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Étiquette : Maroc
Afrique du Nord: frontière ou trait d’Union africaine?
Cela a l’air d’être une histoire de cow-boys, mais ce n’est qu’une histoire dont le scénario s’écrit en Afrique du Nord, sous la plume de l’Algérie et du Maroc. La vieille rivalité entre les deux géants régionaux fait encore parler d’elle. En jeu, cette fois-ci, le siège tournant de premier vice-président de l’Union africaine. Mais Alger et Rabat sont tous les deux candidats et refusent de se désister. La bataille a son importance: le premier vice-président devrait automatiquement prendre la présidence de l’organisation panafricaine. À Alger tout comme à Rabat, chacun s’enferme dans un cadre argumentatif dont il cherche à tout prix à préserver la cohérence, le tout dans un contexte de tension et de nombreuses passes d’armes.
À quelques semaines du 37e Sommet des chefs d’État, prévu du 17 au 18 février prochain à Addis-Abeba, personne n’a bougé d’un cil. Et rien n’augure mieux pour l’instant. Ce d’autant plus que les deux voisins ont rompu, depuis août 2021, leurs relations diplomatiques. Dès lors, cela ne saurait contribuer à harmoniser les visions qu’ont l’Algérie et le Maroc des enjeux géopolitiques et stratégiques qui découlent de leurs présences respectives au sein de l’UA. En ce sens, en Afrique du Nord, nommer ce type de choses est une gageure. Parfois, ce qui sépare les pays de cette zone est soit de nature infime, soit immense. Usage du secret, divergence – si ce n’est incompatibilité – des intérêts, gestion des émotions, rapports de force, alchimies diplomatiques, ruses et stratégies, jongleries mêlant coopération et confrontation, tous ces éléments restent fondamentaux… Voilà l’Afrique du Nord.
S’agissant du siège tournant de premier vice-président de l’Union africaine, dans un premier temps, la Libye avait nourri les mêmes ambitions avant de se retirer de la course en faveur de l’Algérie. Le Polisario avait aussi tenté de faire le buzz autour de sa candidature au même poste. Dans un deuxième temps, la Mauritanie a décliné l’offre de jouer l’«arbitre» entre les deux puissances du Maghreb. Entre temps, l’Égypte entendait assumer cette fonction sans craindre des «représailles» de la part de Rabat ou d’Alger.
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Au vrai, l’UA est un véritable lieu d’affrontement diplomatique direct entre le Maroc et l’Algérie. Entre les deux frères ennemis, il y a la République arabe sahraouie démocratique (RASD). «Invisible», aux yeux des Marocains qui évitent soigneusement d’en prononcer le nom. La RASD est reconnue seulement dans cette institution panafricaine où elle est soutenue à bout de bras par l’Algérie, au nom du principe du droit à l’autodétermination.
Ces tensions entre l’Algérie et le Maroc polluent l’UA, confrontée à des défis bien plus importants, et renforcent le clivage entre deux axes, deux philosophies. D’un côté, les pays inconditionnellement attachés à un panafricanisme nourri aux luttes de libération, portés par l’Algérie et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), mais qui fascinerait de moins en moins les jeunes, soit 60% de la population du continent. De l’autre, des «pragmatiques», qui pensent l’Afrique en chiffres et en développement économique, en création d’emplois et d’infrastructures, et qui se reconnaissent sous la bannière marocaine.
Jean-René Meva’a Amougou
Organisation de la CAN 2025 : le Maroc assume sa candidature
Auteur d’un parcours historique au Mondial 2022, le Royaume Chérifien se montre prêt à accueillir la Coupe d’Afrique des nations de football dans deux ans.
Quelques stades que le Maroc met en vitrine Cela s’appelle «saisir la balle au bond». Après le retrait de l’organisation de la CAN en 2025 à la Guinée (qui n’est pas prête selon la CAF), le Maroc se positionne comme une bonne adresse parmi ses concurrents. Cela est d’autant plus vrai pour plusieurs raisons: le pays a une grande expérience en matière d’organisation des grands événements footballistiques ; il a été demi-finaliste de la coupe du monde 2022 ; il a été pays hôte avec succès deux éditions de la Coupe du monde des clubs respectivement en 2013 et 2014. Mieux, l’édition 2022 de cette compétition qui a été très bien préparée pour le mois de février 2023. Un peu plus loin, le Maroc a aussi organisé avec brio le CHAN en 2018, la CAN féminine en 2022, qui reste, jusqu’ici, la plus réussie de l’histoire de la compétition.
Le Maroc «écrase» les autres candidats
Le Maroc est le seul pays africain qui remplit le cahier des charges de la FIFA pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026 à 48 Équipes et était d’ailleurs le seul candidat face à la candidature du trio USA – Canada – Mexique. Une Task Force composée de dizaines d’experts avaient sillonné tout le Maroc pendant plusieurs mois avant de lui attribuer une note au-delà de la moyenne. Ce qui a rendu sa candidature éligible à la coupe du monde sous le nouveau format de 48 équipes. Sachant que la CAN 2025 sera à 24 équipes, le Maroc est bien dans les cordes et dans la gamme.
De plus, le Maroc possède sans conteste la meilleure offre touristique du continent africain, avec des infrastructures de premier plan (hébergements et transports) et des terrains de football répondant aux standards internationaux.Des infrastructures aux normes
Régulièrement candidat à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA, le Maroc possède sans conteste la meilleure offre touristique du continent africain, avec des infrastructures de premier plan (hébergements et transports) et des terrains de football répondant aux standards internationaux. Pour rappel, le Royaume dispose aujourd’hui de plus 200 pelouses synthétiques aux normes, d’une vingtaine de stades avec pelouses naturelles et éclairages aux normes, de cinq centres régionaux de formation ainsi que du fameux Complexe Mohammed VI de Football, infrastructure unique en Afrique.
Entre les enceintes de Casablanca (67 000 places), Rabat (65 000), Marrakech (45 000 places), Fès (45 000), Tanger (45 000) ou encore Agadir (45 000), des stades modérés sont déjà sur place au Maroc. Ces installations s’étendent sur presque 30 hectares et offrent des équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui font de ce joyau du football marocain l’un des complexes sportifs les plus importants et performants de la planète.Source: Ambassade du Maroc au Cameroun
Organisation de la CAN 2025: le Maroc assume sa candidature
Auteur d’un parcours historique au Mondial 2022, le Royaume Chérifien se montre prêt à accueillir la Coupe d’Afrique des nations de football dans deux ans.
Cela s’appelle «saisir la balle au bond». Après le retrait de l’organisation de la CAN en 2025 à la Guinée (qui n’est pas prête selon la CAF), le Maroc se positionne comme une bonne adresse parmi ses concurrents. Cela est d’autant plus vrai pour plusieurs raisons: le pays a une grande expérience en matière d’organisation des grands événements footballistiques ; il a été demi-finaliste de la coupe du monde 2022 ; il a été pays hôte avec succès deux éditions de la Coupe du monde des clubs respectivement en 2013 et 2014. Mieux, l’édition 2022 de cette compétition qui a été très bien préparée pour le mois de février 2023. Un peu plus loin, le Maroc a aussi organisé avec brio le CHAN en 2018, la CAN féminine en 2022, qui reste, jusqu’ici, la plus réussie de l’histoire de la compétition.
Le Maroc «écrase» les autres candidats
Le Maroc est le seul pays africain qui remplit le cahier des charges de la FIFA pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026 à 48 Équipes et était d’ailleurs le seul candidat face à la candidature du trio USA – Canada – Mexique. Une Task Force composée de dizaines d’experts avaient sillonné tout le Maroc pendant plusieurs mois avant de lui attribuer une note au-delà de la moyenne. Ce qui a rendu sa candidature éligible à la coupe du monde sous le nouveau format de 48 équipes. Sachant que la CAN 2025 sera à 24 équipes, le Maroc est bien dans les cordes et dans la gamme.De plus, le Maroc possède sans conteste la meilleure offre touristique du continent africain, avec des infrastructures de premier plan (hébergements et transports) et des terrains de football répondant aux standards internationaux.
Des infrastructures aux normes
Régulièrement candidat à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA, le Maroc possède sans conteste la meilleure offre touristique du continent africain, avec des infrastructures de premier plan (hébergements et transports) et des terrains de football répondant aux standards internationaux. Pour rappel, le Royaume dispose aujourd’hui de plus 200 pelouses synthétiques aux normes, d’une vingtaine de stades avec pelouses naturelles et éclairages aux normes, de cinq centres régionaux de formation ainsi que du fameux Complexe Mohammed VI de Football, infrastructure unique en Afrique.
Entre les enceintes de Casablanca (67 000 places), Rabat (65 000), Marrakech (45 000 places), Fès (45 000), Tanger (45 000) ou encore Agadir (45 000), des stades modérés sont déjà sur place au Maroc. Ces installations s’étendent sur presque 30 hectares et offrent des équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui font de ce joyau du football marocain l’un des complexes sportifs les plus importants et performants de la planète.Source: Ambassade du Maroc au Cameroun
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Qatar 2022: l’Afrique se réjouit du parcours des Lions de l’Atlas
Les communautés marocaine, congolaise, et camerounaise étaient présente à la résidence de l’ambassade de Maroc pour vivre la demi-finale de la Coupe du monde entre le Maroc et la France.
La résidence de l’ambassadeur du Maroc, Mostapha Bouh, a réuni Marocains, Sénégalais, Congolais et Camerounais, à l’occasion de la première demi-finale de la coupe du monde 2022 opposant les Lions de l’Atlas aux Bleus. L’Ambassadeur du Maroc a ainsi mis des petits plats dans les grands pour communier avec les Africains ces moments de passion et d’émotion. Sur le site, plus d’une centaine de chaises étaient installées et un projecteur qui servait d’écran pour visionner le match. Le 14 décembre dernier, à 19 h 30 minutes précises tous les invités étaient présents y compris de nombreux journalistes venus immortaliser ce jour. L’ambiance était détendue, l’accueil chaleureux.
Le match
A 20 heures précises, tous les regards sont braqués sur les projecteurs pour le début des hostilités des protagonistes. Personne ne songe à la défaite. Tous les convives africains espèrent voir le seul représentant de l’Afrique se qualifier en finale. La France va malheureusement battre le Maroc par le score de (2-0). Même si l’on peut observer une déception sur les visages des supporters, ils sont néanmoins fiers du brillant parcours. «C’est la toute première fois de voir une équipe africaine dans le dernier carré de la coupe du monde. Je tiens à les féliciter. Puisqu’il a éliminé de gros calibres à l’instar de la Belgique, l’Espagne et le Portugal, c’est quelque chose à encourager. Espérons que dans les prochaines compétitions tant africaine et européenne il pourra faire quelque chose», laisse entendre Jean Pierre Motolo du Congo Kinshasa. Les Lions de l’Atlas ont su se mettre au-dessus de tout complexe face aux équipes européennes redoutables, c’est aussi ça qu’il faut retenir. «Ils ont montré le chemin aux autres équipes africaines, ils entrent ainsi dans l’histoire et vivement que les équipes africaines s’inspirent de leur prouesse». C’est le même son de cloche pour El Anbri Saoudi du Maroc qui, à l’issue de la rencontre, déclare: «Je suis très content de cette coupe du monde, pour le Maroc d’être arrivé à ce stade, puisqu’au début de la compétition personne ne pouvait prédire qu’il arrivera au deuxième tour. Il a joué la demi-finale. Nous sommes satisfaits pour cette équipe et pour l’Afrique. D’ailleurs il n’a pas démérité. On va jouer la troisième place avec la Croatie, et on espère que le Maroc pourra remporter cette place”.
Une appréciation élevée
L’ambassadeur du Maroc, reste serein et optimiste pour l’équipe et pour l’Afrique toute entière. «Je pense qu’elle est sortie de cette compétition avec une appréciation très élevée du niveau du football africain. Je pense que la victoire du Maroc en quart de finale va augmenter les chances de l’Afrique, pour qu’il puisse participer avec plusieurs équipes à la prochaine coupe du monde. Ce qui va donner plus d’intérêt au football du continent », explique-t-il. Il faut noter que la force de cette équipe du Maroc était sur l’esprit d’équipe. Cet état d’esprit a permis de réaliser ce brillant parcours exceptionnel et historique pour l’Afrique.
Olivier Mbessité
Gabriel Zabo
Actuellement engagé, avec l’équipe du Cameroun, à la Coupe d’Afrique de nations de football féminin 2022 au Maroc, il a servi d’élément de mise en visibilité des failles des Lionnes indomptables. En raison des «attentes extrêmes» des fans, il a été accusé de n’avoir pas réalisé les bons choix et… donc responsable des mauvaises prestations collectives des filles. L’ancien gardien des buts du club de Maïscam de Ngaoundéré a reçu une volée de bois vert après les matches contre la Zambie et le Togo. Face au succès des commentaires sauvages qui ont parasité les réseaux sociaux au sujet du jeu des Lionnes indomptables, le praticien a décidé «d’occuper le terrain» avec une victoire sur la Tunisie (2-0) samedi dernier. Bien sûr, on pourrait commenter sur un mode effrayé l’affiche Cameroun-Nigéria lors des quarts de finale. En tout cas, grâce à l’ascenseur moral créé par la victoire sur la Tunisie, le coach des Lionnes indomptables a eu le temps de se refaire une santé psychologique et éloigner ses pouliches de la défaite. Ce qui ne parait pas impossible.
Gabon : le président Ali Bongo de retour à Libreville
Le chef de l’État gabonais est parti du Maroc ce dimanche 24 février, mais pourrait revenir très bientôt pour poursuivre sa convalescence.
Ali Bongo Ondimba L’information n’a pas fait l’objet d’une communication officielle. Mais selon plusieurs membres de son entourage, Ali Bongo Ondimba a quitté le Maroc ce 24 février pour joindre la capitale de son pays, dans la sous-région Afrique centrale.
Lire aussi : Gabon, Ali Bongo de retour
Les mêmes sources ajoutent que le président de la République du Gabon pourrait passer juste quelque temps dans la capitale Libreville. Il serait donc bientôt de retour au Maroc.
Il suit dans le royaume chérifien une convalescence depuis octobre 2018. Ce repos médical est consécutif à une attaque cardiaque qui l’a foudroyé alors qu’il était en visite de travail en Arabie Saoudite quelques semaines plutôt.
Lire aussi : Gabon le président Ali Bongo retourne en convalescence au Maroc
C’est la deuxième fois que le chef de l’État gabonais se rend dans son pays depuis cet incident. Mi-janvier 2019, il avait déjà fait un passage éclair de moins de 24h à Libreville. Juste le temps pour lui de recevoir le serment de son nouveau gouvernement. Formé depuis sa retraite médicale au Maroc.
Rémy Binoui
Diplomatie économique : Jeu d’égos maghrébins au Cameroun
Le Maroc, la Tunisie et l’Algérie sont, depuis plus d’une dizaine d’années, épris d’un élan d’investissements sur fond de rivalité.
Le minitère des Relations extérieures au Cameroun, au coeur des enjeux de séduction L’on devra, d’ici peu, s’accommoder du nouveau format des relations commerciales entre l’Algérie et le Cameroun. Dans une interview parue dans le quotidien Cameroon Tribune du 6 février 2019, Merzak Bedjaoui, l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, annonce la signature d’un ensemble d’accords entre les deux pays. Avec bonheur, le diplomate rassure : la grande Commission mixte algéro-camerounaise, mise en hibernation depuis 1986, est sur le chemin de la relance. Si les délais de celle-ci ne s’affichent pas en grosses lettres, cette actualité met en relief la dynamique implémentée par Alger afin de renforcer ses relations avec Yaoundé.
Pour d’autres pays du Maghreb, les percées au cœur du Cameroun ont fini de se chercher une traduction exclusivement diplomatique. Sur l’axe Rabat-Yaoundé, depuis 2012, le cadre juridique de la coopération est étoffé par des accords. Signés au terme des travaux de la 2e session de la grande Commission mixte de coopération entre les deux pays, ils sont relatifs à la protection des investissements, à la fiscalité, à l’urbanisme et à l’habitat. Il en découle un accroissement des investissements marocains au Cameroun, notamment dans le secteur bancaire.
En 2008 à Tunis, au crépuscule de la 8e session de leur commission mixte, le Cameroun et la Tunisie ont paraphé des documents. Il s’agit notamment des accords (énergétique, géologique et minier) ; un programme exécutif de l’accord-cadre de coopération économique, scientifique, culturelle et technique pour la période 2009-2011 ; un mémorandum d’entente pour les consultations diplomatiques régulières entre Tunis et Yaoundé ; et d’un accord préférentiel de coopération technique.
Raison
«Eu égard à ce qui se développe sous nos yeux, l’impression d’un déploiement du Maghreb central au Cameroun se confirme depuis au moins une décennie», évalue Louis Moutassi. Dans le fond, indique le spécialiste camerounais du Maghreb à l’Institut d’études de sécurité (ISS) de Dakar au Sénégal, «ce déploiement reprend le jeu des égos nationaux». En effet, dans leur élan d’activités au Cameroun, chacun, parmi le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, dit être le meilleur remède contre la dépendance et le sous-développement. «C’est la raison pour laquelle les investissements directs de chacun se multiplient.Ces actifs sont parfois portés par l’encouragement diplomatique et financier que leur accorde leur gouvernement camerounais», situe Jean-Baptiste Bissemou de la Fondation Paul Ango Ela de Yaoundé. «Dans l’actuelle frénésie d’investissements, ajoute le consultant en intelligence économique, ces trois puissances maghrébines, économiquement interdépendantes, sont donc aussi des rivaux stratégiques dans d’autres pays à fort potentiel commercial comme le Cameroun».
Celui qui décline la motivation maghrébine est, sans parler au nom des autres, l’Algérien Hocine Boubtina. Approché par le magazine Investir au Cameroun en décembre dernier, le secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) est formel: «Le Cameroun est une porte ouverte vers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui est un groupement économique très important, avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous».