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Archives des #CAN2023 - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : #CAN2023

  • Le but du carême

    Le but du carême

    Se priver de certains plaisirs pour faire plaisir à ceux qui sont privés du minimum vital est indiscutablement une bonne chose mais ce n’est pas le premier but du carême.
    Vivre le carême, c’est avant tout revenir à Dieu comme Lui-même nous y invite dans le livre de Joël.
    Pour cela, nous avons besoin d’identifier nos attachements malsains, les peurs irrationnelles qui nous empêchent d’agir, les choses dont nous sommes devenus esclaves et que nous avons du mal à quitter. Au désert, les enfants d’Israël étaient nostalgiques des oignons et des marmites de viandes qu’ils avaient en Égypte. Quitter l’Égype, où ils étaient privés de liberté, leur était difficile.
    Il n’est jamais facile pour un esclave de quitter le maître pour s’assumer. Et pourtant, il le faut car une prison dorée reste une prison. Certains pays africains ont décidé de ne plus vivre en prison, de ne plus être des pays sous tutelle. Ce temps de carême peut être l’occasion de réfléchir à notre rapport à l’ancienne puissance colonisatrice: pourquoi hésitons-nous encore à emboîter le pas aux frères qui ont décidé de s’affranchir pour prendre leur destin en main?
    Bon carême à tous!

    Jean-Claude Djéréké

  • Joseph Owona si proche, si lointain

    Joseph Owona si proche, si lointain

    L’homme entame cette semaine son voyage terminal vers le rocher providentiel d’Akom Bikoue, lieu mythique qui l’a vu venir au monde, voici près de quatre-vingt ans.

     

    Ce voyage sans cahier retour au pays natal, permettra certainement à Owona d’actualiser le mythe de Joseph, cet enfant mal aimé, un moment cédé à l’adversaire et à l’adversité par une méprise familiale teintée de méchanceté, avant que, divine surprise, on le retrouve hissé au panthéon des pouvoirs, d’où, bon prince au cœur généreux, il entreprendra d’organiser la protection de la veuve et de l’orphelin, des vulnérables de toute acabit.
    Puis est arrivé ce 6 janvier 2024, pour le clap de fin. Du monde entier monte un concert d’exaltation, pour saluer tout à la fois l’universitaire, l’intellectuel, le politique, le dignitaire bantou. Dans ce chœur de foi et d’admiration se distingue le meilleur. C’est la voix de la meute grincheuse et prépositionnée, chargée de lapider tout ce qui n’est pas d’une certaine idéologie de l’élection divine. Elle en veut à Joseph Owona, pour avoir été le tout premier à vaincre le régime de terreur ethnofasciste mis en place par cette faune hirsute, pour se hisser au-dessus de la clameur et dénoncer publiquement l’alternative tribaliste pour l’alternance au pouvoir. Crime grave qui a valu à J.O. cette fatwa qui le poursuit jusqu’à la mort. Et pourtant, Galilée comme Owona ont simplement eu torts d’avoir eu raison trop tôt. Aujourd’hui, le paradigme du village élu, des élus et des éligibles, bref du village prédestiné fait recette partout, presque passé au rang de la chose jugée ; C’est désormais le préalable minimum pour qu’un malade se soigne, pour qu’un artiste preste, pour avoir droit de cité dans la cité, à moins d’être du village, ou de montrer patte blanche. Owona l’avait vu et dénoncé à temps, pour mettre les uns et les autres en garde, exactement comme il avait prédit, s’agissant de l’éveil de la Chine. La suite, les suites, on les connaît.

    Joseph Owona et la passion du Cameroun
    1991, il est le fort en thème choisi pour conduire la délégation du RDPC aux délicates négociations de la tripartite, pour sauver le Cameroun, face à une opposition ivre d’exaltation démocratique. C’est le même que l’on retrouve, ouvrier de la première heure, aux avant-postes sur le dossier de Bakassi. À cette fonction stratégique, son rôle a surtout consisté à identifier les profils et compétences, nationaux et étrangers, les plus adaptés pour la conception et l’élaboration du dossier technique du Cameroun. Même démarche quand il libère le Cameroun de la guerre des tranchées, en allant tout seul et le tout premier, d’initiative personnelle, rencontrer à Bamenda, l’épouvante de l’étape, celui que tout le monde redoute en ces années de braise, NI John Fru Ndi. Un nouveau dialogue politique peut enfin commencer au Cameroun. Discret, Owona n’en tire aucune gloire personnelle et pourtant…
    Avec le grand Cameroun vissé à la peau, Owona publie un livre, vite rattrapé par la raillerie de l’absurde, et où propose, en s’inspirant de l’exemple suisse, que le pays se dote d’un mode de dévolution du pouvoir de type rotatif, entre les aires culturelles. Cela contribuerait, pense-t-il, à réduire le délitement du pacte national républicain que suggère le combat à mort que se livrent les entrepreneurs politiques camerounais, tous contre tous… Quelques illuminés mal lunés préfèrent y voir un levier de tribalisation du pouvoir. Sauf que, faute d’arguments, et trop occupés à aboyer, ils se cachent pour vomir des insanités dans le noir, préférant ainsi se dérober au débat républicain. Pour toute alternative, certains préfèrent le raccourci de passer le concours d’être Bulu…

    Joseph Owona, respectueux de l’argent public
    Au moment où il nous quitte, Joseph Owona emporte avec lui dans la tombe le secret de son ascèse, comme champion hors catégorie des reversements au trésor public du trop-perçu. Le jeune chancelier de l’université de Yaoundé, tout verdissant, tout comme le ministre de la République, pendant plus de vingt ans, sont restés particulièrement regardant sur la question de la tenue des dossiers financiers. Il s’y est parfois soumis à l’absurde, comme aux lendemains de cette CAN qu’il est allé gagner haut la main en Afrique de l’Ouest. Alors que tout le pays est bercé par une douce griserie, et qu’il est en droit de revendiquer davantage, Owona Joseph réunit ses collaborateurs dans l’urgence pour clarifier les comptes et aller procéder au reversement des sommes non utilisées. Ahurissant ! Au terme de sa vie, l’ancien PCA de la SNH et ministre à tous les endroits sensibles, n’a jamais eu son nom affiché nulle part sur les questions de fraudes financières. C’est peut-être à cela qu’il devait sa sérénité de mouvement, tout seul, tous les soirs dans les rues de Yaoundé, ivre de liberté…

    Joseph Owona, le frère
    C’est le parfait fils du Cameroun, à la fois chrétien et musulman, moderne et traditionnaliste, chaleureux ouvert et entier. Son premier geste est pour les Bassa’a où il sème une graine savoureuse. Il migre vers l’Afrique de l‘Ouest, à la recherche de la perle rare ; il la trouve et s’y attache toute la vie. Ceci explique peut-être cela, Il arborera ensuite le grand boubou du Nord où il entretient de vielles amitiés sédimentées, avant de faire des yeux de Chimène à l’Ouest. Certains préfèrent ne voir, dans sa relation avec l’Ouest que l’affection portée à un étudiant brillant, Maurice Kamto, oubliant qu’il y a aussi bâti famille… En fait, J.O. sait s’attacher aux hommes, grands ou petits ; sa table du soir est un buffet populaire, où tous se croisent ou se succèdent, les personnels d’appui et les dignitaires. Ils sont nombreux, les enfants du Cameroun qui viennent en pèlerinage à sa porte, pour exprimer gratitude à cet illustre bienfaiteur qui les a aidé sans les connaître. C’est certainement moins prestigieux que les mélanges produits par ses étudiants à son honneur en 2020, pour couronner ses cinquante ans de service à former la relève du Cameroun. Mais ce n’est pas moins touchant pour Owona. Ses enfants biologiques ont bien souvent souffert de cette extrême ouverture de leur géniteur à l’autre, à la veuve autant qu’à l’orphelin…

    L’anecdote
    Avant de mourir, Joseph Owona a réalisé un rêve cher à ses yeux, celui d’aller récupérer et même, de presque restaurer une relique chère à ses yeux, « le camion de papa », les restes du cargo brousse de commerçant de son père, resté à Mbalmayo près de cinquante ans. Il a pu obtenir que ce dernier rejoigne son propriétaire à Akom Bikoué.

    Comme tout être de chair, Joseph Owona a conservé de la vie quelques blessures.
    D’abord, cette étiquette de tribaliste qu’aucun fait objectif n’est venu corroborer, mis à part quelques vomissures manipulées par des officines dédiées, lui qui a fait don de sa vie au Cameroun, à tous les enfants du Cameroun, d’où qu’ils viennent. Sa progéniture éclectique en témoigne amplement, autant que ses liens matrimoniaux, ses amitiés, sa table, lui qui n’a pas hésité à contracter mariage musulman, entre autres…

    Son autre blessure, encore plus absurde, résulte de son passage au comité de normalisation de la Fécafoot. Pas du tout doué pour l’escrime des forbans, J.O. n’a jamais rien compris à ce tango de la FIFA qui commence par lui adresser une lettre officielle et solennelle de félicitation, pour la qualité de ses textes de normalisation, du reste proposé à d’autres pays africains comme modèles types en la matière, avant, soudain, de se voir désavoué du jour au lendemain… Bizarre ! Il en conserve une principale leçon, à savoir que la raison du football n’est pas la raison du Droit.

    Quel privilège enfin que celui de Joseph OWONA, enfant béni par ses ancêtres, qui quitte la vie en seigneur bantou, ayant eu le temps de voir venir et de prévenir son entourage. Il a ainsi pu prolonger le sillon tracé par Ngo Basse sa première épouse, laquelle, après plus de quarante ans de séparation a trouvé la force de se réconcilier avec son époux avant de partir. Réponse du berger à la bergère, J.O. n’a pas trouvé mieux que de la doter entièrement, de nouveau, post-mortem, pour dire combien pour Joseph Owona l’amour a été plus fort que tout. Dernière confirmation, l’hommage solennel à lui rendu par sa belle-famille burkinabe, laquelle perd en Joseph Owona l’enfant prodigue venu du Cameroun, tout voile au vent, dégoulinant de générosité, pour aller fleurir de sa sueur quelques dunes de sable, au point d’explosion du souverain Empire du Mali, à la frontière Mali-Burkina.
    Joseph Owona a tant aimé les Hommes qu’il s’est attaché à tous. En retour, tous lui ont été fidèles, pour la vie, à vie. On en parlera encore !

    Bon repos vaillant guerrier Ekang !

    Mvambodo Ya Ngonwa

  • Cosumaf : une solution à la problématique d’augmentation du capital

    Cosumaf : une solution à la problématique d’augmentation du capital

    La République Gabonaise a accueilli les 29 et 30 janvier 2024 les entreprises du portefeuille de l’Etat éligibles à l’entrée en bourse. C’était à l’occasion de la 4ème édition des journées de l’émetteur, tenues à Libreville. Au cœur de cette rencontre stratégique, se trouvait deux objectifs clés: sensibiliser les acteurs économiques de la région aux avantages du marché financier pour le financement de leur projet d’investissement; ensuite établir un cadre précis d’accompagnement et de suivi pour les entreprises désignées par les Etats en vue de leur admission à la cote de la bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), favorisant ainsi leur intégration dans le marché financier régional.

    Comme d’habitude, l’introduction en bourse sur le marché est examinée comme solution à la problématique d’augmentation de capital et de revalorisation des fonds propres. Il en est de même de la structuration d’une opération d’appel public à l’épargne et du processus d’introduction en bourse. D’où le thème général de cette 4ème édition: «le marché financier comme levier de performance des entreprises et des projets publics». Le thème est examiné comme outil clé de la vision de développement des économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cette session a également abordé les critères d’éligibilité pour le recours au marché financier en termes de gouvernance des entreprises, la qualité de l’information financière, les défis pour améliorer la performance et les réformes induites pour soutenir leur stratégie de développement ou encore l’information financière.

    Cette initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de la Cosumaf, qui s’engage activement à attirer un nombre croissant d’entreprises vers le financement par appel public à l’épargne et la cotation sur le marché secondaire de la Bvmac. En tant que gardien et régulateur du marché financier, la Cosumaf met en avant son engagement en faveur de l’éducation financière et l’accompagnement du développement économique, affirmant ainsi son rôle essentiel dans la promotion de la croissance économique durable au sein de la Cemac.
    Cette 4ème édition des journées de l’émetteur marque donc une étape importante dans les efforts continus de la Cosumaf pour renforcer l’écosystème financier régional, offrant ainsi de nouvelles opportunités de croissance et d’investissement des entreprises de la sous-région.

    Diane Kenfack

  • Discours à la jeunesse : ces actualités qui ont inspiré Paul Biya

    Discours à la jeunesse : ces actualités qui ont inspiré Paul Biya

    Selon des analyses, le chef de l’Etat s’en est servi pour répondre à la colère médiatisée électroniquement par une jeune suite à la hausse des prix du carburant à la pompe.

     

    «Je sais que, comme vos parents, vous êtes préoccupés par la récente augmentation des prix des carburants à la pompe. Vous êtes également, sans doute inquiets, des répercussions qu’elle pourrait avoir sur vos conditions de vie. Je tiens à vous assurer que les efforts nécessaires ont été faits, pour maintenir dans des proportions raisonnables ce réajustement. Afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages, j’ai également donné des instructions pour geler les prix du gaz domestique et du pétrole lampant. Vous devez savoir que cette opération s’est avérée inévitable, en raison des contraintes budgétaires actuelles et de notre souci d’éviter les pénuries. En dehors des différentes mesures d’accompagnement que j’ai décidées, des discussions constructives se poursuivent entre le Gouvernement et ses partenaires sociaux. Elles visent à préserver la viabilité des activités des secteurs concernés et les intérêts des usagers et des consommateurs». Prenons les mots.

    Prenons les phrases. Jouons à les mixer et à les triturer sous l’aiguillon de Paul Biya. Dans son discours à la jeunesse le 10 février 2024, le chef de l’Etat sait que ceux à qui il s’adresse agissent souvent sous couvert de figures paternelles plus cyniques et moins visibles. «C’est du fait des actualités plus récentes faisant état de jeunes qui manifestent leur mécontentement sur les réseaux sociaux que le président de la République a pensé à apporter une réponse», analyse Fabiana Essama. «Autrement dit, enchaine la jeune sémioticienne, la colère générée par la hausse des prix du carburant qui a été médiatisée électroniquement par un jeune, pourrait être le précurseur de mouvements sociaux. C’est à cela que le président a voulu répondre».

    «En procédant de la sorte, Paul Biya a voulu apaiser les «jeunes subversifs potentiels et tous ceux qui aspirent à se servir de la nouvelle tarification du carburant à la pompe comme tremplin. Car, en fin politique, il sait que les jeunes sont des carrefours, des points de connexion entre l’ici et l’ailleurs, entre le même et l’autre, entre les identités propres et un imaginaire national», explique Jean-Marc Bikoko.

    Ongoung Zong Bella

  • Cameroon-European union: business week : l’instant du «diplomatiquement Promote»

    Cameroon-European union: business week : l’instant du «diplomatiquement Promote»

    Dans le cadre des relations entre l’Afrique en miniature et l’Union européenne, plusieurs chefs d’entreprises et autres acteurs de l’économie camerounaise et européenne se réunissent à Yaoundé du 20 au 22 février 2024.

     

    Promouvoir les opportunités commerciales et investissements au Cameroun pour les investisseurs européens et camerounais. Cet objectif est celui visé par l’organisation de la Business Week dénommée «Cameroon-EU Business week». L’évènement prévu du 20 au 22 février prochain à l’Hôtel Hilton et au Palais des Congrès de Yaoundé se déroule en synergies avec la foire internationale multisectorielle Promote. Le thème est: «saisir les opportunités d’investissements et commerciales au Cameroun». Y sont attendus, les investisseurs et décideurs camerounais et des États membres de l’Union Européenne (UE).

    Dialogue public-privé
    L’initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion d’un dialogue public-privé privilégié pour soutenir les relations économiques entre l’UE et le Cameroun. Au programme, des conférences-débats, la visite du barrage de Nachtigal, entres autres. À bien comprendre, cette édition va permettre de lancer l’«Initiative Équipe Europe Investir sur les Jeunes pousses en Afrique» en abrégé «TEI-IYBA» et de fournir une plateforme pour le dialogue public-privé en vue de l’amélioration de l’environnement des affaires et du climat des investissements. Les débats entre les parties camerounaises et européennes vont également s’articuler sur les nouvelles règlementations et directives européennes qui impactent le secteur privé (Règlement sur la Déforestation de l’Union européenne (RDUE), Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CS3D). Ce sera également le lieu d’identifier les secteurs dans lesquels engager des investissements. Par ailleurs, un atelier sur les instruments financiers du Fonds Européen de Développement Durable Plus (FEDD) pour le financement du secteur privé au Cameroun est prévu. Question pour les différents acteurs de s’accorder sur un bon nombre de procédures, etc.

    L’UE souhaite ainsi, profiter des nombreuses opportunités qu’offre le milieu des affaires camerounais. Lequel a fait preuve d’une résilience exceptionnelle face aux crises récentes (Covid et Guerre en Ukraine) et qui, dans sa stratégie de développement pour 2030 (SND30), attribue au secteur privé, un rôle essentiel pour la transformation structurelle de son économie. Et parce que le Cameroun est un maillon important dans l’économie de la sous-région Afrique centrale, l’UE est résolue à y soutenir et financer des projets concrets et à fort impact. Elle s’appuie à cet effet sur la stratégie du Global Gateway, axé sur la croissance inclusive et durable via l’accélération de la transition verte, la transformation numérique et la création d’emplois décents. Des investissements qui ne peuvent se concrétiser qu’avec la pleine implication du secteur privé camerounais.

    Joseph Julien Ondoua Owona

  • Note d’information aux exposants de Promote 2024

    Note d’information aux exposants de Promote 2024

    CONTENU DU SALON
    * Espace d’Expositions
    * Rendez-Vous d’Affaires (B2B, B2C)
    * Débats Thématiques et Conférences
    * Accueil de Missions Économiques

    I – AMÉNAGEMENT DES STANDS
    * Journées Pays
    * Animations Économiques Et Culturelles
    * Plateaux Télé
    * Expositions Médiatiques
    a) Les Exposants sont invités à aménager leurs stands ou à le faire par leur agence, du Lundi 12 au Vendredi 16 Février 2024; ne pas attendre le dernier moment pour agir.
    Être prêt pour l’ouverture de PROMOTE est un respect que l’on doit aux Autorités, à ses voisins comme à ses visiteurs.
    IMPORTANT: S’agissant des stands Hors Gabarit i.e ceux construits directement par l’Exposant, les travaux de mise en œuvre peuvent démarrer dès le Lundi 12 Février 2024. L’Exposant doit en faire formellement la demande auprès de la direction du site (M. Olivier ESSOMBA, 620 214 308, o.essomba@interprogress.org) en précisant le jour de début des travaux et communiquer, pour des raisons de sécurité, la liste exhaustive de tout le personnel concerné avec noms, prénoms et N°CNI de chaque personne inscrite sur la liste.
    b) Cependant, la priorité pour chaque Exposant à PROMOTE 2024, afin d’être concerné par le point précédent a), est de s’assurer d’avoir :
    • Renseigné, cacheté et signé le Contrat d’Exposition
    • Renseigné le formulaire de présentation de l’entreprise en 400 signes en version papier ou numérique (lien salonpromote.org/account/fr/companies) pour l’insertion dans le Catalogue Officiel du Salon
    • Envoyé son visuel pour les insertions dans nos publications et toute autre forme de visibilité
    •Entièrement régularisé la facture des prestations souscrites
    c) Renseigné, cacheté et signé le Contrat d’Exposition
    d) Renseigné le formulaire de présentation de l’entreprise en 400 signes en version papier ou numérique (lien salonpromote.org/account/fr/companies ) pour l’insertion dans le Catalogue Officiel du Salon
    e) Envoyé son visuel pour les insertions dans nos publications et toute autre forme de visibilité
    f) Entièrement régularisé la facture des prestations souscrites

    II-FORMALITÉS ADMINISTRATIVES
    a) Toutes les formalités administratives se déroulent au Secrétariat de PROMOTE situé sur la partie basse du Palais des Congrès, au bout de l’Allée des Fontaines. Le Secrétariat de PROMOTE est ouvert tous les jours de 08h00 à 19h00 à compter du Lundi 12 Février 2024.
    b) Chaque Exposant délègue une personne pour gérer les formalités administratives d’admission sur le site au Secrétariat de PROMOTE du Lundi 12 au Vendredi 16 Février 2024.
    a) L’Exposant recevra, après vérification de la conformité de son dossier administratif et acquittement entier et complet des prestations souscrites :
    Un Bon d’Entrée qui lui permet d’être conduit et d’accéder aux espaces souscrits
     04 Badges d’identification de son personnel
     Des bracelets d’accès au site
     Un Guide du Visiteur
     Des Offres Promotionnelles de nos Partenaires
     Dix (10) sacs poubelles pour la durée de l’évènement ;
     Un bon de sortie (délivré à partir du 25 Février)
    Il importe de préciser que la personne à qui sera remis ce bon de sortie est le même ayant reçu le bon d’entrée.
    A propos des badges : 1/- Ils sont tous nominatifs 2/- Les badges nominatifs souhaités sont commandés par l’Exposant au niveau du Secrétariat de PROMOTE et payés directement au prix de 2.00 FCFA. 3/- Les badges nominatifs commandés par les Exposants sont livrés 24 heures après leur commande. 4/- Toute personne portant un badge nominatif peut être sujette à un contrôle d’identité et de sécurité.
    IMPORTANT: Les badges nominatifs ne donnent pas accès au site du Salon sans port préalable d’un bracelet de sécurité ou achat d’un ticket d’entrée.
    A propos des Bracelets à accès multiples: Ils sont un élément clé de notre dispositif sécuritaire relativement à l’accès sur le site de l’évènement.
    Ils sont dotés d’un dispositif uni-clip (ils se ferment une seule fois et ne s’enlèvent qu’à la fin du salon.) Tous vos auxiliaires/Commerciaux/personnels d’appui susceptibles d’effectuer des allées et venues doivent être dotés de bracelets pour éviter de payer un ticket à chaque passage aux caisses à l’entrée. Le nombre de bracelets à remettre à chaque exposant se fait selon la surface souscrite :
    • 9m² à 18m² : 04 bracelets
    • 20m² à 90m² : 08 bracelets
    • 90m² et plus : 12 bracelets
    Le Paiement des bracelets donnant accès multiple se fera au Secrétariat et aux caisses d’entrée pour un montant de 2.000 f cfa par bracelet.

    III – VOLS ET ASSURANCES
    Les Organisateurs sont couverts pour le risque Responsabilité Civile Organisateur et Dommages aux Biens les concernant. Chaque exposant assure lui-même ses biens appelés à être exposés à PROMOTE auprès de AXA Assurance à hauteur de 49 000
    Francs CFA TTC. L’exposant qui n’aurait pas assuré ses biens à exposer est vivement encouragé à le faire par des assurances ad hoc. Les Organisateurs ont négocié des conditions favorables avec un assureur partenaire (fiches disponibles dès à présent auprès de notre secrétariat et le seront aussi sur le site auprès du secrétariat de PROMOTE. En aucun cas les organisateurs ne pourront être tenus pour responsables de vols et de dégâts dans le stand d’un exposant, de jour comme de nuit.

    IV – SÉCURITÉ
    La sécurité est assurée par une équipe de vigilance de jour et de nuit.
    Tout exposant désireux d’assurer la sécurité de son stand par son propre agent de sécurité est prié de nous en faire la demande écrite, à laquelle il sera joint la copie de la pièce d’identité de l’agent de sécurité. L’agent de sécurité devra rester aux abords du stand dont il a la charge.

    V – HEURES D’OUVERTURE DE PROMOTE 2024
    a) Ravitaillement des Stands : Il a lieu tous les jours de 06 h 00 à 08 h 00.
    1/- Le ravitaillement se fera exceptionnellement par véhicule motorisé pour les produits lourds ou tout autre matériel encombrant, à l’appréciation du service de sécurité de l’Organisateur appuyé par les Forces de Maintien de l’Ordre. Les voitures et camionnettes autorisées à pénétrer sur le site durant la période stricte du ravitaillement sont interdites de stationner et devront obligatoirement sortir du site, dès livraison des produits, sous peine de contravention par le service de sécurité.

    b) Ouverture des Stands aux Visiteurs: Les Stands d’Exposition sont ouverts au public des Visiteurs de 09 h 00 à 20 h 00.
    IMPORTANT: Dès l’ouverture du site aux Visiteurs, les véhicules ne sont plus autorisés à pénétrer sur le site à l’exception des seuls véhicules de service identifiés par l’Organisateur.
    Un service d’accueil dédié est organisé au seuil de l’entrée du site pour les personnalités et autres VIP qui seront accompagnés à l’intérieur du Salon PROMOTE par le Service du Protocole de l’Organisateur.
    1/ Les Chefs d’entreprises déposés à l’entrée du site par leur chauffeur doivent être annoncés, à l’avance, au Salon VIP de PROMOTE situé à l’entrée su site, par leurs proches collaborateurs, pour la mise en place du protocole d’accueil et leur accompagnement sur le site du Salon.
    2/ S’agissant des personnalités gouvernementales ou institutionnelles venant présider une activité ou intervenir dans le programme général du Salon, les équipes avancées de sécurité procéderont en amont aux formalités d’admission sur le site.
    La seule entrée autorisée est l’entrée principale (grand portail du Palais des Congrès, lieu-dit Carrefour Foire). Des navettes sont mises à la disposition des visiteurs pour leur acheminement vers les esplanades supérieures du Palais des Congrès.

    VI – DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
    a) Utilisation des supports de communication: Les outils de communication se doivent d’être installés dans l’espace d’exposition réservé par l’exposant. Aucun support ne sera admis en dehors du stand d’exposition sans l’aval de l’Organisateur. Le service de vigilance de l’Organisateur veille à la bonne application de ce point.
    b) Équipes mobiles: Le stationnement à l’entrée du site et devant le stand des autres exposants est proscrit. Le service de vigilance de l’Organisateur veille à la bonne application de ce point.
    c) Nuisances sonores dans les stands: toute animation sonore est interdite sous peine de confiscation des équipements. Le service de vigilance de l’Organisateur veille à la bonne application de ce point.
    NB : Les Organisateurs se réservent le droit de faire respecter ces dispositions à travers l’intervention de ses brigades mobiles de vigilance sur le site.

    VII – SERVICES A DISPOSITION DES EXPOSANTS
    a) Point d’Information: est un point de repère important pour les visiteurs du Salon qui fournit des informations sur le salon, les exposants, les conférences et les services. Il est le point de départ idéal pour obtenir les informations dont vous avez besoin pour profiter pleinement du salon.
    b) Business center: conception et impression sur site de cartes de visites flyers et autres supports de communication
    c) Guichet de Banque: changes de devises, dépôt et retrait d’argent
    d) 5 points de Restauration: Sur le guide du visiteur, est spécifiée la localisation géographique des points de localisation. Les restaurants proposent divers menus d’origines variées.
    e) 8 véhicules Navettes qui facilite la mobilité entre la partie haute et la partie basse pour exposants et visiteurs ;
    f) Service de Nettoyage: qui est disponible pendant le salon.
    g) Point santé : le plateau technique de l’armée constitué d’une ambulance médicalisée ouvert à tous, avec consultation gratuite ;
    h) Service de pousse: le service de pousse propose un service de pousse qui transporte les produits lourds après la fermeture aux véhicules. Ce service sera disponible pendant tout le salon aux heures d’ouverture. Le prix de la course sont les suivants :
    – Trajet de l’entrée vers la partie basse du palais des congrès, prix unique : 1000 FCFA
    – Trajet de l’entrée vers la partie haute du salon, prix unique : 2000 F CFA à payer directement aux stationnements des pousses.
    i) Guichet de Banque : Point offert par la Régionale Bank, le guichet de banque vous permet de faire vos diverses transactions bancaires ( dépôts, retraits, versement, etc.)
    j) Police : la présence de la police sur le salon pour garantir la sécurité des visiteurs et des exposants. Ils seront présents pour prévenir les crimes et les incidents, pour intervenir en cas d’urgence, pour gérer l’utilisation abusive du parking.
    k) Un parking gratuit et gardé sur le boulevard Jean Paul II.
    l) Un service de vigilance pour combattre les occupations anarchiques des espaces sur le site d’exposition.
    m) Un réseau de 6 d’écran pour vos communications promotionnelles
    n) Les rencontres de Promote (b2b) et les apéros thématiques
    Le Service des Rencontres de PROMOTE offre les services principaux ci – après :
    Les Rendez-Vous d’Affaires
    Organisés en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements (API), par des professionnels sur la base de demandes exprimées, les rendez-vous sont de deux types:
    – Les B2B qui facilitent l’amorce de partenariats stratégiques, commerciaux, financiers, technologiques et autres, essentiels à la croissance de l’entreprise.
    – Les B2C qui permettent de rencontrer votre clientèle directe.

    Les Apéros Thématiques
    Cinq (05) rencontres thématiques ciblées faites de présentations et d’échanges sur l’actualité économique dans les filières porteuses de croissance en Afrique Centrale sont organisées dans PROMOTE 2024 et animées par des experts et des praticiens. Ces mini-conférences visent en priorité à encourager les échanges bilatéraux entre acteurs du même secteur d’activité, de secteurs connexes ou de secteurs complémentaires.

    Visiteur professionnel
    Venez rencontrer des représentants et leaders des secteurs qui vous intéressent pour vous aider à répondre à vos problématiques; Inscrivez-vous pour bénéficier de l’accueil et des services réservés aux professionnels à 50 000 FCFA par visiteur professionnel.
     Vous aurez un badge VISITEUR PROFESSIONNEL ;
     Vous pourrez avoir un point de chute au salon des rencontres avec connexion internet boisson chaude et eau minérale, selon la disponibilité de cet espace.
     Vous bénéficierez de la préparation de RDV aux mêmes conditions que les exposants.
     Vous pourrez participer à 3 apéros thématiques de votre choix.
     Profitez de votre accès coupe-file

    Les débats dans PROMOTE 2024
    CHAQUE EXPOSANT peut organiser des débats, des conférences ou des rencontres dans les salles du bâtiment principal du Palais des Congrès qui disposent de sept (07) salles de capacités différentes allant de 100 à 1 500 places entièrement équipées (sonorisation, vidéo projection, interprétation simultanée jusqu’à quatre (4) langues.) louables à la journée ou à la demi-journée. Votre conférence est ajoutée au programme du salon largement diffusé et médiatisé et peu bénéficié d’une couverture média.
    Pour toute information complémentaire, contactez le Secrétariat de PROMOTE 677 70 76 79
    APPLICATION MOBILE PROMOTE OPTIMAL
    L’application mobile développée par Blackhole media and Tech mettra à la disposition des utilisateurs Android et IOS, les fonctionnalités suivantes :
     Programme général du salon et calendrier des activités des exposants
     Plan d’exposition du salon et fonctionnalités de géolocalisation et de navigation dans le site (de votre position à l’emplacement du stand que vous voulez visiter)
     Création d’un planning personnalisé de votre visite dans le salon (votre liste d’entreprise, votre liste d’activités ou d’évènement à prendre part, vos rendez-vous d’affaires, etc.)
     PROMOTE après PROMOTE: l’application vous permet d’entamer ou de poursuivre les échanges avec les exposants et/ ou les professionnels de PROMOTE.
    PROMOTE OPTIMAL est téléchargeable sur Playstore et sur Appstore
    PLATEFORME DE PRÉSENTATION DES EXPOSANTS SUR LE SITE WEB DE PROMOTE
    Cette plateforme vous donne l’opportunité inégalée de communiquer sur votre entreprise pendant deux ans jusqu’à la prochaine édition de PROMOTE. C’est une occasion de gagner en visibilité auprès des exposants et des non exposants. Saisir cette opportunité se fait en suivant les étapes ci-après:
    a) Aller sur le site : https://salonpromote.org/account/fr/
    b) Cliquer sur: Faire une réservation
    c) Remplir les informations correspondantes sur la page qui s’affiche (Une adresse mail ne peut être utilisée qu’une seule fois pour la création d’un compte) et cliquer sur valider;
    d) Un message apparaît vous signalant que vos informations de connexion sont disponibles dans vos mails et que vous pourrez les consulter plus tard. Cliquer sur Passer à l’enregistrement des informations de l’entreprise ;
    e) Compléter toutes les informations relatives à votre entreprise et votre espace physique pour PROMOTE ;
    f) Rentrer dans vos mails pour vos informations de connexion (Log in, mot de passe et code de vérification). Ne pas mettre les espaces.

    En cas de difficulté écrivez à info@salonpromote.org ou contactez le numéro suivant :
    690 09 47 80 (Nzuko Ralph)
    Pour toutes informations écrivez à info@salonpromote.org / info@ OU contactez le numéro : 699 73 32 24 ( William TALEHC)

  • Hydrocarbures : la Sonara a un nouveau Directeur Général*

    Hydrocarbures : la Sonara a un nouveau Directeur Général*

    Harouna Bako a été porté à ce poste ce 9 février à l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire de la Société Nationale de Raffinage tenue à Limbé

    Le Minee  avec le nouveau DG 

    La Société nationale de Raffinage a son nouveau dirigeant. Harouna Bako puisqu’il s’agit de lui  vient d’être porte à la tête de cette entreprise parapublique du secteur des hydrocarbures. L’ancien directeur général de la Cameroon Oil Transportation Company(COTCO), Harouna Bako  a immédiatement été installé par le ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba. Qui dans son propos d’installation a indiqué le rôle important que doit jouer cette entreprise dans le processus de développement du Cameroun. » La responsabilité de cette structure est grande dans le processus qui doit conduire notre pays vers l’émergence à l’horizon 2035″ a t’il rappelé. Une nomination qui intervient dans un contexte marqué par une récente augmentation des prix des carburants à la pompe. « Le Président de la République Paul Biya a instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre pour accélérer le processus de reconstruction de cette importante société qui est le gage de notre indépendance énergétique en matière d’approvisionnement en produits pétroliers » a-t-il précisé.

    Ainsi, plusieurs défis attendent le  nouveau directeur général dont le séjour ne sera pas de tout repos. Outre la restructuration de l’entreprise, la reprise des approvisionnements du marché national en produits pétroliers à travers les opérations d’importations, mais aussi et surtout l’accélération du processus de reconstruction de la SONARA afin de raffiner le pétrole brut produit localement.

    Notons que depuis le samedi 04 février 2024, une hausse de 15% sur les produits d’hydrocarbures est en vigueur au Cameroun. Le litre du Super coûte désormais 840 FCFA contre 730 F avant soit une augmentation de 110 FCFA. Pour le gasoil le litre s’établit à 828 FCFA contre 720 soit 108F d’augmentation selon le communiqué du secrétaire général des services du premier ministre.

    Une décision prise au sortir d’une réunion tenue le 03 février dernier. Elle a réuni autour de la table dans la salle de conférence de la Csph( Caisse de stabilisation des prix d’hydrocarbures), plusieurs membres du gouvernement ainsi que des représentants des syndicats et des forces de l’ordre.

     » Nous avons constaté qu’il fallait procéder à ce réajustement afin de diminuer les droits de la subventions » faisait savoir Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce.

    Dans la même veine son homologue des l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba notait que  » l’Etat enregistre un manque à gagner de 25% ceci du fait de la dépendance vers l’extérieur en matière d’importation des produits pétroliers » d’où l’impératif de la remise a flot de la Sonara. Société dont une bonne partie de ces unités avaient été ravagées  par un incendie le 31 mai 2019.

    Joseph Ndzie Effa

  • Le vrai bienfaiteur est détaché et désintéressé

    Le vrai bienfaiteur est détaché et désintéressé

    6e dimanche de l’année B: Mc 1, 40-45. La société, dans laquelle vivait Jésus, considérait la lèpre comme une maladie grave et cette maladie mettait celui qui en était atteint à l’écart de la communauté. Quand des personnes sont méprisées et exclues, soit à cause de la couleur de leur peau, soit parce qu’elles sont matériellement démunies, soit parce qu’elles sont intellectuellement limitées, il s’agit d’une forme de lèpre.

    Mais le lépreux de l’évangile de ce dimanche n’était pas là à se morfondre dans son coin. Marc nous dit qu’il vint auprès de Jésus pour lui demander de le purifier. Le lépreux montre ainsi son désir de vivre normalement et son refus de se soumettre à une règle qui l’obligeait à vivre en dehors de la communauté. Lui qui devait se taire et vivre caché, avait décidé de rencontrer Jésus et de lui parler de sa souffrance. Quel cran! C’est cette audace que Dieu attend de ceux et celles qui se sentent exclus d’une manière ou d’une autre. Dieu leur dit que la guérison commence par le refus de la résignation.
    Jésus, après l’avoir touché et purifié, demande au lépreux de ne pas parler de sa guérison mais de se montrer à un prêtre et de faire ce qui est prévu par la loi de Moïse en pareille circonstance. Il y a une leçon ici pour nous tous: celui à qui nous avons fait du bien n’a pas besoin de faire notre publicité, ni de s’attacher à nous. Le vrai bienfaiteur est un homme détaché et désintéressé parce qu’il sait qu’il a reçu gratuitement et que Dieu seul mérite louange et adoration.
    Jean-Claude Djéréké
  • CAN 2023 : belle entame, beau parcours, fin tragique… le mythe

    CAN 2023 : belle entame, beau parcours, fin tragique… le mythe

    Premier pays de ceux de la CEEAC à être qualifiés en quarts de finales de la CAN TotalEnergies 2023, ils ont manqué leur qualification pour les demi-finales à la CAN 2023. Une troisième élimination en huit participations.

    Les Palancas Negras en plein match contre l’Algérie

    «C’est la déception totale, c’est la déception totale, On a perdu et nous sommes obligés de rentrer ; courage à nos joueurs et qu’ils puissent tirer des leçons sur notre prestation et qu’à la prochaine nous puissions rentrer encore beaucoup plus fort». Ces mots ont été prononcés par Joao Doli Mbaio, supporter angolais, et rapportés par Africanews.com. C’était peu après la défaite de l’Angola face au Nigéria le 2 février dernier (1-0) lors des quarts de finales de la CAN 2023.

    Tout comme lui, plusieurs autres partisans de différentes nationalités regrettent l’élimination de l’Angola. «En observant son parcours, je me suis dit que cette équipe pouvait aller loin, vu comment elle a tenu l’Algérie à carreaux. Malheureusement, il a fallu qu’elle rencontre le Nigéria…», confie Alexandre P. Pour le supporter de nationalité camerounaise, l’Angola aurait pu parvenir jusqu’en demi-finales.

    Parcours élogieux
    Absents lors de l’édition de 2021, les joueurs de la sélection angolaise de football voulaient à tout prix entrer dans l’histoire par la grande porte. L’équipe s’est résolue à faire mieux qu’en 2008 et en 2010 où le bilan a été quasi le même que celui de 2023. Pour cela, les Palancas Negras se sont battus pour décrocher la deuxième place de leur poule de qualification, après le Ghana.

    Au départ, on ne vendait pas cher de sa peau et la sélection angolaise le savait. Petite équipe dans la cour des grands, la sélection angolaise à tout donné. Lors de la première journée de la phase finale, elle a su arracher un score de parité face à l’Algérie. Les poulains de Pedro Gonçalves ont poursuivi leur aventure mettant la Mauritanie à genoux. Première du groupe D avec 4 points, l’équipe angolaise inflige une leçon inoubliable aux Étalons du Burkina Faso (2-0). Ce qui les propulse au sommet de la liste du groupe énoncé ci-dessus.

    La suite de la compétition sera aussi épique que le début. L’Angola est le premier pays à se qualifier pour les quarts de finale. Dès lors, les yeux des joueurs et supporters pétillent à la seule idée de pouvoir ramener chez eux la belle dame. Sauf que dans leur vision, les Antilopes noires n’ont pas prévu les Super Eagles du Nigéria. Lesquels s’opposent farouchement à eux, tout en leur dérobant la chance d’arriver jusqu’au graal.

    Le rêve angolais s’effondre une fois de plus en quart de finale. C’est la troisième fois que les Palancas Negras sortent d’une CAN, précisément à cette étape de la compétition. En 2008 et en 2010, c’était également le cas. L’édition 2023 de la compétition était une occasion de faire mieux. Pour briser la malédiction du «mythe des quarts de finales». Les Angolais quittent la compétition si près du but.

    Joseph Julien Ondoua Owona

  • Demi-finales de la Can 2023 : l’Afrique centrale dans le dernier carré d’as

    Demi-finales de la Can 2023 : l’Afrique centrale dans le dernier carré d’as

    La République démocratique du Congo reste le seul représentant de la sous-région après l’élimination du Cameroun, de la Guinée Équatoriale et de l’Angola.

    Les Léopards de la RD Congo

    Sébastien Désarbre et ses Léopards prolongent leur fabuleux destin en Côte d’Ivoire. Et ils sont bien décidés à aller au bout de la compétition. Ils l’ont démontré lors de leur match comptant pour les quarts de finale. Match qu’ils ont dominé de bout en bout face à une équipe de la Guinée bien décevante (3-1). Une leçon? Oui, quand même. Aussi est-il tentant d’établir un premier bilan de la participation à la CAN 2023 des équipes venues d’Afrique centrale. Bien entendu, il serait risqué de céder à une forme d’angélisme erronée de vouloir prétendre ou faire croire que la RDC s’est imposée du jour au lendemain, de manière soudaine. Avant d’atteindre l’étape des demi-finales de la compétition, les double champion d’Afrique (1968 et 1974) ont fait chuter les Égyptiens, recordmen de titres dans la compétition, au terme d’une interminable séance de tirs au but après que les deux équipes ont terminé 1-1 après prolongation. Que les hommes de Sébastien Désarbre soient aujourd’hui uniques représentants de l’Afrique centrale dans le carré d’as de la CAN 2023, les responsabilités qui pèsent sur eux sont suffisamment importantes pour ne pas forcément prétendre à davantage. «Que l’on parle de la RDC comme plénipotentiaire de l’Afrique centrale, tout amateur de football qu’il soit, donne à voir une identification très forte d’une sous-région», avance Briano Zue. Pour ce diplomate équato-guinéen, il n’est pas douteux que le ressort principal de la légitimité des peuples de la sous-région à penser les Léopards comme leur «ambassadeurs» est grande et normale.

    En tout cas, si l’on revient à une comparaison plus serrée avec la position des authentiques ambassadeurs, le profil de la RDC en demi-finale de la CAN 2023 s’inscrit dans l’ensemble plus vaste qui structure un espace public global qu’est la CEEAC. «La RDC se donne pour mission de représenter le football tel qu’il est pratiqué en Afrique centrale car, en fin de compte, le football comme tout autre sport, est un moyen de politique étrangère et révélateur de grands sentiments collectifs», postule Clément Bujakema, diplomate congolais à Yaoundé.

    Éliminés
    En termes de démonstration de force dans cette compétition, les autres équipes d’Afrique centrale n’ont pas fait bonne figure au cours de la compétition. L’équipe nationale du Cameroun s’est fait éliminer en huitièmes de finale par le Nigéria. Il faut souligner que les Lions Indomptables du Cameroun en phase de poule ont affiché un parcours très sombre. Le premier match s’est soldé par le nul face au Silly national de la Guinée (1-1). Pour leur deuxième sortie face au Sénégal, ils perdent par le score lourd de (3-1). Enfin face à la Gambie, le Cameroun gagne par le score de (3-2) ce qui lui permet d’arracher dans la douleur son ticket pour les huitièmes de finale. En huitièmes de finale, les poulains du manager sélectionneur Rigobert Song sont battus par le score de (2-0) par les Supers Eagles du Nigeria.

    La Guinée Équatoriale s’est montrée très ambitieuse dans cette CAN. Elle inflige un lourd score de 4-0 au pays organisateur, les Éléphants de la Côte d’Ivoire. Une victoire qui érode les chances de qualification du pays hôte. Invaincue après trois rencontres, la Guinée Équatoriale termine en tête de la poule A constituée du Nigéria, la Côte d’Ivoire, Guinée Bissau. Elle se qualifie en huitièmes de final ; elle sera éliminée par la Guinée dans le temps additionnel. Le score est de (1-0).

    Olivier Mbessité

  • Coopération Cameroun-Allemagne : «Sur le bon chemin»

    Coopération Cameroun-Allemagne : «Sur le bon chemin»

    C’est ce que l’on retient des échanges entre Lejeune Mbella Mbella, ministre des relations extérieures (Minrex) et SE Dr. Corinna Fricke, ambassadrice allemande en terre camerounaise. 

     

    La République fédérale d’Allemagne souhaite intensifier ses liens avec la République du Cameroun. Le vœu a une fois de plus été émis hier 29 janvier 2024 à Yaoundé par SE Dr. Corinna Fricke. L’ambassadrice allemande a été reçue en audience par Lejeune Mbella Mbella, ministre camerounais des Relations extérieures. Les échanges entre le Minrex et le diplomate ont porté sur les différents axes de la coopération bilatérale qui date du XIVe siècle entre les deux pays.

    Il fallait donc entamer cette nouvelle année sur la même longueur d’ondes. « Étant en début d’année, nous avons fait le tour d’horizon de la coopération bilatérale entre les deux pays et on a constaté que nous sommes sur le bon chemin, en vue de réaliser les bons projets, en vue de réaliser les bons projets entamés. On va continuer sur cette lancée» , a fait savoir l’ôte du de Lejeune Mbella Mbella au sortir de l’audience.

    Rapatriement des biens culturels

    Dans le même sens, le passé historique, base des liens de coopération entre ces deux nations à fait l’objet des débats. Le diplomate et le membre du gouvernement ont évoqué le processus d’inventaire des biens culturels des peuples du Cameroun importés de manière illégale sur le sol de ce pays européen.

    Une situation qui a conduit à la création du comité interministériel chargé du rapatriement des biens culturels camerounais illégalement exportés à l’étranger. Comité dont l’installation a eu lieu le 21 février 2023.

     

    Joseph Julien Ondoua Owona

  • Protéger la planète et lutter contre les inégalités, en même temps : pour un nouveau Pacte mondial face à ces défis

    Protéger la planète et lutter contre les inégalités, en même temps : pour un nouveau Pacte mondial face à ces défis

    PARIS – La poursuite de la guerre en Ukraine et la situation au Proche Orient suite à l’attaque terroriste du Hamas et les bombardements à Gaza ne doivent pas nous faire dévier des priorités qui sont les nôtres : réduire nos émissions de C02, viser la neutralité carbone en 2050, sauver notre biodiversité et lutter contre la pauvreté et les inégalités.

    C’est cette doctrine que nous déclinons à l’international, à travers le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète et les sommets One Planet. La clé de voûte de cette stratégie, c’est que nous devons accélérer en même temps sur le plan de la transition écologique et de la lutte contre la pauvreté, car aucun pays n’acceptera de placer sa population dans l’impasse sociale et économique pour protéger la planète.

     

    Cette stratégie repose sur 7 piliers :

     

    1) Les pays les plus avancés, qui sont aussi ceux qui ont le plus émis de C02 depuis la révolution industrielle, doivent sortir des énergies fossiles. Cet objectif n’est pas négociable si nous voulons tenir les objectifs de l’Accord de Paris. La science fixe la trajectoire : nous devons sortir du charbon en 2030, sortir du pétrole en 2045 et sortir du gaz en 2050. Dans cette catégorie, les pays du G7 ont une éminente responsabilité, mais la Chine est également concernée, parce qu’elle est désormais le deuxième pays émetteur sur le plan historique et qu’elle est dans la moyenne du G7 en termes d’émissions de C02 par habitant.

     

    2) Traiter en priorité la menace du charbon. Aujourd’hui, c’est 2000 Gigawatt de capacités installées qui émettront, à elles seules, suffisamment de C02 pour nous faire dépasser les 1.5°C. Alors que l’AIE préconise de retirer 92GW/an, c’est 500 Gigawatt de capacités additionnelles qui sont en planification. Là encore, le G7 a une responsabilité, celle de sortir du charbon dès 2030 (la France le fera, dès 2027). Les émergents ont aussi une responsabilité, car ils sont les plus grands consommateurs de charbon. Dans ces pays, nous devons accélérer le financement des énergies renouvelables mais aussi de l’énergie nucléaire dont le rôle est clé car il s’agit d’une énergie à la fois pilotable et décarbonée.

     

    3) Mettre la finance privée et le commerce au service de l’Accord de Paris. Le coût de l’investissement doit être à l’avenir plus élevé pour un acteur qui s’engage dans le secteur fossile. Nous avons besoin d’un taux d’intérêt vert et d’un taux d’intérêt brun. Cela vaut aussi pour le commerce : nous avons besoin d’une clause climatique dans nos accords commerciaux, car nous ne pouvons pas à la fois imposer le verdissement à nos industries et libéraliser les échanges de produits polluants à l’international.

     

    4) Créer les conditions d’un choc financier pour aider les pays les plus vulnérables à financer leur transition, à accéder aux technologies vertes qui sont les nouveaux facteurs de croissance, et à s’adapter au changement climatique. Cela suppose d’aller au-delà de la traditionnelle « aide publique au développement » et de faire pour les pays vulnérables ce que les pays riches ont fait pour eux-mêmes suite à la Covid19, à savoir mener une politique budgétaire et monétaire non-orthodoxe.

     

    Nous avons d’ores et déjà des résultats : en deux ans, nous avons débloqué plus de 100Mds $ de « droits de tirage spéciaux » du FMI pour les pays vulnérables, comme nous en avions pris l’initiative à Paris au printemps 2021. En activant cet « actif dormant », nous débloquons des prêts sur vingt ans à taux d’intérêt proche de zéro pour financer l’action climatique et la préparation face aux pandémies dans les pays les plus pauvres. Nous avons commencé à changer les règles de la dette pour suspendre les paiements en cas de choc climatique dans les pays les plus fragiles. Nous avons changé le mandat des banques multilatérales de développement, comme la Banque mondiale, pour qu’elles prennent plus de risques et qu’elles mobilisent davantage l’argent privé.

     

    Nous allons continuer ce travail, y compris dans le cadre du nouveau fonds sur les pertes et préjudices, où il nous faut mobiliser, au-delà des financements publics, de nouveaux mécanismes d’assurance privée face au risque climatique. Nous partirons des besoins spécifiques des pays les plus touchés : dès le premier semestre 2024, la France signera avec le Bangladesh un premier paquet pour l’adaptation au changement climatique et les pertes et préjudices, avec un investissement de l’agence française de développement de 1 milliard d’euros, et de nouveaux prêts du FMI débloqués grâce aux droits de tirage spéciaux, à hauteur de plus d’un milliard de dollars.

     

    Cela suppose d’identifier aussi des mécanismes de gouvernance à l’échelle mondiale sur les défis les plus vitaux qui vont s’imposer dans les prochaines décennies, à commencer par celui de l’accès à l’eau : la France et le Kazakhstan organiseront à ce sujet un sommet One Planet en marge de la prochaine AGNU en septembre 2024.

     

    5) Construire les bases d’une « bioéconomie » qui rémunère les services rendus par la nature. C’est clé, car la nature est notre meilleure technologie pour séquestrer le carbone à grande échelle. Les pays qui disposent des plus grandes réserves de carbone et de biodiversité, notamment dans les trois grands bassins de forêts tropicales, doivent obtenir beaucoup plus de ressources en échange de la conservation de ces réserves vitales. Cela passe par des contrats pays par pays. Nous en avons d’ores et déjà lancés trois à la COP28 avec la Papouasie Nouvelle Guinée, le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

     

    Cela passe aussi par une réforme en profondeur du marché volontaire pour l’échange de crédits-carbone : nous avons besoin d’une bourse internationale du carbone et de la biodiversité qui permette aux acteurs publics et privés d’organiser des échanges volontaires de crédits-carbone sur la base de critères suffisamment ambitieux pour éviter le greenwashing et rémunérer les populations locales.

     

    6) Protéger l’océan, qui est notre tout premier puit de carbone. La France et le Costa-Rica organiseront conjointement à Nice en juin 2025 la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan, avec l’objectif d’adopter un compact pour l’Océan qui actualise le droit international, notamment sur l’interdiction de la pollution plastique et la protection de la haute mer et des fonds marins, et qui permette d’obtenir des stratégies nationales sur la protection des littoraux de la part des pays qui disposent de zones économiques exclusives.

     

    7) Enfin, cette méthode ne pourra être appliquée par tous que si nous réformons la gouvernance du système de Bretton Woods, à commencer par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont un rôle éminent pour fixer les standards et pour financer la transition écologique à l’échelle globale. Or, quatre-vingt ans après sa création, cette architecture financière est sous-dimensionnée face à la taille de l’économie, de la population mondiale, et largement fragmentée, car nous n’avons pas ouvert la porte aux pays émergents et en développement dans la gouvernance de ces institutions. Or, nous ne pourrons pas nous mettre d’accord sur des objectifs et des financements si tout le monde n’est pas sur un pied d’égalité à la table de négociation. Nous devons donc revoir la gouvernance de Bretton Woods, et réciproquement, demander aux pays émergents de prendre leur part de responsabilité dans le financement des biens publics mondiaux.

    Emmanuel Macron, Président de la République française. 

    Copyright : Project Syndicate, 2023.
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