

    Bancales
    À l’entrée de Promote, les formules sont brouillonnes, bancales et on ne peut plus banales. Et puis, il n’échappe à personne que chaque sphère de métier à son propre langage. À l’entrée, disions-nous, on entend fréquemment un policier dire : «Patientez ici qu’un rang se libère», mais comment diable peut-on «patienter un rang» ? Le verbe «patienter» n’est pas un transitif. On patiente quelques minutes, pas quelque chose ni quelqu’un.

    Navette
    Voici des minibus qu’une banque a mis à la disposition des visiteurs de Promote. Ce sont des véhicules qui circulent sur le trajet «Pied du Palais des Congrès-Sommet du Palais des Congrès». Dans chaque bus est présente une accompagnatrice bilingue. Maniant l’anglais et le français, pendant les trajets, elle dit veiller à la sécurité et au bien-être des personnes. En bonus, un sourire. Les «voyageurs» l’appellent déjà «sourire bancaire». Allons savoir pourquoi!

     

    Paiement des factures d’électricité

    Lumières sur MyEasylight d’Eneo

    Sur la scène de Promote 2019, l’entreprise décline le visage d’un gadget conçu pour dématérialiser les relations entre son personnel et la clientèle.

    MyEasylight, voilà qui vient étoffer le service de paiement chez Energy of Cameroon S.A. (Eneo). Dans son élan de transformation technologique, l’entreprise chargée de la distribution et de la commercialisation de l’électricité au Cameroun propose ce gadget pour faciliter sa relation avec le consommateur. «Des plaintes relatives aux factures payées ou non, nous en avons reçu et nous sommes convaincus qu’avec MyEasylight, il y en aura moins, pour ne pas dire qu’il n’y en aura plus jamais», situe Abel Ekolo. Exploitant le cadre de Promote 2019 pour le compte de son employeur, le directeur des Relations clients et Marketing à Eneo dit tout le bien de ce gadget.

    Selon lui en effet, avec MyEasylight, plus que par le passé, le client vit sa relation avec Eneo sans se déplacer. Il peut même, via ce service, obtenir son branchement et ses factures d’électricité. Bien plus, il effectue ses paiements, formule ses réclamations et requêtes, s’informe sur les travaux et incidents éventuels. «Plus simplement dit, avec MyEasylight, chaque client d’Eneo peut anticiper, consulter et imprimer lui-même sa facture de consommation d’énergie électrique dans une agence. Avec ça, l’agent de distribution des factures ne se pointera plus chez vous», étale Abel Ekolo.

    Facilités
    Depuis début 2019, MyEasylight connaît des améliorations. «Celles-ci, explique-t-on, offrent encore plus de facilités aux clients». Dans la palette, il y en a cinq : la facilitation de la création de compte MyEasylight; la meilleure disponibilité des factures ; plus d’options de paiement en ligne ; la disponibilité en ligne des reçus et l’amélioration de la conversation entre les clients et Eneo.

    «De façon plus concrète, souligne le directeur des Relations clients et Marketing à Eneo, le client peut désormais s’inscrire en n’utilisant que son numéro de téléphone et celui de son contrat. Il peut recevoir ses factures par SMS en envoyant “facture” au 667 90 90 90». La suite révèle qu’après réception d’un SMS contenant le montant de la facture et le lien dirigeant vers l’e-facture, possibilité est offerte au client de payer par un des opérateurs mobiles de transfert d’argent (MTN Mobile money, Orange money, Express union Mobile). L’étape finale étant la réception du e-reçu si la facture a été payée.

    Selon Abel Ekolo, quelques préalables commandent cette démarche. «Il faut disposer d’une connexion internet», martèle-t-il. En cliquant sur le lien https://factures.camlight.cm, le client peut, non seulement visualiser sa facture, mais aussi il peut imprimer cette dernière. Par le même lien, le client est redirigé vers un formulaire lui permettant d’accéder aux informations telles que le numéro de contrat, le quartier, le mois de facturation souhaité et le numéro de téléphone.

    Code USSD : *051#
    À écouter le staff d’Eneo, c’est en composant ce numéro (via Orange) que le consommateur obtient trois types d’informations : le montant de la dernière facture ; le montant des factures impayées et la moyenne de consommation.

     

    Investissements

    Opération de charme de l’API à Nkol Nyada

    Au Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé, l’agence s’est parée de ses plus beaux atours pour séduire les potentiels investisseurs.

    Un endroit stratégique pour le stand de l’Agence de promotion des investissements (API) : l’entrée principale du Palais des Congrès. Pas un seul visiteur ne peut s’y rendre sans voir le magnifique chaume. L’un des stands les plus beaux, bâtit sur la superficie d’une maison de deux pièces. L’API a mis les petits plats dans les grands, pour se faire remarquer par les nombreux s’investisseurs présents à cette 7e édition de Promote.

    À l’intérieur, difficile de manquer, sur le flanc ouest, le tableau de plus de trois mètres carrés, présentant tous les secteurs dans lesquels la structure peut intervenir (l’agro-industrie, l’industrie, l’administration). Pour davantage d’information, d’adorables hôtesses, habillées en tissu floqué de l’insigne de l’entreprise, se font le plaisir de vous aider. En cas de besoin, vous pouvez être orienté vers les responsables. Un grand écran plasma montre en boucle les actions que mène la structure étatique. L’on y retrouve également des prospectus.

    Réalisations
    On apprend notamment que, de 2014 à ce jour, 171 conventions ont été signées, pour environ 3 600 milliards de francs CFA de promesses d’investissement, et 61 000 postes d’emplois décents à créer. « De manière générale le suivi des projets d’investissements nous a permis de noter, avec satisfaction, que le taux de réalisations des conventions signées par l’API se situe autour de 45 % pour les premiers signataires de 2014 », explique Marthe Minja. Au rang des projets accompagnés dans leur installation au Cameroun, la directrice générale de l’API cite notamment le barrage hydroélectrique de Nachtigal, appelé à fournir, dans un futur proche, le tiers de la demande nationale en électricité ; le démarrage de l’implantation de deux grands malls à Yaoundé et Douala, sur la conduite des groupes français Carrefour et anglais Actis, ou encore l’implantation ou l’extension de cinq cimenteries.

    C’est dans le but d’attirer davantage d’investisseurs que l’API est d’ailleurs présente à Promote. Son atout majeur : la loi de 2013 sur l’incitation à l’investissement, que l’agence se tâche de vulgariser. Un travail nécessaire, car il y en a encore qui ignore l’existence de ce texte qui accorde des facilités fiscales et administratives à ceux qui veulent investir au Cameroun. «Je suis étonné qu’une entreprise puisse avoir 5 années d’exonération de taxes», confesse par exemple un investisseur camerounais. Pas moins de 20 visiteurs en moins de 30 minutes, dont 40% d’étrangers, sont ainsi repartis avec la bonne nouvelle.

     

    Marthe Minja, DG de l’API

    «L’accueil des investisseurs n’est pas du seul ressort de l’API»

    «Il ne fait aucun doute que l’Agence de promotion des investissements du Cameroun (API), à l’instar des API des autres pays, joue et va continuer à jouer un rôle primordial dans le développement économique de notre pays. Toutefois, pour que le Cameroun atteigne son émergence en 2035, objectif si cher au président Paul Biya, toutes les parties prenantes sont appelées à jouer pleinement leur rôle. Il s’agira, en particulier, de la mise en place d’un cadre propice pour l’accueil des investisseurs aux côtés et en synergies avec l’Agence de promotion des investissements.

    Cette préoccupation est d’autant plus essentielle qu’elle a été, à plusieurs occasions, relevée par le chef de l’État. Il était question non seulement d’attirer les investisseurs, mais également et surtout de réussir à les maintenir dans notre pays. Qu’il me soit permis ici de repréciser que l’accueil des investisseurs n’est pas du seul ressort de l’API. Il doit être une priorité constante de toutes les institutions qui, de près ou de loin, concourent à l’attrait des investissements directs étrangers au Cameroun.»

     

    Compétitivité

    La Suisse dévoile les secrets de ses horloges

    Au Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé, la Confédération helvétique partage le savoir-faire qui fait le succès de ses entreprises.

    Une vue du pavillon suisse à PROMOTE 2019

    Difficile de manquer le rouge et blanc austère qui accueille, dès l’entrée du Halle 2 (H2), au Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote) 2019, qui se tient depuis le 16 février au Palais des Congrès de Yaoundé. Dans cet impressionnant hangar complètement modernisé, la Confédération helvétique a installé un pavillon qui détonne de simplicité. Ici, on s’affiche dans la discrétion. Marque de fabrique de la Suisse.

    Les objectifs de cette présence à ce salon ne sont pour autant pas cachés : «partager avec un large public le savoir-faire de notre secteur privé, le dynamisme de notre économie et l’innovation de la “Marque Suisse”», fait savoir d’emblée Pietro Lazzeri, ambassadeur de Suisse au Cameroun. Le diplomate vient mettre en avant la « compétitivité » des entreprises suisses qui place le pays dans «les premiers rangs de l’index global» en la matière. À Promote, la Suisse vient aussi «mettre en évidence les relations existantes entre la formation, les entreprises et la compétitivité», ajoute l’ambassadeur.

    Le chef de mission diplomatique présente cette expérience sur la compétitivité comme «un atout majeur de l’économie suisse que nous désirons partager avec nos interlocuteurs camerounais».

    Pays attractif
    Pour ce partage d’expérience, la Suisse a déployé l’artillerie lourde. Le haut du panier de ce que la Confédération helvétique a en matière d’entreprises occupe le «Pavillon Suisse». Nestlé, Fondation Saint Martin – Projet «l’eau c’est la vie», Cameroon Tea Estate, Advanced Maritime Tansport (AMT) Andritz ; et Novartis Pharmaceuticals sont présents à Promote sous la croix blanche.

    Au sujet de la compétitivité, Werner Mathys, directeur administratif et financier du «Projet eau potable » de la Fondation Saint Martin, propose : «nous voulons promouvoir le modèle suisse de la “formation duale” qui permet à chaque jeune de choisir, selon ses capacités, une formation technique ou académique». Quant à Manuel Tricard, du géant du matériel hydroélectrique Andritz Hydro, il est question, à Promote, de servir et bâtir des ensembles.

    À Promote également, le visiteur a 12 et une raison de choisir la Suisse : Avantages uniques ; le pays le plus innovant au monde ; stable, sûr, fiable ; intégré au niveau international ; un vivier de talents ; un marché du travail libéral; une position de force face à la concurrence fiscale internationale; la formation initiale la plus prisée; des perspectives de carrière ; un système dual ; la perméabilité et l’orientation vers le marché du travail.

    Promote, pour la délégation suisse, c’est aussi une occasion de «présenter les résultats et le potentiel sur le plan de la coopération bilatérale avec le Cameroun dans les secteurs économiques et la formation», assure le diplomate. Renforcer les relations économiques bilatérales, ainsi que la promotion des entreprises suisses au Cameroun fait par ailleurs partie de l’agenda.

     

    A PROMOTE 2019

    L’African Wildlife Foundation en guerre contre la braderie des terres

    L’ONG spécialisée dans la protection de l’environnement estime que, jusqu’ici, les agro-industries implantées au Cameroun profitent de la mollesse du cadre normatif en matière d’octroi des espaces.

    Le panel de la conférence à PROMOTE 2019

    En matière de programme d’actions pour l’année 2019, le ministère camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable compte intensifier les actions prioritaires. On en compte entre autres, la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et les changements climatiques ; la promotion du développement durable ; la lutte contre les pollutions, les nuisances et les substances chimiques nocives et/ou dangereuses. À ces objectifs nobles, très peu de moyens sont alloués, juste quelque 8 milliards de francs CFA, selon la Loi des finances 2019.

    À lui seul, le chiffre montre la désaffection sinon le désintérêt des pouvoirs publics pour les questions liées à l’environnement. À Yaoundé, à l’occasion de Promote 2019, AWF (African Wildlife Foundation) s’en émeut. Sous le prétexte de la technicité des sujets, estime-t-elle, l’environnement est trop souvent mis de côté et infantilisé sur les grandes décisions qui le concernent.

    Propositions
    À contre-courant de cet état d’esprit, l’ONG en profite pour lister des éléments aptes à faire émerger une «politique positive» et des propositions nouvelles à porter auprès des décideurs. Pour que le développement durable se réalise, quelques experts d’AWF évoquent la maitrise de la gestion des terres consacrées à l’agro-industrie. Pour eux, l’État doit cesser de louer, à vil prix, les terres aux multinationales, en s’informant sur le processus. «Il y a un pays que je ne vais pas citer où une compagnie agro-industrielle louait l’hectare à 500 F CFA l’année, alors qu’en Asie du Sud-Est c’est 11 500 dollars l’année», affirme le SG de l’ONG.

    Le secteur forestier est aussi évoqué. Le Cameroun, qui est situé dans le bassin du bassin Congo, doit être géré de manière responsable. Ces derniers pensent que les pays pauvres, spécialement ceux de l’Afrique, doivent eux-mêmes donner l’importance à leurs forêts. «Nous devons donner la vraie valeur à la nature. Nous sommes souvent pressés de donner une valeur moindre à ce que nous avons. Il est souvent désolant de voir que c’est dans les zones les plus riches qu’on retrouve les êtres vivants les plus pauvres» articule Charly Facheux, vice-president de Policy and Strategy. Toujours comme piste de solution proposée au gouvernement, il y a la maitrise du secteur minier où Monsieur Nguifo préconise la maitrise du processus qui permet à une compagnie de gagner de l’argent sur un investissement dans nos pays, parce que les concessions ont été mal négociées.

    André Balla stagiaire

    Le prêt-à-penser  de la sécurité 

    À cause de sa proximité avec le Sénat et le Conseil constitutionnel, Promote induit un schéma de circulation particulier au Palais des Congrès.

     

    Entrée sud du Palais des Congrès de Yaoundé ce 18 février 2019, deux roll up s’expriment sur les dispositions pratiques que doivent prendre les usagers désireux de visiter Promote 2019. À côté, quelques agents de police accentuent les mécanismes sensibilisateurs, culpabilisent tout refus d’obéir et insistent sur le respect des normes de circulation en vigueur pendant le salon.

    Prévention
    À la réalité, les ressorts de ce schéma de la circulation tant à l’esplanade du Palais des Congrès que dans le périmètre de celui-ci se trouvent ailleurs. Selon un fonctionnaire de police astreint au filtrage des usagers à l’entrée sud du Palais des Congrès, ce haut-lieu abrite deux grandes institutions nationales : le Sénat et le Conseil constitutionnel. «Il s’agit avant tout de se donner les moyens d’une politique sécuritaire capable de prévenir tout désordre, et ce faisant, d’imposer l’ordre aux alentours de ces importantes instances», confie le policier.

    À la Fondation Inter-Progress, l’on affirme que tout est pensé à partir d’une cartographie répertoriant, sur la totalité du périmètre du Sénat et du Conseil constitutionnel, l’ensemble des espaces où peuvent circuler les exposants et le public de Promote. «Le schéma de circulation en vigueur pendant le salon et son implémentation sont d’autant moins liberticides et d’autant plus neutres qu’elles sont justement techniques et jouissent de l’autorité de la loi», justifie Jean-Louis Palla, rencontré sur le site officiel de Promote.

    Dans le fond, l’heure est à la maximation de l’efficacité. La mission que se fixent la police, la gendarmerie et les agents de sécurité commis par la Fondation Inter-Progress est celle de la facilitation de la circulation. Dans un esprit de partenariat, apprend-on, divers scénarios de gestion de la couverture sécuritaire du site de Promote, du Sénat et du Conseil constitutionnel ont été testés. Du 16 au 24 février 2019, ils seront juste appliqués.

    Jean-René Meva’a Amougou

     

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    Coopération

    L’Algérie pour un nouveau départ avec le Cameroun

    À Promote, les deux pays ont affiché leur volonté de reprendre des relations bilatérales au point mort depuis 1986.

    L’ambassadeur d’Algérie (au milieu) pendant l’apéro thématique

    «Le Cameroun et l’Algérie ne se parlent pas. Ce qui n’est pas normal». Ce constat désolant est de Merzak Bedjaoui, l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun. Le diplomate intervenait lors des «Apéros thématiques» organisés à la faveur du salon Promote, ce 19 février. Merzak Bedjaoui intervenait sur «les opportunités d’affaires en Algérie et au Cameroun, et comment asseoir un partenariat entre les deux pays». Une occasion pour lui de juger qu’il est temps de sortir de l’ancien partenariat, qui date des années 60, pour un cadre nouveau. Le thème de cet apéro thématique était : «incitation à l’investissement privé et climat des affaires».

    Pour les participants à cette rencontre, le Cameroun et l’Algérie peuvent tirer leurs économies vers le haut. Les deux pays ont mis sur pied une «Grande Commission mixte économique», qui est une feuille de route pour sortir la coopération de la léthargie. La nouvelle donne portera sur des secteurs précis : la vulgarisation des marchés des deux pays ; l’incitation des opérateurs économiques des deux pays à s’engager mutuellement dans les relations d’affaires ; l’accompagnement des opérateurs économiques des deux pays dans leurs démarches, etc.

    Visite
    Le diplomate soutient qu’en 2019, l’Algérie sera l’un des plus grands exportateurs d’électroménagers dans le monde, et le Cameroun peut bénéficier de ce marché. L’Algérie est un bailleur de fonds important, affirme Merzak Bedjaoui. Il est créancier de plusieurs pays. «L’Algérie est un pays qui n’a pas de dette extérieure. En 2013 elle a prêté 5 milliards de dollars» rappelle l’ambassadeur.

    Le Cameroun présente aussi de nombreux avantages. Le directeur général adjoint de l’Agence de promotion des investissements (API), Dona Donatus, va égrener un chapelet d’avantages pour attirer les investisseurs algériens. Il cite entre autres le climat des affaires qui s’est amélioré, l’accompagnement des investisseurs à travers l’API et l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME), pour le traitement des dossiers. «L’API est sous la tutelle de la Présidence de la République, et jouit d’une grande indépendance», renseigne le directeur général adjoint. Le Cameroun est un marché de plus 25 millions de consommateurs, une population jeune, a-t-il fait savoir.

    Les participants à cette rencontre sont d’accord qu’il existe des similitudes entre le Cameroun et l’Algérie. Les deux pays sont leaders dans leurs zones géographiques respectives. Pour concrétiser ce nouveau partenariat entre les deux pays, le ministre des Relations extérieures camerounais, Lejeune Mbella Mbella, se rend prochainement en visite en Algérie.

     

    André Balla, Stagiaire

     

    De l’agenda au chronomètre

    La pression des délais a obligé les retardataires à la démultiplication des énergies.

    Une vue du stand de la Cemac à PROMOTE

    Ils le savaient depuis longtemps. De longs mois à l’avance, de nombreux responsables d’entreprises avaient programmé de s’emparer de la scène de Promote 2019 pour imposer leurs labels. Sur le site ce 18 février 2019, on semble être passé d’un temps déterminé à un temps déterminant. «Chaque instant ici est porté par le timing», s’exclame un menuisier qui se fait appeler Nelson. Il est commis pour la construction d’un stand pour produits cosmétiques. À l’observer, on n’a pas de peine à comprendre que le geste de «consulter sa montre» a pour but de mettre en correspondance le temps de Promote et celui de son patron-entrepreneur.

    Embrouille
    Non loin, un gros homme, promoteur d’une agence immobilière, tente de combiner les efforts séparés des charpentiers et des tapissiers. «Ce n’est que 9 jours, et nous en avons déjà perdu 2. Il faut faire vite maintenant, si nous voulons vraiment participer à ce salon!», lance-t-il. Dans l’intervalle, il devient lui-même ferrailleur, au mépris de sa chemise brillante d’entrepreneur. Son enthousiasme l’oblige à accomplir des tâches élémentaires… parfois avec maladresse.

    Au milieu des coups de marteau, le temps renvoie simplement à un calcul. On dit être «pris par le temps». Il faut pourtant être dans le coup. La donne rend importants l’éventail des durées de travail et la palette des sollicitations. C’est à comprendre que la pression fait son effet, tant chez les patrons des PME que chez les ouvriers. En fonction des enjeux et des délais, la latitude laissée aux exécutants s’avère bien réduite. «Sur le site, je n’ai pas de repos. On m’appelle partout» trahit un électricien dénonçant un abus. «Je n’ai même pas le droit d’inventer des façons de faire efficaces et moins coûteuses pour mon patron là», chuchote-t-il.

    Jean-René Meva’a Amougou

    ExpoSanté

    Programme du 21 février 2019

    10h00-12h30: Session d’ouverture, inauguration et conférence de presse

    En la présence des autorités, exposants, sponsors, représentants des associations médicales du Cameroun, des Universités, se déroulera l’ouverture d’ExpoSanté en séance plénière avec les ateliers suivants:

    •Présentation des deux jours des événements par les organisateurs;

    •Message de bienvenue par le Ministre de la Santé Publique et bref panoramique sur le thème «Santé universelle au Cameroun»;

    •Une « photo » sur les services des soins au Cameroun, par le Président de l’Ordre des Médecins du Cameroun;

    •Coopération et formation Italie-Cameroun; le cas de l’association des médecins camerounais en Italie, par deux représentants de l’association;

    •Projets et expertise étranger au service du Cameroun: SHD, sponsor d’ExpoSanté, se présente ;

    •Projets et expertise étrangers au service du Cameroun: présentation du poly ambulatoire SALUTEM, une polyclinique des soins de base d’excellence.

    12h30: Photo de famille et interview avec la presse

    13h00-18h00: B2B ExpoSanté/ExpoDentaltech/ExpoNatura

    15h00-15h45: Atelier «le risque cardiovasculaire à l’âge évolutif, l’hypertension artérielle et les cardiopathies congénitales» par Dr. Bertrand Tchana Chief Pediatric Cardiology Unit Parma General and University Hospital

    15h45-16h10: Atelier de présentation projet «SALUTEM»: une polyclinique des soins de base d’excellence

    16h30-18h00: Atelier EXPONATURA

    – La cosmétique naturelle au Cameroun;

    – Valorisation de la matière première locale;

    – La production locale;

    – L’export et le marché local.

     

  • Promote 2019, une vitrine pour l’industrie camerounaise

    Promote 2019, une vitrine pour l’industrie camerounaise

    En pointe du Salon, toute une semaine pour changer les idées reçues sur ce secteur créateur de valeur ajoutée pour l’économie nationale. 

     

    Et si la compétitivité se ramenait, in fine, à la séduction? En faveur de l’industrie camerounaise, cette aune s’appliquera au Palais des Congrès de Yaoundé, à l’occasion de Promote 2019. Pour les responsables du pavillon industrie camerounaise, l’espace est bon pour promouvoir une nouvelle politique industrielle par un nouveau partenariat entre puissance publique et entreprises privées. Deux défis émergent donc sur le chemin du redécollage industriel tant souhaité: le renforcement du tissu existant et sa diversification.

    S’il est vrai que le pays dispose de nombreux atouts pour les adresser, l’appropriation des stratégies envisagées demeure un prérequis. Il est en effet indispensable de mobiliser l’ensemble des acteurs pour décliner les priorités du Plan directeur d’industrialisation (PDI), et déployer les synergies désormais indispensables entre différents acteurs et secteurs d’activités. C’est à cette fin que le pavillon de l’industrie camerounaise, en partenariat avec le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), sera aménagé à l’occasion de Promote 2019 pour valoriser l’expertise et le savoir-faire industriel camerounais.

    Lignes
    À cette occasion, un colloque de haut niveau d’un jour est prévu le 21 février 2019, dans la salle des actes du Palais des Congrès, et rassemblera des industriels, de hauts responsables administratifs et des experts internationaux. Il servira de cadre pour partager les nouvelles orientations de la politique industrielle du Cameroun, échanger sur les défis majeurs du secteur, examiner les préoccupations des industries et explorer les opportunités d’économie circulaire autour des unités industrielles existantes.

    Placés sous le patronage du ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minmidt), les travaux devront déboucher sur la définition d’une nouvelle synergie d’actions, d’une part entre les entreprises industrielles et des secteurs connexes (économie circulaire), et d’autre part entre le secteur privé et l’État (dialogue et partenariat public/ privé) pour le redécollage industriel du Cameroun autour des orientations, piliers et sanctuaires du PDI. Les exposés, présentations, échanges, résolutions et recommandations feront l’objet des actes qui seront publiés à l’issue des assises.

     

    Jean-René Meva’a Amougou

    Jules César Lengue 

    «Il est indispensable que Yoomee soit présent à cette grande fête»

    Le directeur général de Yoomee Cameroon S.A. déroule les motivations de la participation de son entreprise à la 7e édition du Salon international de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé.

    Monsieur le directeur général, pouvez-vous nous parler brièvement de votre entreprise ?
    Yoomee Cameroun S.A. est un fournisseur de services de télécommunications et de technologies de l’information et de la communication. Il s’appuie, au Cameroun, sur une importante infrastructure technologique 4G de dernière génération. Notre structure entend contribuer à la réduction de la fracture numérique, en connectant les villes, les villages et les peuples, tout en leur offrant la meilleure expérience, simplement et sans contraintes. L’offre Yoomee à sa clientèle se caractérise par : son accessibilité (par les prix et par une couverture la plus large jusqu’au plus profond de nos zones rurales) ; sa simplicité (dans l’usage) ; sa qualité (dans la vitesse et l’écoute).

    Yoomee vient à Promote comme partenaire, qu’est-ce qui motive ce partenariat ?
    Promote, au fil du temps, s’est positionné comme étant, pour les entreprises locales, «la plateforme B2B par excellence» et un espace approprié de démonstration de savoir-faire pour ces dernières. Il est indispensable que nous soyons présents à cette grande fête qui célèbre l’entrepreneuriat sous-régional.

    En quoi consiste le partenariat Yoomee – Promote, et quelle valeur ajoutée Yoomee apportera aux différents exposants et visiteurs de Promote 2019 ?
    L’accès au numérique pour le grand nombre (levier essentiel de développement) figure parmi les objectifs de Yoomee. En tant que leader de l’internet au Cameroun, Yoomee s’est naturellement positionnée pour cette édition comme fournisseur d’accès internet officiel de Promote 2019 et compte offrir, de ce fait à tous les exposants et visiteurs, la possibilité de vivre une expérience internet 4G unique. Au-delà de la connexion internet, cette édition est également l’occasion pour nous de mettre en évidence les innovations technologiques, dans le cadre de la promotion du digital et du numérique par des solutions intégrées innovantes, que nous exposerons dans notre stand.

    En qualité de compagnie de télécoms, quelles solutions proposerez-vous pour l’édition 2019 de Promote ?
    Pour l’édition 2019 de Promote, Yoomee a décidé de mettre en avant l’usage utilitaire de l’internet au travers de services à valeur ajoutée. Ces services intègrent, au sein de toute entité économique, les services de connectivité, associés à des équipements et applications innovants, à l’instar de :

    ➢ L’école numérique du programme « Yoomee Éducation ». Elle a pour but de repenser la manière de transmettre les enseignements et les formations. Il s’agira de : digitaliser les enseignements et formations, en annulant les temps de préparation des cours ; insérer des images, du son et de la vidéo au cours des enseignements et formations, afin de rendre les cours interactifs et immersifs ; créer des tests/examens à la volée, et évaluer en temps réel le taux de compréhension d’une notion ; corriger automatiquement des examens; suivre automatiquement et à distance le parcours d’un apprenant, ses relevés d’examen (stockés dans un dossier électronique) ; rendre plus ludiques l’apprentissage et la formation.

    ➢ Maison connectée : Ce sont des solutions intégrées permettant de garder en permanence, quel que soit le lieu où l’on se trouve, un œil sur son domicile, son activité, ses équipements, tout ceci grâce à la puissance de l’accès à Internet Yoomee. Il s’agit ainsi de penser différemment le contrôle de son domicile, et garder toute sa sérénité par: l’installation/configuration des équipements de sécurité intelligents ; la visualisation en temps réel des caméras de surveillance ; le contrôle à distance du domicile (caméra interphone, ouverture, fermeture des portes) ; l’usage de robots ménagers ; la réception des alertes/notifications en cas d’événements.

    ➢ Des packages d’offres B2B, accessibles aux entreprises de toutes les tailles et de toutes les bourses.

    ➢ Des terminaux de connexion internet de dernière génération, multifonctionnels et accessibles à tous.

    Propos recueillis par Rémy Biniou

    Programme culturel de PROMOTE 2019 

    Samedi 16 février 2019/ Palais des Congrès
    Parade : Escale Bantoo à 8h30
    Concert: ISNEBO (NORD) 19H30 – 20H30
    PATENGUE (EST) 20H45 – 22H00

    Dimanche: 17 février 2019/ Palais des Congrès
    Concert: -TAKAM II (OUEST) 19H30 – 20H30
    -AFO AKOM (SUD OUEST) 20H45 – 22H00

    Lundi 18 février / Musée national
    Concert : 20H 22H
    – Teety Tezano
    – Sanzy Viany
    – Tao
    – Lornoar

    Mardi 19 février 2019/ Palais des Congrès
    WORKSHOP 16H – 18H: «La mise en marché du spectacle dans les circuits internationaux»
    Intervenant: Tony Mefe (Directeur de l’Escale Bantoo)
    Participants: Artistes et Managers d’artistes
    Concert: 20H-23H
    – Estel Mveng
    – Mirya Bika
    – Benjamin Mambou

    Mercredi 20 février 2019/ Palais des Congrès
    Débat: 16H – 18H : «Action artistique et développement. Pourquoi les opérateurs culturels ont du mal à passer de l’associatif à l’entreprise?»
    Intervenants :
    – Hélène Ebah (Cinéaste)
    – Jean Louis Dégonzague (Opérateur culturel)
    – Landry Mbassi (Commissaire d’exposition)
    Modérateur: Joseph Owona Ntsama
    Concert : 20h – 23h
    – Léonie Langa
    – Papy Anza
    – Laro Njoh

    Jeudi 21 février 2019/ Palais des Congrès
    Débat : 16h – 18h ; « Soutien du secteur privé au développement culturel. Comment passer du sponsoring à la Responsabilité Sociétale des Entreprises ? »
    Intervenants :
    – Charles Kamdem (Directeur du CLAC)
    – Elisée Njomo Eyenga (Cadre du Ministère de la culture)
    – Un cadre d’entreprise
    Modérateur : Joseph Owona Ntsama (Historien, Critique d’art, Chercheur à la Fondation Paul Ango Ela)
    Concert : 20h – 23h
    Valdez Mbang, Minga Belle, Marsi Essomba

    Vendredi 22 février 2019/ Palais des Congrès
    Concert : 20h – 23h
    Tao, Teety, Krotal, Armand Biyag

    Samedi 23 février 2019/ Palais des Congrès
    Concert :
    BIGLAD (CENTRE) 19H30 – 20H30
    COMPAGNIE KUNDE (LITTORAL) 20H45 – 22H00

    Dimanche 24 février 2019/ Palais des Congrès
    Concert :
    RACINE SAGATH (SUD) 19H30 – 20H30
    AYISSI LE DUC (PROJET BANTOU) 20H45 – 22H00

     

  • Promote 2019: Le technopôle agro-industriel vient confirmer sa vocation

    Promote 2019: Le technopôle agro-industriel vient confirmer sa vocation

    Pour sa participation au Salon, ses équipes misent sur un charme organisationnel permettant, en une occasion, de promouvoir l’image de la structure.

    Autour du technopôle, juste de minuscules idées que de nombreuses personnes se font. Le fait met en évidence une méconnaissance inouïe de la véritable vocation de cet espace. Au Cameroun, ce que l’on sait c’est qu’il en existe un, porté vers l’agro-industrie. Il est localisé à Ouassa Babouté, dans la région du Centre. Toutefois, beaucoup semblent tout ignorer de son but dans l’économie nationale.

    Pour vulgariser celui-ci, Promote 2019 accueille, le technopôle agro-industriel, en son pavillon Cameroun. Pour cela, il est annoncé une discussion sur le thème « Investir dans l’innovation technologique pour le développement agro-industriel au Cameroun : enjeux et opportunités ». La date de l’événement est fixée au 19 février 2019, à l’hôtel Mont-Febé à Yaoundé. Pour les organisateurs, l’idée est d’apporter des réponses personnalisées et adaptées aux besoins des investisseurs désireux de se lancer dans le secteur.

    Toutefois, cet événement ne constitue que le clou d’une série qui s’étale sur les 9 jours de Promote. Le cycle des activités du technopôle agro-industriel, indique-t-on, est représenté par un schéma comprenant trois cercles concentriques : chaque jour, le premier définit les responsabilités économiques élargies, la production de biens et services au maintien des emplois ; le second intègre les normes et valeurs sociales comme l’amélioration des conditions de travail, le respect de l’environnement, l’information des consommateurs ; le troisième place le technopôle au sein de son environnement à travers ses actions. Le tout est de permettre la vulgarisation des actions inscrites dans cette logique depuis sa création.

    Aides aux PME
    Vu l’espace qu’offre Promote 2019, le technopôle fait d’ores et déjà preuve d’une grande agilité stratégique. Celle-ci, apprend-on, repose sur des objectifs précis : rapprocher la véritable identité du technopôle de son image extérieure et saisir les opportunités de marché. Pour séduire les curieux, un menu digne de ce nom, à même de plaire à tous les goûts, est concocté. Entre autres, l’on évoque une aire géographique où vont converger des instituts de formation, des centres de recherche, des espaces d’incubation, des zones de production en haute technologie, des zones de services aux entreprises et des espaces commerciaux. Le but est de créer une synergie entre développeurs de savoir-faire et entreprises de production industrielle, dans des projets collaboratifs et innovants, et dans un cadre attractif pour les investissements.

    Véritables opérateurs du dispositif, le ministère camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) et la Cellule d’appui à l’ordonnateur du Fonds européen d’investissement (Caon-Fed) sont prêts à accompagner les PME dans leurs objectifs. Il s’agit de : la participation aux appels à projets du programme de recherche et développement ; la veille et la diffusion d’informations ciblées sur les appels à projets ; la réalisation de diagnostics (stratégie, concurrence…) ; l’accompagnement dans le montage et la mise en œuvre de ces projets (recherche de financements, de partenaires…).

    Jean-René Meva’a Amougou

    Le technopôle agro-industriel en bref

    Pays : Cameroun.
    Secteur d’activité : Agro-industrie.
    Titre du projet : Projet de Parc technologique (Technopôle) agro-industriel.
    Zone du projet : Village de Ouassa Babouté par Nkoteng – Région du Centre du Cameroun.
    Durée du projet : 05 ans
    Coût estimé du projet (S/r études d’ingénierie) : 120 175 000 000 FCFA

    Description et phasage du projet
    -Aires structurelles du projet (405 ha sur site, 539.389ha hors site):
    – Aires de production de matières premières comprenant 24 centres de collecte, 24 centres d’excellence technologique, de dissémination de connaissances et d’information sur les marchés (non incluse dans les 405ha) ;
    – Aire de recherche et développement (R&DT) pour la mise au point des produits et services (19ha) comprenant un incubateur, une unité de maintenance avancée et un centre de renforcement de capacités ;
    – Aire de production

    Filières promues par le technopôle agro-industriel
    1er type : Filières agricoles
    -Les graines et céréales ;
    – Les tubercules et plantains ;
    – Les fruits et légumes ;
    – Les huiles essentielles et aromates ;
    – Les produits carnés et halieutiques ;
    – Les laits et dérivés ;
    – La transformation du cacao.

    2e type : Logistique d’accompagnement
    -La chaîne du froid et du conditionnement ;
    – Les emballages et matériaux de l’agro-industrie ;
    – Les énergies renouvelables ;
    – La métrologie agro industrielle ;
    – Les sous-produits et équipements de l’agro-industrie.

    Charges du secteur privé
    -Construction
    -Équipement
    -Mise en place structure de gestion
    -Exploitation

    Bénéficiaires
    -Agriculteurs petits et moyens;
    – PME & PMI ;
    – Tissu économique national ;
    – Populations nationales.

    Avantages du projet
    – Des pôles d’attractivité des investisseurs nationaux ;
    – Projet réalisé à coût pratiquement nul pour l’État, grâce à des mécanismes particuliers de financement en mode PPP ;
    – Très grand impact sur l’aménagement et le développement du territoire.

    Rentabilité et impact du projet
    Orientations de la contribution de l’État (49.123millionsFCFA, soit 40,8 %) :
    – Connectivité extérieure du technopôle et divers aménagements:
    – Élargissement de la Nationale N° 1 en une autoroute (enjeu non budgétisé)
    -Aménagement des routes des différentes zones d’approvisionnement
    -Adaptation de la connexion au chemin de fer
    -Alimentation du site en divers réseaux (eau, électricité, télécom)
    -Marketing, visibilité, attractivité et mise en place de toutes les facilitations (guichet unique)
    -Conduite du partenariat PPP
    -Mise en place des aspects financiers et techniques du centre de recherche
    -Sécurisation du site

    Retombées du projet
    Sur le plan social :
    – Réduction significative de l’exode rural ;
    – Génération d’environ 800 000 emplois stables en 4 ans, aussi bien en zones rurales qu’en milieu urbain.

    Sur le plan économique :
    – Le technopôle doit transformer 800 000 tonnes de matières premières agricoles en 4 ans, plus 2 000 000 après 10 ans ;
    – La production de matières premières avec un délai de récupération de 3 ans ;
    – Le transfert de technologies et de savoir-faire concurrentiels ;
    – Inversion et amélioration de la balance commerciale en moins de cinq ans ;
    – Amélioration et accélération de la croissance ;
    – Un tissu industriel qui s’appuie désormais sur l’innovation ;
    – Une économie tournée de plus en plus vers le savoir et le savoir-faire local ;
    – Des matières premières transformées localement en très haute technologie ;
    – Un élargissement de l’assiette fiscale.

    Sur le plan technologique :
    – Le technopôle réalisera un rapprochement entre les structures de formation-recherche et celles de la production industrielle en haute technologie ;
    – Les bénéfices sur les emplois jeunes et le label
    Made in Cameroon sont énormes;
    – Le technopôle attire les meilleures technologies du monde ;
    – Les produits fabriqués conquièrent des marchés jusque-là inaccessibles et l’économie se porte mieux.
    Sur le plan du développement urbain :
    – Naissance des villes intelligentes (Smart Cities), agréables à vivre.

     

    Intégration, au cœur de Promote 2017

    Du 16 au 24 février 2019, dans son stand, votre hebdomadaire ambitionne de mieux se faire découvrir.

    Tout est mesuré, pensé ! Depuis de longs mois, le staff du journal est dans le registre des grandes énergies. Chaque jour, les angles de la présence annoncée d’Intégration à la 7e édition du Salon international de l’entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé (Promote 2019) font l’objet d’un arrangement méticuleusement choisi. Construite sur fond d’offensive vers le grand public, cette présence vise à conquérir la grandeur de l’entreprise de presse, en explorant toutes les possibilités, en enveloppant l’infiniment grand dans l’infiniment petit. Bien sûr, cette vision du personnel a un viatique : dans ses différentes déclinaisons, le journal doit tracer son propre chemin, y compris à l’égard des autres parutions. Et les ingrédients sont là. À Promote 2019, Intégration se met en vitrine en lançant officiellement de nouveaux espaces : club des lecteurs, newsletter, plateformes numériques (Twitter, Facebook, …). Avec ses lecteurs, « la Tribune des Communautés » envisage de faire le point, c’est le cas de le dire, comme on peut le faire à mi-vie. L’enjeu, c’est de montrer que le journal est resté tel qu’en lui-même : l’éternité l’a figé et l’actualité l’a changé, toujours dans la vérité, la raison, le respect, le non-conformisme et le doute méthodique.

    En tant que terrain des affaires, Promote 2019 constitue pour l’organe de presse créée en 2008, l’occasion de s’« offrir » aux annonceurs. Pendant 9 jours, mécènes et partenaires (anciens et nouveaux) peuvent «assaillir» les différents espaces de diffusion prévus à cet effet. Dans le pipe, un hors-série. Projet éditorial à la fois ambitieux et novateur, le document est confectionné sous l’aiguillon d’un enjeu. Il entend prolonger la présence des PME à Promote 2019. Des spécificités particulières au niveau de la structure de prix et du ratio publicité/contenu sont d’ailleurs prévues à cet effet.

     

    Jean René Meva’a Amougou 

  • Cameroun-Promote 2019 : un évènement 2 en 1

    Cameroun-Promote 2019 : un évènement 2 en 1

    Depuis des années, le Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat affiche le visage d’une initiative bénéfique tant sur le plan national et qu’international.

    Comme Promote 2017, la 7e édition sera un événement

    Une question ressort inéluctablement de la vocation de Promote dans la galaxie des grands salons organisés à travers le monde: À quoi sert un tel projet ? Interrogation à double sens, portant tant sur l’utilité de Promote que sur les retombées qui en découlent. Pour y répondre, les organisateurs établissent que «c’est un rendez-vous fondamentalement économique, un lieu idéal pour que tous les publics concernés échangent sur leurs secteurs d’activités et leurs savoir-faire, et aussi sur les questions d’actualités desdits secteurs».

    Pour la 7e édition, étalée du 16 au 24 février 2019 au palais des Congrès de Yaoundé, le savoir-faire et la compétence des professionnels locaux sont une nouvelle fois mis à l’honneur. «L’envergure prise par cet important événement et les retombées engrangées au fil des éditions en font un atout réel pour l’économie nationale, ouverte sur le monde, et une opportunité pour le secteur privé notamment. Ce secteur privé doit, plus que jamais, s’approprier cet événement, dans le but d’en tirer tous les dividendes promotionnels et financiers possibles, en vue d’une croissance économique soutenue. Il est vrai que le Cameroun, Afrique en miniature, dispose de nombreux atouts qui fondent son attractivité» exalte Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre camerounais du Commerce.

    Ainsi donc, Promote a de l’épaisseur. Il est un espace-point vers lequel converge le gratin de la PME locale. Sur la base de certains indices, il est à observer que la manifestation attire à la fois les chefs d’entreprises et les patrons des institutions régulatrices de l’économie nationale. Ici, le phénomène économique surgit et régit de manière visible plusieurs dynamiques. «On croit voir un territoire paré de multiples vertus, chaudron magique de la coopération et des synergies», assure Pierre Zumbach, le président de la Fondation internationale Inter-Progress.

    Dans ce sens, Promote se positionne comme «Salon», «par l’instauration d’un pôle de rencontres plus structuré et plus dense en contenus et acteurs/intervenants de premier plan, dans un cadre général, empruntant les outils de réseautage et favorisant les initiatives de collaboration voire de partenariat».

    À côté, Promote est la voie royale pour des PME dans leur ambition d’établir un partenariat de relations commerciales et d’investissements. En filigrane un objectif : ouvrir une arène de coopération, de partage et d’avantages partagés ; bref une meilleure dynamique de coopération Sud-Sud et Sud-Nord. Il s’agit d’une belle offre d’intermarché grâce à l’ouverture vers les entreprises des autres régions du monde. Sous l’impulsion des organismes facilitateurs, Promote permet d’accueillir de nombreuses entreprises étrangères en recherche de partenariat, de nouveaux marchés ou de représentations en Afrique centrale (CEEAC).

    Jean-René Meva’a Amougou

     

    Les coups de cœur

    À Promote 2019, de grands rendez-vous fédérateurs animés et modérés par des experts de classe mondiale sont prévus.

    Il s’agit, entre autres, de conférences singulières d’entreprises articulées sur la présentation de produits et services, ou encore des sessions thématiques dynamiques sur des sujets orientés vers les problématiques des filières porteuses de croissance pour l’économie nationale et les économies de la sous-région. Le listing des plus en vue place à son sommet la journée officielle. Elle a lieu le 18 février 2019 avec une cérémonie oratoire en début d’après-midi dans la salle inaugurale. Présidée par le Premier ministre, elle est suivie d’une soirée récréative et culturelle de bienvenue aux exposants, sur invitation du mandant du gouvernement, au Musée national.

    Les lieux à visiter
    1- Le pavillon de l’industrie camerounaise. Déployé dans le grand hall du bâtiment central du Palais des Congrès, il est initié par le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et la Fondation internationale Inter-Progress (Fip), dont l’animation sera marquée par la tenue d’un colloque international.
    2- Le pavillon EEE et du forum du même nom.
    3- Le pavillon du numérique. Dans la veine de l’appropriation du potentiel du numérique pour développer l’économie, il concentrera les adeptes de l’innovation et des solutions technologiques qui doivent faciliter la vie entrepreneuriale et sociale.
    4- Le pavillon des énergies renouvelables. Piloté par l’Association camerounaise des énergies renouvelables, adossé à une conférence – débat de haut niveau.

    Les grandes discussions à suivre
    1- Le Forum Eau, Énergie, Environnement (EEE) sur le thème : « Développement du Bassin de la Sanaga, moteur de développement de l’hydro-électricité et facteur de coopération », organisé par Electricity Development Corporation (EDC), sous le patronage du ministre de l’Eau et de l’Énergie (MINEE) du Cameroun, les 19 et 20 février 2019.
    2- Le colloque international sur l’industrie camerounaise, sur le thème : « Synergies pour l’essor industriel du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale », organisé par le Gicam, sous le patronage du ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, le 21 février 2019.
    3- La conférence-débat sur les énergies renouvelables sur le thème : « Les énergies renouvelables au Cameroun : réussir la stratégie nationale de développement de la filière », organisé par l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (Acer), sous le patronage du Minee, les 21 et 22 février 2019, dans la salle complexe A.

    Jean-René Meva’a Amougou

     

    Une édition de la participation citoyenne

    Elles sont nombreuses, les institutions mues par ce souci permanent d’accompagner les PME et PMI dans leur trajectoire promotionnelle.

    Leur but: donner de Promote 2019 une image dynamique et le faire percevoir comme un salon encourageant les acteurs économiques de tous bords. Fort de ce leitmotiv, le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) et le ministère des Petites et moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) ont réaffirmé leur engagement de soutien prioritaire aux PME et PMI par la sélection et l’accompagnement d’une centaine de PME-PMI à potentiel de croissance avéré, provenant de l’ensemble du territoire national.

    Le secteur privé et institutionnel a également œuvré à ces différents appuis, à savoir la Société générale de surveillance (SGS), le Fonds national de l’emploi (FNE), le Bureau de mise à niveau (BMN) et la Fondation internationale Inter-Progress (Fip). Dans cette fourchette, on cite également : Tradex, Quifeurou, Canal 2 international, Acmar, la CNPS et la Société Générale Cameroun.

    À leurs côtés, on retrouve des partenaires institutionnels : les ministères du Commerce et des Relations extérieures, la CEEAC, la Cemac, l’Agence de promotion des investissements, le Gicam et EDC.

    Les partenaires officiels : la Régionale d’épargne et de crédit, ExpoSanté, l’Association camerounaise des énergies renouvelables, 888 Event, VR 360 Belgium, l’UCAC, Illummax/Suntech, le Boukarou, Digital Business Africa, Africa Business Solutions, Fokoto ATD, Socatrac Sarl et AJC Graphics.

    Les partenaires internationaux : l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, la Caon-Fed, l’ambassade des États-Unis au Cameroun, African Wildlife Foundation, le PNUD, l’ambassade d’Italie au Cameroun, Nove Consulting, Club Italia Expo, Italian Trade Agency, Italcam – British High Commission, l’ambassade de France au Cameroun, Business France, Créative France, GIZ, Sipua Consulting, Wallonia.be, Invest-export.brussels, Flanders Investment and Trade, la Confédération Suisse, l’ambassade de Suisse au Cameroun, Swisscham Africa, SGE, l’ambassade d’Israël au Cameroun, Wesgro, Teda, Turkel Fair Organization, Trade Partners International.

    Les partenaires médias premium : CRTV, Canal 2 international – Sopecam.

    Les partenaires médias : l’Économie, Mutations, Eco Matin, Le Messager, Le Jour, Intégration, Equinoxe TV, STV, Diapason, Repères, La Nouvelle Expression, L’œil du Sahel- RSI.

    JRMA