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Étiquette : François Louncény Fall
L’Afrique centrale en proie à l’insécurité transfrontalière
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a présenté le 9 décembre dernier au Conseil de sécurité de l’Onu, la situation qui prévaut en Afrique centrale.
Dans son rapport qui rend également compte de l’activité du Bureau régional de l’institution internationale dans la sous-région, François Louncény Fall s’est dit inquiet. A en croire alors les premières indications du haut responsable, «l’insécurité dans toute l’Afrique centrale a continué d’être une source de préoccupation, y compris lorsqu’elle a une dimension transfrontalière, notamment dans le Bassin du Lac Tchad et dans le Golfe de Guinée, et en ce qui concerne la situation interne dans certains pays».
Parmi les menaces à la paix et à la sécurité que le représentant d’Antonio Guterres en Afrique centrale a commencé à identifier, il y a de façon concrète «Boko Haram qui continue d’être une menace sérieuse avec la multiplication des attaques et des enlèvements… au Cameroun et au Tchad». Mais il y a aussi la criminalité maritime organisée dans le Golfe de Guinée. A ce propos justement, François Lounceny Fall fait observer dans sa présentation que «le trafic de drogue, la traite des personnes et le trafic illicite des migrants ont continué à se développer», toutes choses qui l’ont amené à préconiser, en guise réponse, une riposte globale.
«On ne saurait trop insister sur le fait de traiter la crise dans le Bassin du Lac Tchad de manière globale, notamment dans le cadre de la Stratégie régionale de stabilisation, de redressement et de résilience des zones affectées par Boko Haram», a notamment fait valoir aux membres du Conseil de sécurité François Louncény Fall. De la même manière d’ailleurs que le responsable international a dit sa conviction que «les réponses aux menaces à la sécurité tant des États que des personnes ne seront efficaces que si elles sont coordonnées entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest», renseigne le rapport.
Dans la foulée, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a tenu à informer le Conseil de sécurité qu’il a été convenu avec son collègue de l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, «d’intensifier leur engagement en faveur de la coopération et de la coordination interrégionales en matière de sécurité maritime dans le Golfe de Guinée», fait également savoir le document parvenu à notre rédaction.
Théodore Ayissi Ayissi (Stagiaire)
L’Onu salue l’approche régionale de lutte contre la Covid-19
La lutte contre la pandémie de Covid-19 était au centre d’une rencontre de haut niveau dans la capitale équato-guinéenne.
Photo de famille à l’issue de la 50ème session ministérielle de l’UNSAC à Malabo Cette problématique a en effet constitué le 4 décembre dernier à Malabo, l’un des principaux sujets au menu de la 50e session ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions relatives à la sécurité en Afrique centrale (UNSAC). À cette occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu dans la sous-région a tenu à «féliciter les États membres de l’UNSAC pour l’importance qu’ils ont accordée à cette question, en en faisant le thème principal de leurs débats». En substance, celui-ci avait trait aux défis politiques et sécuritaires posés par la Covid-19.
Cependant, François Lounceny Fall a également exprimé quelques regrets.Notamment celui concernant l’existence de nombreux foyers de tension en Afrique centrale, là où une trêve était pourtant nécessaire. «Les armes que le continent africain avait résolu de faire taire cette année ont continué de crépiter, et cela en dépit de l’appel lancé par le secrétaire général de l’Onu pour un cessez-le-feu global afin de faciliter la lutte contre la pandémie», a alors déploré le diplomate onusien. Le haut responsable a dès lors de nouveau saisi l’opportunité de cette 50ème session ministérielle de l’UNSAC pour réitérer l’appel à un cessez-le-feu mondial.
À ce propos d’ailleurs, et en indiquant qu’il le considère comme crucial, François Lounceny Fall a également fait prévaloir le fait que l’exhortation d’Antonio Guterrès est «de nature à créer ou à rétablir la confiance entre les parties et à favoriser un environnement propice au règlement pacifique des différends», a relevé dans un communiqué le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale.
Théodore Ayissi Ayissi
Centrafrique : 10 jours pour mettre fin à la crise
Sous l’égide de l’ONU, le gouvernement et les mouvements rebelles sont actuellement réunis à Khartoum pour trouver une solution définitive à la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis plusieurs années.
Pourparlers centrafricains. Les représentants de l’ONU. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, et son collègue Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial pour la RCA et chef de la MINUSCA, ont pris part jeudi 24 janvier à Khartoum (Soudan), à l’ouverture des pourparlers de paix entre les autorités de Bangui et les quatorze groupes armés actifs sur le territoire centrafricain.
Ces pourparlers, censés durer au moins une dizaine de jours, devraient favoriser la fin des violences que continuent de commettre abusivement ces groupes armés contre des civils, des Casques bleus et des travailleurs humanitaires.
L’un des enjeux est donc l’adoption d’un accord pour la paix et la réconciliation, sous l’égide de l’Union Africaine avec l’appui des Nations Unies. Cet accord sera accompagné d’un mécanisme ou d’un comité de suivi afin de garantir la mise en œuvre effective des recommandations et des engagements pris par les différentes parties prenantes.
L’implication du représentant spécial et chef de l’UNOCA dans ces négociations est en cohérence avec le mandat que lui a confié le Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans sa déclaration du 10 août 2018, le Conseil de sécurité l’invite « à continuer de prêter [son] concours à la MINUSCA, et d’intensifier les efforts visant à faire progresser le processus de paix et de réconciliation en cours en République centrafricaine ».
Le Conseil rappelle que ces efforts sont « menés par la région dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine et la feuille de route connexe adoptée le 17 juillet 2017 à Libreville, qui constituent le principal mécanisme porteur d’une solution politique pour le pays ».
Avant le début des travaux François Louncény Fall et Parfait Onanga-Anyanga avaient participé à une rencontre avec les représentants des groupes armés présents à Khartoum. Le message à leur endroit est constant et conforme aux attentes du Conseil de sécurité : cesser toute forme de violence et de déstabilisation, « déposer les armes immédiatement et sans condition et à participer sans réserve au processus de paix ».
Journal Intégration, avec l’UNOCA
Diplomatie : visite de courtoisie de François Louncény Fall au Cameroun
Le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour l’Afrique central est venu prendre langue avec les nouvelles autorités de Yaoundé. La crise anglophone et les questions d’intérêt sous régional ont été abordées.
François Louncény Fall Et Joseph Dion Ngute. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et chef du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, a rencontré lundi 21 janvier à Yaoundé le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute, et le ministre, Directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo.
Leurs discussions ont porté essentiellement sur les priorités du gouvernement rapporte l’UNOCA. Ces priorités sont : la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la lutte contre les menaces transfrontalières y compris celles posées par le groupe terroriste Boko Haram, etc.
Plusieurs autres questions d’intérêt commun relatif à la situation en Afrique centrale ont été abordées, nous apprend l’UNOCA.
Le représentant spécial a saisi cette occasion pour féliciter le Premier ministre Joseph Dion Ngute pour sa nomination à la tête du gouvernement le 4 janvier, et le ministre Samuel Mvondo Ayolo pour sa reconduction dans ses fonctions. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations Unies à accompagner les autorités nationales dans la réalisation de leurs objectifs. Ces rencontres ont eu lieu dans le cadre d’une visite de courtoisie que le Représentant spécial a effectué du 19 au 22 janvier auprès des autorités camerounaises.
Bobo Ousmanou, avec UNOCA