Votre panier est actuellement vide !
Étiquette : PAD
Les ports africains en quête de synergie
La 22e conférence intermodale africaine, organisée conjointement par le Port autonome de Douala (PAD) et l’agence Transport Event, s’est tenue à Douala du 26 au 28 novembre 2019. Au menu: partage d’expériences et l’apprentissage pour une synergie d’actions entre les ports africains.
Le séminaire de trois jours tenu à Douala, capitale économique du Cameroun, a été ouvert par le ministre camerounais des Transports. Jean Ernest Masséna Ngallé Bibéhé, tout en saluant la densité en termes de participants venus des quatre coins de l’Afrique, a souligné que cette initiative est en droite ligne avec «la vision de développement du Cameroun, aussi bien dans le transport intermodal que dans l’organisation de la chaine logistique. C’est une opportunité qui s’offre au secteur des transports afin que la qualité des échanges aboutisse à un partenariat gagnant-gagnant».
Le secteur portuaire, comme d’ailleurs d’autres secteurs, est en pleine évolution. Il faut, bon an mal an, s’adapter aux évolutions qu’impose le monde en perpétuel mouvement. Pour Cyrius Ngo’o, directeur général du PAD, Cette rencontre est «une opportunité d’échange, un partage d’expériences sur la chaine logistique et de transport». Il s’agit pour le PAD, poursuit le directeur général: «de présenter ce qu’il fait et ce qu’il projette dans le cadre du développement des infrastructures et de sécurité; de vendre ce que sait faire l’Afrique et ce que l’Afrique offre comme opportunités; et par là, d’inviter les investisseurs sur un continent en pleine croissance».
Par ailleurs, il faut noter que la Conférence intermodale africaine en est à sa 22e édition. La dernière édition, qui s’est tenue l’année dernière en République de Djibouti, a jeté les jalons d’une vision de développement pour l’Afrique. Toutes choses qui expliquent le nombre croissant des participants, 190 au total, qui exposent au cours de cette édition. S’agissant des articulations de la conférence, on retrouve des expositions des produits de mer et des stands dédiés aux métiers de la mer, à l’instar des défenses d’accostage, des bollards, des crocs de largage, de l’assistance à l’accostage, des anodes ainsi que les audits et les tirants de quai.
Alain Biyong
Transit de marchandises: le Cameroun perd près de 200 milliards de francs CFA
Selon le directeur général (DG) du port autonome de Douala (Pad), «la côte et le corridor nationaux ont perdu plus de 600 mille tonnes de marchandises en transit depuis 2014».
Photo de famille, à l’ouverture de l’atelier «Une telle chute du trafic en transit représente près de 200 milliards de francs CFA, prestations portuaires et transport compris», estime Cyrus Ngo’o. «Si on s’en tient aux plaintes des transporteurs, ces 600 mille tonnes équivalent 20 milles conteneurs de 40 pieds, auraient déserté notre corridor, à cause, en grande partie, des tracasseries évaluées à 140 000 francs CFA par voyage, soit 2 milliards de francs CFA entrés dans des poches privées. En clair, le tissu économique a perdu 200 milliards de francs CFA sur l’autel des intérêts personnels!», dénonce le DG du Pad au cours d’un atelier d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations du 2e forum tripartite Tchad-RCA-Cameroun tenu à N’Djamena du 12 au 14 décembre 2017.
A la fin de cette évaluation, les participants ont néanmoins constaté que beaucoup a été fait pour l’amélioration des conditions de circulation des hommes et des marchandises à destination des ports de Douala et de Kribi. Ces ports doivent désormais faire face à la concurrence d’autres infrastructures de même nature qui se sont multipliés dans la région. «La communauté portuaire nationale est consciente que beaucoup de choses doivent être faites pour améliorer l’offre de transport et de logistique que nous devons offrir à la sous-région. Et depuis les recommandations du dernier forum à N’Djamena et la rencontre à Bangui, tout le monde a pris conscience que beaucoup de choses se sont améliorées», assure Gabriel Maninben, vice-président du port synthèse.
Au regard des enjeux, une stratégie d’adaptation aux besoins de sa clientèle de l’offre camerounaise en matière de commerce extérieur maritime a été élaborée au cours de l’atelier. Elle se décline en la prise en compte des préoccupations du Cameroun, la confortation de sa position comme pays de transit par excellence et la révision du cadre réglementaire (accélération du processus de relecture des textes pour les adapter aux impératifs du contexte actuel). De fait, l’accent doit sera mis sur l’accueil et le séjour des navires, la politique tarifaire et procédurale incitative aux transformations et à la création des hubs et des plateformes d’éclatement.
Alain Biyong
Port autonome de Douala (PAD): Le boom du «remake it alive»
Le top management de cette entreprise a, la semaine dernière à Douala, déroulé la palette d’actions visant à redonner vie à l’infrastructure. C’était à la faveur de la visite de prise de contact du ministre des transports au PAD.
Le DG du PAD et son personnel disent la bienvenue au ministre des Transports. Jean Ernest Masséna Ngalé Bibéhè regagne certainement ses bureaux à Yaoundé avec des émotions positives. La semaine dernière à Douala, où il a visité les institutions placées sous sa tutelle, le ministre des Transports (Mintransports) a pu constater que le PAD constitue un bel exemple pour illustrer l’ambition de faire rayonner de nouveau une infrastructure.
Sous la houlette de Cyrus Ngo’o, le directeur général, l’équipe managériale a, depuis 2016, donné un sens concret à un programme axé vers la modernisation et la performance. Il s’agit, selon le patron du PAD, d’«améliorer la tendance de la dégradation portuaire, le nettoyage des plans d’eau du Wouri, l’enlèvement des épaves et la modernisation du chenal d’accès au Port dont 6,5 km en zone amont et aval du port».
Travaux
Le descriptif global déroulé par Cyrus Ngo’o tient sur plusieurs points. Le patron du PAD parle notamment de l’autonomisation du dragage des plans d’eau, des pieds de quai et des darses; de la modernisation et du balisage du chenal d’accès au port. Il ajoute que l’on s’est donné les moyens d’atteindre ces objectifs calés autour d’un échéancier précis. De nouveaux équipements de pointe sont annoncés pour redonner vie au site. A en croire Cyrus Ngo’o, au vu de l’état de déliquescence du PAD, l’agenda exige, entre autres, l’acquisition (en cours) d’une drague stationnaire ; à celle-ci viendront s’ajouter d’autres engins nautiques en panne depuis bientôt huit ans.Toujours dans les priorités, il y a l’autonomisation du dragage du chenal du port, avec l’acquisition, d’ici la fin de l’année, d’une drague aspiratrice en marche pour l’entretien permanent du chenal d’accès au port.
D’ci la fin de l’année, un navire multifonctionnel sera livré. Cet engin viendra renforcer le baliseur Nyong, en panne depuis huit ans également. Détruit depuis une quinzaine d’années, le Duc d’Albe pétrolier est en cours de réhabilitation. Dans la même veine, le DG du PAD prévoit la construction d’un centre des affaires maritimes et la construction d’un hôtel des gens de mer.Coup de pied dans la fourmilière des trafics
Jusqu’à un passé relativement récent, la zone portuaire était un véritable bordel. Malgré la présence des forces de sécurité, de redoutables malfaiteurs s’y refugiaient, surtout dans les épaves, après avoir commis des crimes. Ils y camouflaient des rapines de toutes sortes et les proposaient – la nuit tombée – à des commerçants venus à Douala pour se ravitailler des produits de contrebande. Des articles de grandes marques perdaient ici leur valeur et étaient vendus à vil prix.Aujourd’hui, les reformes du Directeur Général Cyrus Ngo’o portent des fruits. La mise sur pied d’un système de radar, la constitution d’un corps spécial d’acconage et la construction d’une unité de distribution d’eau potable sont autant de projets urgents qui rassurent la bonne santé et la stabilité du PAD. A long terme, la feuille de route des projets dressée par Cyrus Ngo’o est ambitieuse, tant sur les plans de la stabilité logistique et sécuritaire.
L’onction de la tutelle
S’exprimant ce 22 juin 2018 au cours d’une séance de travail avec le top management du PAD, Jean Ernest Masséna Ngalè Bibehe a dit son satisfecit. «Les pouvoirs publics soutiennent le Directeur du PAD dans la modernisation, la manutention, la sécurisation, le transport et la facilitation des procédures de chargement et de déchargement des marchandises.Nous sommes heureux à cet effet de toucher du doigt la réduction des coûts et des délais de passage des marchandises au Port Autonome de Douala. La sécurité et la discipline doivent régner dans ce port», a dit le Mintransports. Ouvert sur l’Océan Atlantique, le PAD constitue à n’en point douter le poumon économique de la sous-région. Il est à cet effet un acteur important dans le transport multimodal des marchandises par voie ferrée (sur une distance de 20 km) et le transcamerounais par voie terrestre vers la RCA et le Tchad.
Alain Biyong
Forum d’affaires
Futurallia s’ouvre en novembre prochain à Tunis
Pour la première fois, la capitale tunisienne accueille la 22ème édition de ce rendez-vous économique international.
La Tunisie abritera les 14, 15 et 16 novembre 2018, pour la première fois le Forum d’affaires de renommée mondiale Futurallia dans sa 22ème édition à l’Hôtel Laico à Tunis. Futurallia Tunisia 2018, organisé par Conect International en partenariat avec Futurallia, s’adresse aux dirigeants d’entreprises en quête de développement international et repose sur le principe de rendez-vous préprogrammés en face à face.
Futurallia Tunisia 2018, c’est deux jours de forum, plus de 8000 rendez-vous d’affaires qualifiés entre plus de 600 participants attendus d’Afrique, d’Europe, du Maghreb, du Moyen Orient, d’Asie et Amérique, venant de plus de 30 pays ciblés avec la présence de plus de 40 secteurs d’activités et un focus sur les secteurs phares de la Tunisie. On y débattra de l’agroalimentaire, la santé, les TIC, l’enseignement supérieur et les énergies renouvelables.
Pour cette 22ème édition, en partenariat avec Smart Tunisia, Elgazala Technopark et Technopole Sousse, les Start-up innovantes seront mises à l’honneur pour encourager les jeunes entrepreneures à rayonner à l’international.
Futurallia Tunisia 2018 sera une occasion pour promouvoir la Tunisie par la mise en valeur de la culture des affaires, de ses atouts en termes de qualité de vie, d’investissement, de savoir-faire et d’ouverture sur les marchés extérieurs. On parle aussi de la promotion de l’investissement dans ce pays par la création de joint-ventures tuniso-étrangères pour l’Afrique. Parce que Futurallia est un Forum d’affaires de renommée mondiale qui regroupe les dirigeants d’entreprises en quête de développement international.
Jean René Meva’a Amougou
185, 340 milliards FCFA
Ce montant représente l’enveloppe globale que la société Douala International Terminal (DIT) a versée dans les caisses de l’Etat camerounais en impôts en 13 ans d’activité. La filiale du groupe Bolloré dit avoir réalisé des investissements au delà de ses engagements initiaux de l’ordre de 45, 559 milliards FCFA. De la cellule de communication de la structure, on apprend que depuis 2005, les volumes manutentionnés par DIT sur le terminal à conteneurs de Douala sont passés de 131.994 EVP à près de 386,367 EVP en 2017, soit une hausse de plus de 190%. Le taux annuel moyen de progression des trafics s’établissant à plus de 13%.