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Étiquette : Financement
Cameroun: 60 milliards FCFA de la BM pour la croissance inclusive
Cet appui est le premier d’une série de trois opérations à l’appui des politiques de développement adaptées sur la période 2022-2024.
La Banque mondiale a approuvé mardi 19 décembre 2022 un financement de 100 millions de dollars (61 933 075 882 FCFA) en faveur de la croissance inclusive et de la résilience au changement climatique au Cameroun.
Ces fonds, renseignent l’institution de Bretton Woods, sont accordés en appui aux efforts du gouvernement en vue de la relance économique du pays. « L’économie camerounaise est confrontée à des vents contraires, à des pressions croissantes et au durcissement des conditions de financement extérieur. Le soutien apporté permet au pays de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gouvernance, la gestion des ressources publiques et l’environnement des affaires, ainsi que le développement du capital humain », souligne Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
La Banque mondiale entend apporter son soutien au Cameroun à travers trois opérations similaires. Celles-ci serviront concrètement à accompagner le processus de décentralisation en cours, à améliorer la gouvernance des entreprises d’État, à renforcer la mobilisation des recettes, à renforcer le capital humain ainsi que l’autonomie économique des femmes.
le renforcement de l’éducation et du système de protection sociale au Cameroun, la préservation du patrimoine routier et l’optimisation de la gestion des ressources en eau, sont également dans le viseur.
Vu sur le site Gouvernement/secteur privé: dialogue imparfait
Louise Nsana
Choléra: l’Ocha octroie 750 millions FCFA pour le Littoral et le Sud-Ouest
Cette allocation survient alors que 8241 cas de contamination ont été enregistrés au Cameroun en huit mois.
Les statistiques sont révélatrices de l’ampleur du mal. 8 241 cas de choléra pour 151 décès répertoriés depuis la résurgence de l’épidémie en octobre 2021, a rappelé lundi le Bureau de coordination de l’action humanitaire de l’Onu (Ocha), reprenant les dernières statistiques officielles du ministère de la Santé.
C’est fort de cette situation que l’Ocha met à la disposition du Fond des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) une enveloppe de 1,7 millions de dollars (750 millions de FCFA environs) en vue de «soutenir la réponse d’urgence à l’épidémie de choléra au Cameroun». Le financement provenant du Fonds central d’intervention d’urgence (Cerf) sont dédiés aux régions du Littoral et du Sud-Ouest. « Ces projets fourniront une assistance d’urgence dans la gestion des cas, de l’eau, de l’hygiène et l’assainissement aux communautés touchées par l’épidémie de choléra », fait savoir l’institution.
Selon les données, sept régions camerounaises sur dix sont touchées par l’épidémie dont le Centre, l’Extrême-Nord, le Nord, le Littoral, le Sud, le Sud-Ouest et l’Ouest. Cependant, les régions du Littoral et du Sud-Ouest ont concentré à elles seules la majorité des cas. 5 628 cas et 90 décès ont été enregistrés dans le Sud-Ouest tandis qu’au Littoral, les chiffres pointent 2 208 cas et 58 décès.
Construction de 14 péages automatiques : de 36 à 42 milliards FCFA
Le coût du projet connait ainsi une augmentation de 5,8 milliards par rapport à l’enveloppe initialement arretée.
Le financement de 36 milliards FCFA initialement arreté pour la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de 14 péages automatiques n’est plus d’actualité. La nouvelle a été rendue publique par le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi, à la suite de la signature de la convention de déblocage et de collecte des fonds le 10 juin dernier avec l’entreprise Tollcam. L’augmentation de 5,8 milliards FCFA sur l’enveloppe globale est le fait de « la conjoncture économique et financière internationale du moment», apprend-on sans plus de détails. Notamment sur la rentabilité du projet.
L’on sait tout de même que l’accord qui lie le Cameroun à Tollcam sur ce projet est étendu sur une période de 20 ans dont deux années d’exécution des travaux à compter de la date du 10 juin 2022 et 18 années d’exploitation. La première phase des travaux concerne les postes de Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Nsimalen, Nkometou, Tiko et Mbanga. Les autres sites concernés sont Bayangam, Bafia, Manjo, Bandja, Matazen, Foumbot, et Dschang.
Financements de la Bdeac: déjà 360 milliards FCFA au profit du Cameroun
Plusieurs institutions sous-régionales, à l’instar de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la Bdeac, se sont associées à la célébration de la fête de l’Unité nationale au Cameroun. Pour la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, par exemple, ce 20 mai 2022 était aussi l’occasion de passer en revue le portefeuille projets de l’institution bancaire dans ce pays pivot de l’Afrique centrale. Et il ressort des résultats de cet exercice synthétisés dans une carte, que «le volume total des financements de la Bdeac au Cameroun s’élève à 360 milliards FCFA».
En effet, sous l’impulsion du président sortant de la Bdeac, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et sous ses prédécesseurs, 67 projets ont déjà pu bénéficier au Cameroun de l’appui financier de l’institution sous-régionale. La Banque de développement a ainsi su se tenir aux côtés du secteur public, mais également du secteur privé. Ce dernier secteur s’en sort d’ailleurs en termes de quantité, avec 51 projets financés par la Bdeac contre seulement 16 pour le public. Les secteurs d’intervention sont nombreux, transversaux et portent généralement sur des projets à forte valeur ajoutée ou ayant un fort impact sur le développement et la concrétisation de l’idéal communautaire. On retrouve dans ce registre «les infrastructures, l’industrie et l’agro-industrie, l’immobilier, les services, les télécommunications et les finances», fait savoir l’institution bancaire. Ces investissements au Cameroun permettent au final à la Bdeac de confirmer et consolider son statut de «partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration régionale en Afrique centrale», pensent savoir ses responsables.
Théodore Ayissi Ayissi
Autoroute Yaoundé-Douala : 119 milliards FCFA supplémentaires requis pour la phase I
Le montant initialement prévu était de 284 milliards de Francs CFA pour un linéaire de 68 kilomètres.
Cent dix-neuf milliards de Francs CFA TTC, c’est le montant de l’enveloppe nécessaire pour finaliser les travaux d’achèvement de la section courante et des voies de raccordement à la Route nationale n°3 (25 kilomètres). Ce qui représente dans le détail 65 milliards de Francs CFA pour des travaux d’aménagement de la section courante ; 34,9 milliards de Francs CFA pour les voies de raccordement et 19, 2 milliards de Francs CFA de taxes sur la valeur ajoutée.
La China First Highway Engineering Co (Cfhec) s’est engagée à préfinancer 45% des travaux y afférents pour un montant de 44, 9 milliards de Francs CF. Le gouvernement camerounais aura à sa charge de fournir les 54,9 milliards de Francs CFA restant.
Un protocole d’accord a de ce fait été signé le 14 avril dernier entre la Cfhec et les ministères des Finances, des Travaux publics et de l’Economie, dans l’optique d’un remboursement sur 4 ans des frais engagés par le Chinois ; apprend-on du bi-hebdomadaire Ecomatin.
Les travaux de construction de la phase I (Yaoundé-Bibodi) étaient initialement estimés à 284 milliards de Francs CFA pour un linéaire de 68 kilomètres. Les fonds y afférents ont été fournis à 85% par la China Eximbank. Les autres 15% provenant du budget de l’Etat.
Sur la forme, le premier tronçon de l’autoroute Yaoundé-Douala présente un profil en travers en 2×2 voies élargissable à 2×3 voies par l’intérieur, avec un revêtement en Béton Bitumineux. Son corps de chaussée est composé d’une couche de fondation en GNT, d’une couche de base en Enrobé à Module Elevé (EME) et d’une couche de roulement en béton bitumineux à Module Élevé (BBME). Le projet comporte entre autres trois échangeurs, quatre passages supérieurs en ponts-dalle de longueur approximative 70m chacun, quatre passages inférieurs en cadre fermé ou portique ouvert et plusieurs petits ouvrages hydrauliques (dalots).
Assistance humanitaire au Cameroun : l’UE a octroyé 127 milliards FCFA entre 2013 et 2022
Cette enveloppe a participé à la mise à disposition des services sociaux de base, des denrées alimentaires et à la fourniture d’une aide de subsistance.
L’Union européenne a fourni 127 097 960 000 Francs CFA (221 millions de dollars) d’aide humanitaire au Cameroun entre 2013 et 2022. Lesdits fonds, renseigne l’institution, ont servi à apporter une réponse aux besoins de réfugiés Centrafricains et Nigérians, aux déplacés internes ainsi qu’aux communautés d’accueil des groupes cités supra. Dans le détail, les financements de l’Union européenne ont ciblé des actions d’approvisionnement en vivres, eau potable et assainissement, des soins de santé primaires, d’hébergement, de protection, d’éducation. Ils ont par ailleurs permis d’apporter une aide de subsistance aux populations ciblées.
« L’UE a également attribué des fonds aux actions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays visant au dépistage précoce et au développement d’une réponse au virus, ainsi qu’au déploiement d’une expertise adaptée sur le terrain. Le financement de l’UE à l’OMS a également permis de soutenir la vaccination contre la COVID-19 », indique l’institution dans une note disponible sur son site.
Pour cette année 2022, l’Union européenne a de nouveau apporté sa caution à la gestion des trois grandes crises humanitaires que connait le Cameroun dans l’extrême nord du pays, dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, et le long de sa frontière avec la Centrafrique. Quelque 3,9 millions de personnes sont dans le besoin, dont près d’un millions de déplacés internes, 482 000 réfugiés, près de 2,6 millions de personnes en insécurité alimentaire du fait de la rareté des ressources… Les fonds de l’Union européenne dédiée à la réponse s’élèvent à 12 649 560 000 Francs CFA (21 millions de dollars).
« Proposer une aide humanitaire immédiate aux réfugiés demeure crucial, en particulier pour les personnes nouvellement déplacées. Néanmoins, étant donné la nature durable des déplacements, les efforts humanitaires visent également à améliorer les moyens de subsistance et l’autonomie des réfugiés, et à les aider à trouver des solutions durables. L’objectif est d’aider à réduire la dépendance des réfugiés vis à vis de l’aide humanitaire. Cela devrait également permettre de contrer les éventuelles tensions pouvant parfois naître entre les réfugiés et les communautés locales partageant leurs ressource », martèle l’institution.
Les partenaires du Cameroun
Les Etats-Unis, le Canada, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume uni, le Danemark, la Suisse, le Japon et l’Union européenne, entre autres, sont les principaux partenaires du Cameroun sur les questions humanitaires. En 2019, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estimait à 22, 207 milliards de Francs CFA leur apport à l’action humanitaire dans le pays. Des fonds nettement inférieurs aux besoins réels alors chiffrés à 24, 726 milliards de Francs CFA. La tendance ne s’est pas améliorée à ce jour. En 2021, seuls 57% des besoins financiers exprimés au Cameroun ont été couverts, selon des données du HCR.
L’Union européenne appui le Cameroun sur d’autres plans relatifs à la réduction de la pauvreté, çà l’amélioration de la gouvernance publique, au développement rural et industriel. C’est ainsi à titre illustratif qu’un montant de 282 millions d’Euros a été alloué au gouvernement entre 2014 et 2020 dans le cadre du Programme indicatif national (PIN) du 11 e FED.
Louise Nsana